jeudi, 22 juillet 2010
Inception : Nouveau chef d'oeuvre de Christopher Nolan
Inception : Nouveau chef d'oeuvre de Christopher Nolan
On savait Christopher Nolan doué pour les films, jamais je n’aurai pu imaginer vouloir revoir un film autant qu’après celui-ci…
Christopher Nolan, signe là avec le Prestige (the Pledge), Batman Begins The Dark Night et The Memento, un de ses plus grand succès.
Pour un film doté d’un si gros budget et visant un si grand public on aurait pu a priori penser que l’histoire aurait été fade, et bien pantoute !!! (Comme dirait nos amis québécois .)
00:35 Publié dans Actualité, Cinéma | Tags : inception, origines, leonardo dicaprio, leonardo, christopher nolan, the dark night, le prestige, the pledge, joseph gordon levitt, marion cotillard, ellen page, cillian murphy, rêves | Lien permanent | Commentaires (6)
samedi, 26 juin 2010
Attention, chiens méchants !

Euphémisme ? « Méchants » c’est en effet le moins que l’on puisse dire à propos des délinquants en culotte courte qui hantent les couloirs de la prison d’Enola Vale aux Etats-Unis. La féroce description d’un univers carcéral particulier par un p’tit gars de chez nous. Un cri de rage dans la torpeur cinématographique du moment.
Dog pound (prix du Meilleur Nouveau Réalisateur 2010 au festival de Tribeca fondé par Robert De Niro à New York) est le deuxième film du français Kim Chapiron. Après avoir fondé le collectif Kourtrajmé avec Romain Gavras (fils du grand Costa) en 1995 et réalisé le dispensable Sheitan en 2005, il plonge avec fracas dans le grand bain pénitencier. C’est donc à Enola Vale que nous séjournerons, en compagnie de trois jeunes voyous (quoique Davis…) : Davis donc, 16 ans, trafic de drogues ; Angel, 15 ans, vol de voiture avec agression ; et Butch, 17 ans, violence sur un officier de probation. Trois cas différents, une seule prison. Où l’ultraviolence règne. Suivez le maton.
13:01 Publié dans Cinéma | Tags : dog pound, kim chapiron, prison, délinquants, enola vale, jeunes, violents, matons, carcéral, scum, attention, chiens méchants !, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 11 mai 2010
Mise en abyme comic

Comique, certes, mais sanglante également. Vous l'aurez deviné, Kick Ass est au menu aujourd'hui. Encore un film de super-héros inspiré d'un comic-book ? Oui et non. Si c'est bien à une adaptation d'un comics de Mark Millar & John Romita Jr. (2008) que nous avons affaire, point de véritable super-héros ici. C'est même tout le propos de ce long-métrage de Matthew Vaughn, déjanté et ultraviolent (classé Restricted aux Etats-Unis), mettant en scène une remarquable auto-ironie désabusée sur le monde de l'imaginaire adolescent. Le tout porté par une bande originale décapante (Stand Up et Omen de Prodigy vont résonner longtemps).
Dave Lizewski (Aaron Jonhson) est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d'incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom - Kick-Ass - se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n'a qu'un seul problème : Kick-Ass n'a pas le moindre superpouvoir... Il fera pourtant la rencontre de trois autres super-héros également déterminés à faire régner la justice.
00:50 Publié dans Cinéma | Tags : kick ass, super-héros, comics, adaptation, comic-book, humour, hit-girl, big-daddy, ultraviolent, matthew vaughn, mark millar, john romita jr., sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 19 avril 2010
Désillusions retrouvées

Cela faisait longtemps ! Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu un film nous embarquer avec brio dans un déluge de destins croisés, tous aussi dramatiques les uns que les autres. Il faut remonter au sublime Magnolia de Paul Thomas Anderson pour se remémorer une telle maîtrise du sujet. Mais point de Los Angeles sous une pluie de grenouilles, ici. Ajami est un thriller se déroulant dans le quartier éponyme et cosmopolite de Jaffa, non loin de Tel-Aviv. Aux commandes le juif israélien Yaron Shani (également interprète de Binj le cuistot) et le chrétien palestinien Scandar Copti (à gauche sur la photo suivante) signent une œuvre noir, au terme de laquelle on se demande à quoi se rattacher pour avancer sans lâcher prise.
19:45 Publié dans Cinéma | Tags : ajami, scandar copti, yaron shani, polar, proche-orient, palestine, quartier, violence, drogue, amour, gangs, flics, sylvain métafiot, voyous | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 12 janvier 2010
Une offre qu’il ne pourra pas refuser

Il fait chaud, trop chaud, dans cette immense plaine aride qu'on appelle l'Australie, ce pays au bord de l'explosion. La chaleur suffocante semble figer les corps sur place ainsi que leur environnement exceptionnel (« foutu pays ! »). La sueur crasse se mêle au dégout qui se lit sur les visages du capitaine Stanley (excellent Ray Winstone) et de Charlie Burns (Guy Pearce). Ces deux hommes déterminés, aux deux extrémités de la loi, passent un marché secret et décisif. C'est le début de ce western impitoyable, The proposition, déployant une énergie féroce et mortifère.
02:43 Publié dans Cinéma | Tags : the proposition, nick cave, john hillcoat, australie, funèbre, brulant, chaud, bushrangers, mlancolie, coucher de soleil, emily watson, guy pearce, sylvain métafiot, ray winstone | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 28 novembre 2009
Mademoiselle Chambon

Dans la continuité de Je ne suis pas là pour être aimé, Mademoiselle Chambon est une fresque de la pudeur des sentiments, on y retrouve les mêmes thèmes chers à l'auteur comme l'amour extraconjugal et donc interdit, la présence d'un père seul, dans une maison de retraite, qui chaque semaine reçoit la visite de son fils qui vient prendre soin de lui. Une fois encore, en se basant sur le thème de la rencontre hasardeuse entre deux êtres que tout semble opposés, Stéphane Brizé nous parle de l'amour avec un grand A, l'amour qui ne se traduit pas par des mots mais par des gestes, un amour subtil qui dans les deux cas, se manifeste par une passion commune, dans le premier cas, la danse et dans le deuxième cas, le violon.
17:15 Publié dans Cinéma | Tags : mademoiselle chambon, sandrine kiberlain, vincent lindon, peu de dialogues, franz von vescey, histoire d'amour, cinéma, stéphane brizé, jérémy engler | Lien permanent | Commentaires (3)
vendredi, 06 novembre 2009
Rhétorique du Mal

Alors, la mérite-elle ? Quoi donc ? Mais la palme d'or pardi ! Voila la récurrente question à l'encontre du dernier film de Michael Haneke, Le ruban blanc. L'intérêt de la réponse est pourtant minime tant bon nombre d'excellents films auraient pu être gratifiés du bibelot (Un prophète notamment). Parlons plutôt cinéma que récompenses ! Le talentueux réalisateur de La pianiste narre ici le bouleversement funeste d'une jeune génération au sein d'un village protestant Allemand à l'aube de la première guerre mondiale. Nous suivons le récit de l'instituteur (sous-titre du film), en voix off, essayant de se remémorer, tant bien que mal, les étranges évènements qui ont frappés son village. Et c'est parti pour 2h40 d'inconfort pas toujours justifié.
20:24 Publié dans Cinéma | Tags : le ruban blanc, rhétorique du mal, michael haneke, noir et blanc, éducation réactionnaire, violence, intellectualisme glacial, style clinique, perfectionnisme, univers clos, autarcie, société répressive, châtiments corporels, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 18 septembre 2009
« Si tu vis c’est à cause de moi ! »

Un uppercut ! C'est ce qu'on prend en pleine face car il existe une catégorie particulière de films qui vous laisse K.O. après visionnage. Qui continus de vous hanter longtemps après, vous laissant un goût âpre dans la bouche. Comme une sensation de vertige incessante. Un prophète est de ces films là (Grand Prix du Festival de Cannes). On n'en sort pas indemne. Un long-métrage de ce gabarit calme son homme, radicalement. On sort de la salle en silence, comme après avoir subi un choc. Jacques Audiard est l'homme derrière cette œuvre puissante, après le déjà très sombre De battre mon cœur s'est arrêté. Le fils d'un tonton flingueur (l'immense Michel Audiard) confirme ainsi son statut de grand, très grand cinéaste. Ainsi qu'un scénariste hors pair (avec Abdel Raouf Dafri), nous transportant dans la peau d'un marginal que l'on aura bien du mal à reconnaître à la fin.
21:06 Publié dans Cinéma | Tags : un prophète, prison, enfer carcéral, niels arestrup, tahar rahim, chef d'oeuvre, film noir, thriller, malfrat, école du crime, grand prix du festival de cannes, oz, jacques audiard, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 26 août 2009
Un Tarantino peu glorieux

Autant le confesser d'entrée de jeu : Inglorious Basterds (le titre s'inspire du film Une poignée de salopards d'Enzo Castellari en 1978), le dernier bébé de Quentin Tarantino, m'a déçu. Meilleur que Boulevard de la mort mais en deçà de ses réalisations antérieures. Les raisons de la colère ? Prenant le contre-pied de ses précédents long-métrages, et par peur sans doute de se vautrer dans un style pop hasbeen, il nous propose un film classique, dénué de ses traits de génie habituels malgré un savoir-faire indéniable. Voyons plus en détails. Synopsis :
Premières années de l'occupation allemande en France. Shosanna (Mélanie Laurent) réchappe de peu au massacre de sa famille. Quatre ans plus tard, à Paris, elle tient une salle de cinéma sous une nouvelle identité. Ailleurs, en Europe, le Lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) rassemble huit soldats pour terroriser et tuer du nazi. Grâce à l'aide de l'actrice Bridget von Hammersmarck, (Diane Kruger) ils vont tenter de mener à bien une mission dangereuse à l'intérieur du cinéma de Shosanna, préparant elle-même un plan d'éxécution. Les destins vont se croiser, par le feu et les armes.
00:38 Publié dans Cinéma | Tags : quentin tarantino, inglorious basterds, nazis, christophe waltz, mélanie laurent, offciers américains, classique, standard, brad pitt, eli roth, guerre, nazisme, attentat, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 17 août 2009
The fifth borough

Un nouveau Scorsese ? Non, tout de même pas. Mais c'est le premier sentiment qui s'empare de nous à l'évocation du film Little New-York (Staten Island), ainsi qu'à la vue de l'affiche qui sent la Grosse Pomme à des kilomètres. Cette petite découverte outre-atlantique est le fruit de James De Monaco (non, ce n'est pas un habitant du Rocher mais le scénariste de l'excellent Assaut sur le Central 13), épaulé par un casting impeccable. Comme son nom l'indique fort justement, l'action se déroule à Staten Island, quartier insulaire de New-York, auquel très peu de films se sont attardés. Et il est question de voyous en costards trois pièces, ce qui peut procurer un sentiment de déjà-vu mais ne boudons pas notre plaisir :
Sully (Ethan Hawke), vidangeur de fosses septiques et futur père, est prêt à tout pour assurer l'avenir de son fils. Jasper (Seymour Cassel), modeste épicier, a une qualité primordiale aux yeux de la mafia pour qui il travaille contraint et forcé : il est sourd-muet. Parmie Tarzo (Vincent D'Onofrio, le « Baleine » de Full Metal Jacket de Stanley Kubrick), chef de la mafia locale, se verrait bien éliminer la concurrence. Tous trois vivent à Staten Island, sous l'ombre écrasante de Manhattan. Leurs chemins vont se croiser, a priori pour le pire...
04:24 Publié dans Cinéma | Tags : little new-york, vincent d'onofrio, parmie tarzo, malfrats, manhattan, staten island, gangsters, the fifth borough, ethan hawke, seymour cassel, mafia, mafieux, quartier new-yorkais, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (1)