samedi, 14 mai 2011
Les coups de coeur du Jury "Concours Futur Equitable" Article 2/3
Le jury du concours « Futur équitable » a choisi deux photomontages, deux coups de cœur aussi bien au niveau de la forme que du contenu. Les photomontages gagnants seront affichés sur ekitinfo.org et mapausecafe.net pendant 2 mois. Ils recevront aussi un superbe un diplôme lors de la Fairpride, le 21 mai. Et les gagnants sont...

10:18 Publié dans Actualité, Insolite | Tags : concours informatique photomontage sac solaire, firminy, lycée albert camus, corine gendron, montreal, quel commerce équitable pour demain ?, ann gisel glass, agg bootik, quat'rues, eric st pierre, le tour du monde équitable | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 mai 2011
Les lois de la jungle

Après le retour (forcé) à une vie animale faite de mysticisme et de questionnement existentiel dans Essential Killing, voici la plongée suffocante dans l’arène des grands fauves de Melbourne. A croire que le documentaire animalier est en vogue ces temps-ci… Plus sérieusement – et d’humour il n’est pas du tout question ici – c’est avec l’effet d’un coup de poing au ventre que l’on ressort du visionnage d’Animal Kingdom : le souffle coupé et abasourdi. N’y allons pas par quatre chemins, le premier film de l’Australien David Michôd est une pure réussite. A la fois réalisateur et scénariste, il nous livre un thriller aussi féroce que tragique. Ce n’est pas pour rien qu’il a raflé le jackpot aux « oscars » australiens… Synopsis : Sa mère morte d’une overdose d’héroïne, Joshua est recueilli par sa tante qui l’intègre au reste de la famille, tous des malfrats. La police tente d’approcher l’adolescent pour en faire leur indic, ce qui ne sera pas du goût de ses oncles. Bienvenue chez la famille Cody.
04:42 Publié dans Cinéma | Tags : animal kingdom, lois de la jungle, pègre, gangster, australie, melbourne, famille, noir, david michôd, jacki weaver, ben mendelsohn, violent, guy pearce, brut, dur, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 03 mai 2011
Le rouge et le blanc

Il faut le reconnaître, le mois d’avril fut un peu maigre en matière de films intéressants. Malgré le très touchant La Nostra Vita, le virevoltant Detective D et en attendant The Tree of Life, les salles obscures faisaient un peu peine à voir. D’autant plus que le sombre Easy Money eu surtout les faveurs des salles parisiennes… Mais c’était sans compter sur une petite merveille venue de l’Est, Essential Killing. Astucieux mélange de film d’action et de film d’auteur, plus spirituel que politique (en ce sens, ne pas se fier à l’affiche polonaise du film). Capturé par les forces américaines en Afghanistan, un homme, qui semblerait être un taliban, est envoyé dans un centre de détention tenu secret (les fameuses prisons secrètes de la CIA). Lors d'un transfert en Europe centrale, il réchappe d'un accident et se retrouve en fuite dans une forêt inconnue et oppressante. Traqué sans relâche par une armée sans existence officielle, il fera tout pour assurer sa survie. Peut-être au prix de ce qui fait de lui un homme…
01:05 Publié dans Cinéma | Tags : ssential killing, rouge et blanc, vincent gallo, chasse à l'homme, traqué, pologne, jerzy skolimowski, prison, nature hostiel, hiver, angoisse, emmanuelle seigner, existentiel, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 29 avril 2011
Death Note le retour ! [Best Of Ma Pause Café]
#article publié précédement en 2009#

Death Note
Aujourd'hui c'est une petite bombe, qui est à l'honneur lors de votre pause café tant adorée !
Ce manga, du type « Shonnen » a pris plusieurs formes tels que la version papier « manga », les films ( 3 au compteur) et l'animé.
Je vais vous parler de ce dernier, car il m'a littéralement bluffé, non que dis je ÉPOUSTOUFLÉ!
- Divisé en 37 épisodes d'une vingtaine de minutes ce « shonnen » est à vous couper le souffle, et vous surprend à chaque épisode.
13:35 Publié dans Cinéma, Insolite, Politique | Tags : death note, death, note, carnet de la mort, kira, ryuku, ligth | Lien permanent | Commentaires (11)
mardi, 05 avril 2011
rayon musique : les albums de 2010 [Rétro de l’année musicale, partie 1]

A comme Arcade Fire. Je crois que tout a été dit, sur votre blog préféré (l’EPICier, je précise) par Ad. C’est ici.
B comme les Black… Keys, qui auraient aussi pu s’appeler les Blue Keys, tant certains passages vocaux ou solos de guitare me rappellent Elmore James, Ray Charles ou Muddy Waters (Sinister Kid, I’m Not The One). On peut juste regretter le léger manque de variété de Brothers, par rapport aux albums antérieurs. Par contre, mention spéciale pour la pochette de l’album.
C comme Elvis Costello. Tout comme dans sa carrière, il y a un joyeux melting-pot de personnalités et de chansons dans National Ramson, le dernier album de Costello, tantôt maître dandy crooner, tantôt meneur de ballades psychédéliques. Les univers explorés par l’irlandais sont multiples. Jimmie Standing In The Rain est appelée à devenir un classique.
10:28 Publié dans Insolite, Musique | Tags : musique, sélection, l'épicier, loisel julien, em strasbourg, sky at night, dépeche mode, happiness hurts, warren ellis, jessie james, nick cave, frederic chopin, eels, end times, tommorow morning, hombre lobo, damian marley, friends, arcade fire, black keys | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 01 avril 2011
Un vaccin contre les roux !

L’info a fait le tour des journaux, des télés et des blogs outre-Atlantique (Mathieu Vidar l’a rapidement évoqué dans son émission « La tête au carré » sur France Inter), au point que l’on peut parler de scandale médical. En effet, une équipe de chercheurs du département de biologie génétique de l’université de Boston (le CIMIT : « Center for Integration of Medicine and Innovative Technology ») vient de déceler le gène récessif de la rousseur au sein d’un protocole expérimental composé de multiples échantillons d’enfants roux en bas âge (entre 14 et 28 mois) à intervalles réguliers. Rien de bien scandaleux jusque ici me direz-vous, seulement les choses se corsent avec les propos de Linda Hardrict, responsable du projet scientifique au sein du pôle recherche, rapportés par le New York Times (28/03/2011) : « La mise en évidence, au niveau infra-génomique, du développement du gène récessif MC1R (mélanocortin-1-receptor) sur le chromosome 16, permettra, à terme, l’élaboration d’un antigène [vaccin] permettant de créer une réaction immunitaire positive contre cette pathologie dérivative d’un dysfonctionnement mélaninique que certains de mes collègues nomment la rouquinitude ». Vous avez bien lu : noyé sous un jargon médical, l’objectif est clair, créer un vaccin destiné à « guérir » les roux de leur soi-disant maladie ! Délires de savants fous ? Même pas. Les résultats de l’étude ont étés publiés dans la prestigieuse revue scientifique Nature, dont la rigueur et le sérieux ne laissent malheureusement peu de doutes quand à la véracité de la découverte.
00:02 Publié dans Actualité | Tags : vaccin contre roux, scandale, new-york times, recherche médicale, linda hardrict, eugénisme, savants fous, ginger and proud, progrès scientifique, université boston, intégriste religieu, fox news, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (25)
samedi, 19 mars 2011
La science-fiction c’est fantastique !

« Houla, non ! Pas la science-fiction. C’est que des histoires de soucoupes volantes pour ados attardés. Je préfère Le Monde de Narnia et son univers fantastique ». Après avoir légitimement traité votre interlocuteur de rabouin et lui avoir claqué le museau à grand coup de pelle, vous pourrez lui expliquer calmement que quitte à ne pas aimer, de bon droit, tel ou tel genre littéraire, d’avoir, au moins, la décence de ne pas les confondre tout en portant des jugements hâtifs à leur encontre. Vous pourrez ensuite enterrer vivant cet adorateur de Narnia avec ladite pelle car, tout de même, faut pas pousser...
Vous voulez en savoir plus ? Suivez le guide.
12:52 Publié dans Littérature | Tags : science-fiction, fantastique, fantasy, merveilleux, cyberpunk, utopie, contre-utopie, steampunk, imaginaire, space opera, pierre versins, narnia, harry potter, loup-garou, vampire, robot, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 07 mars 2011
30 petites pages…

Plus d’un million d’exemplaires vendus ! Voila le record qu’a atteint le petit ouvrage de Stéphane Hessel paru à l’automne dernier. Indignez-vous !, car c’est de lui qu’il s’agit, est le phénomène littéraire de ce début d’année, suscitant des réactions passionnées dans la presse, les éditoriaux, les blogs, des débats enflammés chez les intellectuels, les journalistes, les hommes politiques, etc. C’est sur cet emballement médiatique que je voudrais m’attarder cinq minutes. Non pas pour en faire une critique de la sphère journalistique (bien incapable j’en suis), encore moins pour vous donner ma propre opinion car, voyez-vous, je n’en ai, à propos dudit ouvrage, proprement aucune ! Premièrement parce que je ne l’ai pas lu, deuxièmement parce qu’inondé sous le flot d’articles favorables (ou non) au livre en question j’ai ressenti la curieuse impression de le connaître par cœur, davantage que ceux l’ayant parcouru minutieusement. Un peu à la manière de ces films surexposés médiatiquement qui nous procure la sensation de les avoir visionnés dix fois sans pourtant en avoir aperçu le moindre bout de pellicule. Parce que la démocratie se fonde en partie sur le conflit et que la France est loin d’être la dernière à ce petit jeu, il me semblait intéressant de vous livrer une liste non exhaustive (Dieu merci !) des différentes positions recueillies sur le Net ces derniers mois autour de ce livre de trente-trois pages seulement. Pourquoi ? Parce que le débat, fut-ce t-il explosif, est un signe de bonne santé démocratique. Et celui qui s’articule autour du dernier essai de Stéphane Hessel en est une preuve flagrante.
23:29 Publié dans Actualité | Tags : 30 petites pages, stéphane hessel, débat, conflit, littérature, alain finkielkraut, philippe boggio, surlering, pierre assouline, pierre cormary, elisabeth lévy, maëster, eric le boucher, presse, slate, marianne, sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 01 mars 2011
Radiohead : envers et contre les masses.
Radiohead : envers et contre les masses.
Critique à l’usage du plus grand nombre.
Chez l’EPICier, on aime Radiohead. En tout cas, j’aime Radiohead. Je fais partie de ces snobs prosélytes qui vous cloueraient au pilori si vous aviez le malheur de dire que Radiohead c’est « surfait », « chiant » ou encore « geignard ». Toute sortie d’album a valeur d’événement pour moi. C’est comme ça. Sur demande spéciale, voici une critique du Radiohead nouveau, mais qui prend le parti de s’adresser aux néophytes comme aux fans. Histoire de laisser aux critiques tout-puissants des grands noms de la presse rock leurs petits pré-carrés, eux qui voient dans le blog la démocratisation – et donc la mise à mal – de leur métier.

Le dernier album de Radiohead, The King of Limbs, est sorti le 19 février et a pris tout le monde de court. Aucune promotion. Aucun signe annonciateur. Rien. Peu surprenant toutefois, puisque le groupe a toujours fonctionné sur le contrepied, musical comme commercial. In Rainbows, ça vous dit quelque chose ? Un vrai doigt d’honneur à l’industrie musicale : un album disponible en téléchargement sur le site du groupe trois mois avant sa sortie chez les disquaires, à un prix fixé par l’acquéreur, la gratuité en option. Fort de sa réputation et de ses deniers, le groupe en écoula 3 millions de copies en 10 mois. Comme disent les américains : bravo.
15:15 Publié dans Actualité, Musique | Tags : album, analyse, colin greenwood, critique, ed o'brien, jonny greenwood, nouvel, phil selway, radiohead, the king of limbs, thom yorke, adrien simonnot, chezlepicier | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 19 février 2011
De l’immortalité

Lançons-nous d’emblée dans le vif du sujet, dont le titre, d’un pompeux emprunté aux Lumières, vous à sans doute mis l’eau à la bouche (ou alors je n’y comprends rien à la psyché humaine).
Bref ! L’immortalité disais-je donc !
Depuis toujours, l’homme rêve d’être immortel ! Les religions ont d’ailleurs toutes capitalisées sur ce fantasme, que ce soit par la réincarnation, ou encore l’immortalité de l’âme - j’en passe et des meilleurs - afin de nous rassurer (et de nous manipuler, les deux étant complémentaires).
Mais voilà qu’un pavé atterrit dans la mare aux canards avec l’apparition, en 2002, d’un groupe scientifique appelé SENS (Stratégies for Engineered Negligibles Senescence) dont le projet n’est, ni plus ni moins « l’extension radicale de l’espérance de vie humaine », avec pour objectif ultime, son immortalité (du moins temporelle).
13:37 Publié dans Littérature | Tags : de l’immortalité, sens, vladimir skulachev, immortels, highlander, maxime bost | Lien permanent | Commentaires (6)









