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dimanche, 23 mai 2010

Deux ans ! Merci à vous tous !

 

 

 

150 000 visites en deux ans, 265 articles, et 944 commentaires ! Soit plus de 250 visites par jour et 7500 par mois ! Merci à vous !


De nombreux passages en une du post, et deux en une de rue 89, voici les statistiques alors que nous fêtons la deuxième bougie de mapausecafe.net !

 

Ainsi, nous avons démarré ce blog le 23 mai 2008 avec Alexis, depuis Sylvain est devenu rédacteur réguilier et nous avons aujourd’hui de nombreux auteurs qui publient de temps à autre des articles, merci à eux !

Un grand merci en particulier à Sylvain pour ses nombreux articles, un énorme merci à Alexis sans qui le design du blog et son existence même n'aurait pas pu être possible !

 

Mais ce sont vous les lecteurs que nous tenons à remercier en priorité ! sans vous  et vos 150 000 visites en deux ans nous n’aurions jamais pu continuer ! Alors Merci à tous, et rendez-vous bientôt pour de nouvelles chroniques, un changement de design, et sans doute un élargissement de notre nombre d’auteurs. Si cela vous intéresse alors rien de plus simple : mapausecafe@gmail.com !

 

Mapausecafeinement votre !

 

 

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mercredi, 19 mai 2010

De part et d'autre de l'Atlantique (IV)

Chapitre 4

 

J'y étais, ma vieille valise à la main, celle que ma grand-mère avait si gentiment ressortie du grenier avant de rejoindre les ancêtres dans le caveau familial. La ville et ses immeubles se dressaient là, devant moi. En quelques minutes, mes espoirs s'étaient envolés. Une lourdeur vint se loger dans ma poitrine au point de me paralyser. Londres me regardait. J'entendais son rire narquois qui s'amplifiait. Je ne voyais plus que des jambes, des longues, des fines, portant des jeans ou des collants. Elles passaient toutes plus vite les unes que les autres, pas une ne s'arrêtait. Puis le noir.

 

Je me réveillai dans un endroit sombre, éclairé par une simple lampe à  huile dont la mèche s'éteindrait surement peu après la levée du jour. L'homme assis à mes côtés dégageait une odeur acre et m'observait comme une bête curieuse.

 

- Oh toi, ça ne va pas ! Tu veux une clope ?

J'attendis un instant que son halène fétide cesse de me tourner la tête pour lui prendre la dernière cigarette de son paquet de Marlboro.

 

Nous nous sommes quitté sans même avoir échangé plus de mots. Je ne l'ai pas revu. Je m'en moquais. J'aime ces gens qui ne te posent pas de question, qui ne te demandent pas d'où tu viens et surtout où tu vas.

 

Où j'allais ? Moi-même je n'en avais pas la moindre idée. Je ne savais plus ce que j'étais venu chercher dans cette capitale britannique. Autour de moi les gens marchaient vite, couraient presque pour sauter dans le métro. Je les retrouvais. Toujours ces mêmes hommes et femmes, si beaux, si actifs, si pressés d'accomplir leur devoir quotidien.

 

Après de longues pérégrinations dans le centre de Londres, je m'attablai dans un café à l'enseigne défraichie. Deux hommes seulement étaient entrain de jouer aux échecs. Ils avaient l'allure typique des joueurs de poker qui passent leurs nuits autour de la table à espérer empocher des liasses de billets qui leur permettraient d'offrir un beau collier à leur épouse qui les attendait patiemment à la maison. Je commandai un sandwich au jambon et une Guinness, puis pris le journal posé sur la chaise voisine.

 

Avec les quelques livres que j'avais en poche, je pu me payer une chambre d'hôtel le temps de trouver un endroit où m'installer. Finalement c'était peut-être simplement parce que je n'avais pas le courage de repartir. J'approchais maintenant de la trentaine. Mes parents avaient cessé de me parler tout pendant que je ne trouvais pas de femme avec qui me marier et fonder cette charmante petite famille qu'on attendait.

 

Mes amis eux étaient tous de beaux parents, attentionnés et occupés par la vie familiale et ne trouvaient plus intéressant de fréquenter un trentenaire célibataire, fumeur et buveur de bière. Je ne voulais pas de leur vie aseptisée, maîtrisée, programmée. Je n'hésitais pas à répondre par la négative lorsqu'on me demandait si j'avais une petite amie. Je n'étais pas bien fier, peut-être envieux parfois.

 

Allongé  sur mon lit, le regard dirigé vers le plafond tel un adolescent rêveur voulant s'isoler de tout ce qui l'entoure. Je pensais à Rosie. Je pensais à ses petites fesses rondement serrées dans son jean. Je voyais sa poitrine s'avancer lentement vers moi. Mon sexe se dressait sous les draps. Ce n'était pas désagréable. C'était tout. Rosie ne viendrait pas, je ne toucherais pas son corps, je ne caresserais pas ses seins, je ne baiserais pas ses lèvres.

 

Elsa Massart

 

mardi, 11 mai 2010

Mise en abyme comic

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Comique, certes, mais sanglante également. Vous l'aurez deviné, Kick Ass est au menu aujourd'hui. Encore un film de super-héros inspiré d'un comic-book ? Oui et non. Si c'est bien à une adaptation d'un comics de Mark Millar & John Romita Jr. (2008) que nous avons affaire, point de véritable super-héros ici. C'est même tout le propos de ce long-métrage de Matthew Vaughn, déjanté et ultraviolent (classé Restricted aux Etats-Unis), mettant en scène une remarquable auto-ironie désabusée sur le monde de l'imaginaire adolescent. Le tout porté par une bande originale décapante (Stand Up et Omen de Prodigy vont résonner longtemps).

 

Dave Lizewski (Aaron Jonhson) est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d'incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom - Kick-Ass - se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n'a qu'un seul problème : Kick-Ass n'a pas le moindre superpouvoir... Il fera pourtant la rencontre de trois autres super-héros également déterminés à faire régner la justice.

 

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mercredi, 28 avril 2010

De part et d'autre de l'Atlantique (III)

Chapitre 3


Outrepassant ma volonté, j'ai ouvert les yeux. Faisant fi des rideaux d'une moitié amoncelés et de l'autre brutalement étendue, la lumière pénétrait le salon, bondissait des murs aux vases, des vases au plafond, puis vers la télévision ; du plafond vers les CD' retournés, de la télévision vers le pied de la lampe et ainsi de suite jusqu'à former, dans une toile instantanée de rayons parcourant le salon aussi vite que l'espace, un nuage d'intensité exogène s'incrustant entre les paupières, pour tirailler le nerf optique puis tous les autres jusqu'au réveil aussi difficile soit-il.

 

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vendredi, 23 avril 2010

Blast Up !

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A l'occasion de la sortie de leur dernier album, Rise Up, revenons, un tant soit peu, sur l'un des meilleurs groupes de rap américain de la décennie 90 : Cypress Hill. Le trio de Los Angeles prouve une nouvelle fois, à l'instar des Beastie Boys, que leur rap est bien plus rock que bon nombre de nouvelles formations « pop-rock » pauvrettes et gentillettes, et bien moins bling-bling que la plupart des rappeurs nouvelle génération. Ils seront, d'ailleurs, présent au Rock-en-Seine 2010.

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lundi, 19 avril 2010

Désillusions retrouvées

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Cela faisait longtemps ! Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu un film nous embarquer avec brio dans un déluge de destins croisés, tous aussi dramatiques les uns que les autres. Il faut remonter au sublime Magnolia de Paul Thomas Anderson pour se remémorer une telle maîtrise du sujet. Mais point de Los Angeles sous une pluie de grenouilles, ici. Ajami est un thriller se déroulant dans le quartier éponyme et cosmopolite de Jaffa, non loin de Tel-Aviv. Aux commandes le juif israélien Yaron Shani (également interprète de Binj le cuistot) et le chrétien palestinien Scandar Copti (à gauche sur la photo suivante) signent une œuvre noir, au terme de laquelle on se demande à quoi se rattacher pour avancer sans lâcher prise.

 

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lundi, 05 avril 2010

De part et d'autre de l'Atlantique (II)

Chapitre 2


Je vis dans un appartement sur la Cooper Street. En ces lieux et depuis leur construction du début des années cinquante, la modernité ne transpire plus et tout contrôle de sécurité ménagère dument diligenté aurait contraint tout occupant de cet immeuble, eut égard à son statut dans le règne capitaliste immobilier, à fuir en catastrophe devant les décrets de rénovation inévitablement onéreux ou un fatal verdict de démolition irrévocable.

 

La fiche-suivi de cette résidence devait s'être égarée dans les réseaux de classification de l'agence de prévention des risques en logement collectif de l'État de Pennsylvanie. Depuis lors, chacune des stratégies d'amélioration esthétique des couches superficielles de chacun des appartements - et conséquemment du miens - participaient à s'isoler de l'univers des vermines électriques et autres infections tubulaires, laissant les lions propriétaires et autres hirondelles précaires dans une ignorance relative, source de quiétude imparfaite acceptable jusqu'au lendemain mais redoutable demain.

 

Rapide topographie. L'entrée de ce trois pièces ce fait par la principale, le salon. Ameublement standard, sofa de couleur beige au centre ; dernière le bureau et son enchevêtrement organisé ; devant, une table basse et brune ; autour, trois autres fauteuils, quelques plantes, des livres sur les étagères de bois naturel et quelques autres éparses, sur le ces mêmes sofa et table basse. Une télévision, discrète dans l'un de coins rendue incapable de se relier au câble et simplement résolue à aspirer des VHS ou autre DVD pour nous en incruster la rétine de scènes classiques ou cracher, sans grande responsabilité de sa part, quelques un des navets ignominieusement produits. C'est selon la sélection.

 

Sur les murs quelques reproductions, en deçà de l'une d'entre elles une chaine stéréo et sur celle-ci, quelques CDs dont l'écoute m'est conseillée par William, plus qu'un simple disquaire mais pas suffisamment  un ami.

L'autre demie partie de l'appartement est occupée par la chambre - description inutile - de là, accessible sur la gauche et, au fond toujours sur la gauche, par la cuisine, éclairée comme le salon, blanche, petite table de bois en bordure de fenêtre, trois chaises dans la même veine, les deux mastodontes électroménagers installés une fois et comme inamovibles.

 

Les murs de briques peinturlurés de blanc, façon rapide, intemporelle, économique et passe-partout - surtout de locataire en locataire - étaient perforés de fenêtres à guillotines. Les deux du salon comme celle de la cuisine donnaient sur la Dead end Davis partagée avec l'ancien centre de dépôt de pneu de camion pour le marché nord-est américain et son mur de briques naturellement rouges à l'extérieur mais salies par les temps industriels et le désintérêt de ses contemporains. Au dessus, le ciel aujourd'hui supportable ; à gauche et de mieux en mieux avec l'extraction du buste par la fenêtre, la Cooper Street ; juste ici, à droite, l'escalier inusité de fer rouillé qui, de réputation, mène jusqu'au toit.

 

Bertrand Colin

 

jeudi, 01 avril 2010

Le mariage homosexuel autorisé en France.

Le mariage homosexuel autorisé en France.

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C’est un grand succès pour toutes les associations LGBT (lesbiennes, gays bi trans) de France et tous les couples homosexuels !

 

Hier, l’assemblée nationale par 277 voix contre 248 voix contre cette loi et 52 abstentions, l’hémicycle autorise enfin les couples homosexuels à se varier.

Grand projet social du programme de Nicolas Sarkozy, la loi est finalement passé en second retour après un vote contre le 15 janvier dernier.

 

C’est une nouvelle merveilleuse pour nous, nos actions et nos campagnes sont enfin récompensées ! Plus fort que 1981 (ndlr : l’arrêt de la considération comme une maladie mentale) la France s’ouvre enfin à une société plus juste et rétablit de ce fait la différence fondamentale entre les homosexuels et les hétérosexuels.

 

Noel Mamère qui on s’en souvient tous, avait célébré illégalement un mariage à Bègles, salue lui aussi ce vote et expliquait ce matin à RTL qu’il s’agissait là d’un réel progrès pour les milliers d’homosexuels vivant en France.

 

Pourtant pour Catherine Trippon la présidente du LGBT de France rien n’est acquis, il faudra environ 4 mois pour voir sortir le décret d’application et plusieurs autres mois pour que les mairies mettent en place des cérémonies spéciales adaptées à la population gay et lesbienne.

 

En effet, la loi permet d’ores et déjà que les homosexuels se marient, mais interdit encore la publication de ces mariages dans le journal. Rien n’est fini donc concernant le rétablissement en tant que citoyen de première zone de milliers de personnes, mais nous sommes sur la bonne voie.

 

Le blog : www.gayclic.com annonçait ce matin dans un communiqué spécial «  la loi nous autorise enfin à divorcer comme les autres » montrant là qu’avec le mariage, ce n’est pas que pour le meilleur ! De nombreux gays y verront sans doute là une nouvelle façon de vivre, plus hétéro centré puisqu’il semble que ça soit le modèle dominant affirmait Bartholomé Girard Président de Sos Homophobie !

François Fillon a prévu dans son décret d’application, l’établissement d’une commission spéciale pour le mariage homosexuel et sa définition.

 

Le texte doit encore passer devant le conseil constitutionnel qui pourrait bien juger celle-ci « anticonstitutionnelle » la constitution ayant été faite en 1958, et l’homosexualité étant interdite formellement dans ce texte «  chapitre 85 alinéa 5 paragraphe 2 »… mais le conseil des sages pourrait être indulgent avec cette anomalie législative, puisque plusieurs sages sont eux-mêmes homosexuels ouvertement…

 

Plus de 150 000 demandes de mariages homosexuels existent à l’heure actuelle, la prochaine étape sera-t-elle l’adoption d’enfants autorisé ?

 

 

lundi, 29 mars 2010

De part et d'autre de l'Atlantique (I)

Chapitre 1


Huit heures. Notre assistante de direction du service commande et achat, déléguée à la stimulation de la compétitivité du personnel, nous avance, présentation informatique soignée à l'appui, les résultats des achats de la semaine précédente et les objectifs de celle qui commence.

 

Elle porte toujours le même tailleur noir et le même chemisier blanc de qualité supérieure. Celui du lundi matin repassée la veille au soir tout en récitant encore le contenu de sa présentation à son animal vautré dans le canapé et lâchant à l'occasion quelque hum ou simili.

 

Elle nous prodigue les conseils, chaque semaine novateurs dans leur formulation, pour - sensiblement - améliorer de quelques faibles parts de pourcentage le chiffre de nos commandes.

 

Je vois les treize premières minutes péniblement s'écouler sur le cadran du poigner.. Je tente encore une foi d'écouter son discours. Si ce n'est la volonté pugnace de légitimer son poste, rien que nous ne sachions déjà.

 

Huit heure quatorze. Réaction extraordinaire à la récurrence des quotidiens ordinaires. Je sors, me dirige vers l'ascenseur. J'appuie sur le bouton d'appel, il vient. Pas assez vite. Je veux sortir, maintenant. Je prends les escaliers, je les dévale deux par... quatre à quatre. Dans le hall, le gardien comme et pour toujours, végète devant son écran persuadé de l'importance de sa mission.

 

Je sors, vite. Sur le trottoir, je regarde : des voitures polluantes et des passants incommodés circulent vers leur ordinaire mission quotidienne. Je n'en ai plus. J'inspire profondément. Une voiture démarre, je tousse.

 

Il fait frais, je m'en rends maintenant compte. Je ferme ma veste et remonte le col. J'avance.

 

Bertrand Colin

 

lundi, 22 mars 2010

Illustration de la semaine !

Dans le cadre de l'ouverture de "Crime et Châtiment" au Musée d'Orsay, et à la "lumière" de faits divers...

 

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Ce qui fait le crime? L'assassin, la Justice,
La parole, l'abysse guettant sous l'interstice?

If the criminal's culprit, what makes him wrong?
The crime, the judge, words, does a murder belong?

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et suite du fil de l'info sur http://telex.blog.lemonde.fr


Bonne semaine  à vous,
tOad