vendredi, 18 juin 2010
De part et d'autre de l'Atlantique (V)
Chapitre 5
Au bout de quelques mois, je commençais à apprécier la vie londonienne. J’avais rencontré quelques personnes avec qui passer un peu de temps. Je vivais à présent dans un appartement bien situé en centre-ville. Madame O’Connell, la gardienne de mon immeuble, me faisait un grand sourire chaque fois que je rentrais chez moi. Nos échanges n’allaient pas au-delà, je ne comprenais pas un traitre mot de ce qu’elle me disait. Elle était partie de sa province irlandaise et avait emménagé à Londres dans les années 80. Je n’avais jamais eu la curiosité de lui demander la raison de son départ. Elle ne semblait pas parler beaucoup avec les Anglais, d’où son accent à couper au couteau.
20:58 Publié dans Littérature | Tags : de part et d'autre de l'atlantique, chapitre 5, londres, vicky, elsa massart | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 juin 2010
Con comme un ballon

« Pour empêcher les peuples de raisonner, il faut leur imposer des sentiments » Honoré de Balzac
Un mois ! Un putain de long mois à subir la frénésie footballistique à travers le monde en général et en France en particulier. L'omniprésence dans les médias ne fait que commencer, car c'est quasiment toute la société qui va encourager 22 millionnaires en short jusqu'au 11 juillet. C'est parti pour la Coupe (im)monde de foot. Dieu que cela va être long !
Un mois où toute l'actualité internationale, politique, culturelle, artistique, sera remplacée par le récit quotidien des résultats à décortiquer, des performances footballistiques ou sexuelles de tel ou tel joueur, des chances de victoire (truquée ou non) de tel ou tel pays, du décompte du nombre de comas éthyliques autour des stades et du nombre de partouzes putes/coke de telle ou telle équipe. Quel beau programme ! Et tout le monde est à l'unisson derrière les bleus. Rappelons-nous le propos Philippe Val il y a 12 ans qui reste d'actualité : « Le sport est un tel outil de démagogie que pratiquement aucun homme politique n'échappe à la contrainte de faire semblant de s'y intéresser. La plupart des intellectuels, écrivains, journalistes, philosophes, sociologues, se gardent bien de « risquer de se couper des masses », en osant soumettre en tant soit peu à la critique l'histoire du sport d'aujourd'hui : celle de la réussite à tout prix, de l'écrasement du faible, de la réussite obscène du vainqueur, de cet ultralibéralisme dont crève le monde ».
Vous l'aurez compris, je fais partie de cette misérable, obscure, malfaisante et ultra minoritaire secte qui ne supporte pas tout ce qui touche, de près comme de loin, au football. Une secte dont les membres sont exclus, blâmés, mis au ban de la société, bref ce ne sont pas des gens fréquentables. Mais, en réalité, je ne hais pas le foot (j'aime même le sport de temps en temps pour le plaisir), c'est juste que je m'en fous à un point, vous ne pouvez pas imaginez. Et bien, figurez-vous que c'est mal vu ! Ne pouvant pas m'exiler pendant un mois sur Mars, je vais essayer de m'isoler, tant bien que mal, du délire collectif. Mais avant cela autant tenir mon rôle de rabat-joie professionnel jusqu'au bout, quitte à être affubler de l'insulte démagogique de « mépriser le peuple », sous prétexte de ne pas applaudir à cet abrutissement médiatico-publicitaire, à cette anti-culture, à ces réussites idiotes, à ces fortunes injustifiables, à ce culte du corps hystérique....
02:04 Publié dans Actualité | Tags : con comme un ballon, sylvain métafiot, coupe du monde, football, violence, dopage, dictatures, tyrans, trucage, haine, fifa, racisme, horreur footballistique, corruption | Lien permanent | Commentaires (22)
lundi, 07 juin 2010
La Démobilisation politique

Résumé exhaustif du livre collectif La Démobilisation politique, réalisé sous la direction du rechercheur Frédérique Matonti et avec la participation, entre autres, de Bastien François, Julien Fretel, Bernard Pudal, Jean-Baptiste Legavre, Jean-Babriel Contamin, Annie Collovald...
Le choc du 21 avril 2002 aurait été, selon les commentaires de l'époque, le fruit d'un vote massif en direction du populisme d'extrême-droite et d'extrême-gauche. Mais ces réactions à chaud sont contestables car elles relèveraient d'un retour à l'orthodoxie sur le mode du nouvel électeur rationnel mais plutôt méchant, et non plus intelligent comme dans les années 1980, dépassant les sociologies déterministes. Pourtant, ces approches oublient tout le travail de mobilisation participant à la légitimation des systèmes politiques. De fait, ces mécanismes de mobilisation politique semblent grippés (intermittence des votes, non-inscription, baisse du nombre de militants, coupure entre professionnels politiques et profanes, etc.) et il conviendrait de parler de démobilisation politique. La légitimité du système politique et la capacité des individus à s'y orienter seraient remises en questions. Il conviendrait donc de ne pas couper l'électeur de son environnement politique et social et de proposer une vision large de la démobilisation politique.
12:54 Publié dans Actualité | Tags : la démobilisation politique, sylvain métafiot, frédérique matonti, science politique, crise de la représentativité, 21 avril 2002, crise de la droite, crise du pc, vote réapproprié, populisme, bastien françois, julien fretel, bernard pudal, jean-baptiste legavre | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 02 juin 2010
Dur d'être une femme à Hassi-Messaoud
Le communiqué des associations et ligues des droits humains algériennes [regroupant le Réseau Wassila, ADPDF (Association pour la défense et protection des droits des femmes), AEF (Association pour l'émancipation des femmes), APF (Association du planning familial), ANADDE, ATUSTEP, Amusnaw, AVIFE (Association d'aide aux victimes de violence, femmes et enfants), CIDDEF (Centre d'information et de documentation/Droits des femmes et des enfants), Collectif des femmes du Printemps noir, Djazairouna, FEC (Femmes en communication), Femmes PLD, LADDH (Ligue algériennne de défense des droits des hommes), LADH (Ligue algérienne des droits des hommes), RACHDA, SOS Femmes en détresse, Tharwa Fatma N'Sumer] réalisé le 13 avril 2010 à Alger et recueilli sur le site ProChoix parle de lui-même :

"Halte à la « fatalité » de la terreur à l'encontre des femmes de Hassi-Messaoud
La Constitution algérienne consacre la sécurité des citoyennes et des citoyens. L'Algérie a ratifié la Convention sur l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, la Convention contre la torture et autres peines et traitements cruels ou dégradants, la Déclaration sur l'élimination des violences faites aux femmes.
Au nom de ces principes, nous sommes profondément choqués par la nouvelle tragédie vécue par des femmes venues de différentes régions d'Algérie travaillant et vivant dans des habitations précaires à Hassi-Messaoud, une des villes les plus sécurisées du pays.
Le martyre qu'elles viennent de subir est la répétition macabre des événements de 2001 : un sinistre 13 juillet 2001, une horde de 300 hommes armés attaquent une centaine de femmes et leur font subir les pires atrocités - un véritable lynchage - dans le quartier d'El-Haicha, à Hassi-Messaoud.
Nous tenons d'abord à exprimer à ces nouvelles victimes notre solidarité, notre indignation et notre émotion face aux actes barbares que des criminels déchaînés commettent sans répit en venant et revenant plusieurs nuits de suite, depuis quelques semaines, sur les lieux de leurs forfaits.
Juillet 2001 ... Mars 2010 Même lieu. Mêmes agressions. Même type d'agresseurs lâches et cyniques, provoquant des actes méticuleusement organisés, donc mûrement prémédités sinon commandités. Même type de scénario d'horreur où les criminels regroupés et encagoulés terrorisent chacune des victimes parce que isolées et sans défense. Même type de violences extrêmes où la rapine, les injures et la torture visent à humilier et à réduire à néant les femmes en tant que telles. Même volonté par la valeur exemplaire de tels actes de terreur de dissuader toutes les femmes d'exercer librement leur droit au travail où que ce soit sur le territoire national et de les punir parce qu'elles vivent seules.
Au-delà du constat horrifié, de la condamnation des criminels et de la compassion pour les victimes, nous tenons aussi à souligner le caractère particulier de ces expéditions punitives qui rappellent, étrangement, non seulement les événement de 2001, mais aussi toutes les autres agressions depuis vingt ans dans différentes régions d'Algérie (Ouargla, Remchi, Bordj, Tebessa...). Elles rappellent étrangement, hélas, les viols collectifs des femmes par les terroristes - ce crime contre l'humanité, tâche noire qui a mis en péril notre avenir et celui de toute la société. Il s'agit donc d'une violence systématisée, construite, structurelle, orchestrée - autant d'éléments de gravité supplémentaire.
En effet, cette répétition et continuité d'actes odieux à l'encontre des femmes qui semblent se perpétuer comme une 'fatalité'n'est possible que parce qu'en 2001 le traitement de l'affaire de Hassi Messaoud s'est réduit à une parodie de justice reléguant cette tragédie au rang de vulgaire fait divers. Cette répétition et continuité d'actes intolérables ne sont possibles que par la complicité et le silence des institutions et des autorités locales, mais aussi par le laxisme de la société. D'ailleurs, l'absence de réaction citoyenne et de médiatisation de cet événement est frappante et inquiétante. Cette répétition et continuité de crimes contre l'humanité ne sont possibles que par l'impunité dont bénéficient les agresseurs contre les femmes. Cette répétition et continuité de violation des droits de la personne humaine ne sont rendues possibles que par l'absence de l'Etat et des institutions censées protéger les citoyennes et les citoyens.
Est-ce que cela signifie qu'aucune femme ne peut se sentir en sécurité dans son propre pays et qu'aucun citoyen n'est protégé par la loi ? C'est pourquoi, encore une fois, nous dénonçons avec force ces crimes, et interpellons les pouvoirs publics pour qu'ils réagissent en urgence, en assurant la protection de ces femmes victimes encore sous le coup de la menace quotidienne, et leur prise en charge globale (médicale psychologique, sociale et juridique). Nous sommes déterminés à soutenir toutes ces femmes victimes d'agressions inacceptables."
Sylvain Métafiot
17:54 Publié dans Actualité | Tags : algérie, alger, sylvain métafiot, calvaire, tortures, lynchage, associations et ligues des droits humains algériennes, violences, misogynes, macabre, laissées pour mortes, intégristes, hassi-messaoud, prochoix | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 23 mai 2010
Deux ans ! Merci à vous tous !
150 000 visites en deux ans, 265 articles, et 944 commentaires ! Soit plus de 250 visites par jour et 7500 par mois ! Merci à vous !
De nombreux passages en une du post, et deux en une de rue 89, voici les statistiques alors que nous fêtons la deuxième bougie de mapausecafe.net !
Ainsi, nous avons démarré ce blog le 23 mai 2008 avec Alexis, depuis Sylvain est devenu rédacteur réguilier et nous avons aujourd’hui de nombreux auteurs qui publient de temps à autre des articles, merci à eux !
Un grand merci en particulier à Sylvain pour ses nombreux articles, un énorme merci à Alexis sans qui le design du blog et son existence même n'aurait pas pu être possible !
Mais ce sont vous les lecteurs que nous tenons à remercier en priorité ! sans vous et vos 150 000 visites en deux ans nous n’aurions jamais pu continuer ! Alors Merci à tous, et rendez-vous bientôt pour de nouvelles chroniques, un changement de design, et sans doute un élargissement de notre nombre d’auteurs. Si cela vous intéresse alors rien de plus simple : mapausecafe@gmail.com !
Mapausecafeinement votre !

17:12 Publié dans Actualité | Tags : deuxième année, anniversaire, mapausecafe a deux ans ! | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 19 mai 2010
De part et d'autre de l'Atlantique (IV)
Chapitre 4
J'y étais, ma vieille valise à la main, celle que ma grand-mère avait si gentiment ressortie du grenier avant de rejoindre les ancêtres dans le caveau familial. La ville et ses immeubles se dressaient là, devant moi. En quelques minutes, mes espoirs s'étaient envolés. Une lourdeur vint se loger dans ma poitrine au point de me paralyser. Londres me regardait. J'entendais son rire narquois qui s'amplifiait. Je ne voyais plus que des jambes, des longues, des fines, portant des jeans ou des collants. Elles passaient toutes plus vite les unes que les autres, pas une ne s'arrêtait. Puis le noir.
Je me réveillai dans un endroit sombre, éclairé par une simple lampe à huile dont la mèche s'éteindrait surement peu après la levée du jour. L'homme assis à mes côtés dégageait une odeur acre et m'observait comme une bête curieuse.
- Oh toi, ça ne va pas ! Tu veux une clope ?
J'attendis un instant que son halène fétide cesse de me tourner la tête pour lui prendre la dernière cigarette de son paquet de Marlboro.
Nous nous sommes quitté sans même avoir échangé plus de mots. Je ne l'ai pas revu. Je m'en moquais. J'aime ces gens qui ne te posent pas de question, qui ne te demandent pas d'où tu viens et surtout où tu vas.
Où j'allais ? Moi-même je n'en avais pas la moindre idée. Je ne savais plus ce que j'étais venu chercher dans cette capitale britannique. Autour de moi les gens marchaient vite, couraient presque pour sauter dans le métro. Je les retrouvais. Toujours ces mêmes hommes et femmes, si beaux, si actifs, si pressés d'accomplir leur devoir quotidien.
Après de longues pérégrinations dans le centre de Londres, je m'attablai dans un café à l'enseigne défraichie. Deux hommes seulement étaient entrain de jouer aux échecs. Ils avaient l'allure typique des joueurs de poker qui passent leurs nuits autour de la table à espérer empocher des liasses de billets qui leur permettraient d'offrir un beau collier à leur épouse qui les attendait patiemment à la maison. Je commandai un sandwich au jambon et une Guinness, puis pris le journal posé sur la chaise voisine.
Avec les quelques livres que j'avais en poche, je pu me payer une chambre d'hôtel le temps de trouver un endroit où m'installer. Finalement c'était peut-être simplement parce que je n'avais pas le courage de repartir. J'approchais maintenant de la trentaine. Mes parents avaient cessé de me parler tout pendant que je ne trouvais pas de femme avec qui me marier et fonder cette charmante petite famille qu'on attendait.
Mes amis eux étaient tous de beaux parents, attentionnés et occupés par la vie familiale et ne trouvaient plus intéressant de fréquenter un trentenaire célibataire, fumeur et buveur de bière. Je ne voulais pas de leur vie aseptisée, maîtrisée, programmée. Je n'hésitais pas à répondre par la négative lorsqu'on me demandait si j'avais une petite amie. Je n'étais pas bien fier, peut-être envieux parfois.
Allongé sur mon lit, le regard dirigé vers le plafond tel un adolescent rêveur voulant s'isoler de tout ce qui l'entoure. Je pensais à Rosie. Je pensais à ses petites fesses rondement serrées dans son jean. Je voyais sa poitrine s'avancer lentement vers moi. Mon sexe se dressait sous les draps. Ce n'était pas désagréable. C'était tout. Rosie ne viendrait pas, je ne toucherais pas son corps, je ne caresserais pas ses seins, je ne baiserais pas ses lèvres.
Elsa Massart
02:10 Publié dans Littérature | Tags : de part et d'autre de l'atlantique, chapitre 4, elsa massart | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 11 mai 2010
Mise en abyme comic

Comique, certes, mais sanglante également. Vous l'aurez deviné, Kick Ass est au menu aujourd'hui. Encore un film de super-héros inspiré d'un comic-book ? Oui et non. Si c'est bien à une adaptation d'un comics de Mark Millar & John Romita Jr. (2008) que nous avons affaire, point de véritable super-héros ici. C'est même tout le propos de ce long-métrage de Matthew Vaughn, déjanté et ultraviolent (classé Restricted aux Etats-Unis), mettant en scène une remarquable auto-ironie désabusée sur le monde de l'imaginaire adolescent. Le tout porté par une bande originale décapante (Stand Up et Omen de Prodigy vont résonner longtemps).
Dave Lizewski (Aaron Jonhson) est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d'incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom - Kick-Ass - se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n'a qu'un seul problème : Kick-Ass n'a pas le moindre superpouvoir... Il fera pourtant la rencontre de trois autres super-héros également déterminés à faire régner la justice.
00:50 Publié dans Cinéma | Tags : kick ass, super-héros, comics, adaptation, comic-book, humour, hit-girl, big-daddy, ultraviolent, matthew vaughn, mark millar, john romita jr., sylvain métafiot | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 28 avril 2010
De part et d'autre de l'Atlantique (III)
Chapitre 3
Outrepassant ma volonté, j'ai ouvert les yeux. Faisant fi des rideaux d'une moitié amoncelés et de l'autre brutalement étendue, la lumière pénétrait le salon, bondissait des murs aux vases, des vases au plafond, puis vers la télévision ; du plafond vers les CD' retournés, de la télévision vers le pied de la lampe et ainsi de suite jusqu'à former, dans une toile instantanée de rayons parcourant le salon aussi vite que l'espace, un nuage d'intensité exogène s'incrustant entre les paupières, pour tirailler le nerf optique puis tous les autres jusqu'au réveil aussi difficile soit-il.
00:16 Publié dans Littérature | Tags : de part et d'autre de l'atlantique, chapitre3, londres, london, histoire, bertrand colin | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 23 avril 2010
Blast Up !

17:05 Publié dans Musique | Tags : cypress hill, rise up, blast up, hih-hop, young de, mike shinoda, everlast, b-real, sen dog, dj muggs, macabre, tête de mort, sylvain métafiot, cimetière | Lien permanent | Commentaires (1)
lundi, 19 avril 2010
Désillusions retrouvées

Cela faisait longtemps ! Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu un film nous embarquer avec brio dans un déluge de destins croisés, tous aussi dramatiques les uns que les autres. Il faut remonter au sublime Magnolia de Paul Thomas Anderson pour se remémorer une telle maîtrise du sujet. Mais point de Los Angeles sous une pluie de grenouilles, ici. Ajami est un thriller se déroulant dans le quartier éponyme et cosmopolite de Jaffa, non loin de Tel-Aviv. Aux commandes le juif israélien Yaron Shani (également interprète de Binj le cuistot) et le chrétien palestinien Scandar Copti (à gauche sur la photo suivante) signent une œuvre noir, au terme de laquelle on se demande à quoi se rattacher pour avancer sans lâcher prise.
19:45 Publié dans Cinéma | Tags : ajami, scandar copti, yaron shani, polar, proche-orient, palestine, quartier, violence, drogue, amour, gangs, flics, sylvain métafiot, voyous | Lien permanent | Commentaires (0)









