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vendredi, 11 juin 2010

Con comme un ballon

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« Pour empêcher les peuples de raisonner, il faut leur imposer des sentiments » Honoré de Balzac

 

Un mois ! Un putain de long mois à subir la frénésie footballistique à travers le monde en général et en France en particulier. L'omniprésence dans les médias ne fait que commencer, car c'est quasiment toute la société qui va encourager 22 millionnaires en short jusqu'au 11 juillet. C'est parti pour la Coupe (im)monde de foot. Dieu que cela va être long !

 

Un mois où toute l'actualité internationale, politique, culturelle, artistique, sera remplacée par le récit quotidien des résultats à décortiquer, des performances footballistiques ou sexuelles de tel ou tel joueur, des chances de victoire (truquée ou non) de tel ou tel pays, du décompte du nombre de comas éthyliques autour des stades et du nombre de partouzes putes/coke de telle ou telle équipe. Quel beau programme ! Et tout le monde est à l'unisson derrière les bleus. Rappelons-nous le propos Philippe Val il y a 12 ans qui reste d'actualité : « Le sport est un tel outil de démagogie que pratiquement aucun homme politique n'échappe à la contrainte de faire semblant de s'y intéresser. La plupart des intellectuels, écrivains, journalistes, philosophes, sociologues, se gardent bien de « risquer de se couper des masses », en osant soumettre en tant soit peu à la critique l'histoire du sport d'aujourd'hui : celle de la réussite à tout prix, de l'écrasement du faible, de la réussite obscène du vainqueur, de cet ultralibéralisme dont crève le monde ».

 

Vous l'aurez compris, je fais partie de cette misérable, obscure, malfaisante et ultra minoritaire secte qui ne supporte pas tout ce qui touche, de près comme de loin, au football. Une secte dont les membres sont exclus, blâmés, mis au ban de la société, bref ce ne sont pas des gens fréquentables. Mais, en réalité, je ne hais pas le foot (j'aime même le sport de temps en temps pour le plaisir), c'est juste que je m'en fous à un point, vous ne pouvez pas imaginez. Et bien, figurez-vous que c'est mal vu ! Ne pouvant pas m'exiler pendant un mois sur Mars, je vais essayer de m'isoler, tant bien que mal, du délire collectif. Mais avant cela autant tenir mon rôle de rabat-joie professionnel jusqu'au bout, quitte à être affubler de l'insulte démagogique de « mépriser le peuple », sous prétexte de ne pas applaudir à cet abrutissement médiatico-publicitaire, à cette anti-culture, à ces réussites idiotes, à ces fortunes injustifiables, à ce culte du corps hystérique....

 


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Coups de crampons capitalistes

 

Le secteur du foot ? Blanchiment d'argent, corruption, trafic d'influence, fraude fiscale, trucages du nombre d'entrées dans les stades, paris arrangés, etc. Le crime organisé est avide des 13,8 milliards d'euros qui transitent au sein des échanges européens du ballon rond. Le Gafi (Groupe d'action financière de l'OCDE chargé de lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme) affirme, dans un rapport de 2009 : « Les clubs de foot sont effectivement considérés par les criminels comme de parfaits vecteurs de blanchiment ».


Rappelez-vous, le mondial de 1998 avait coûté 10 milliards de francs (98 millions de francs pour rénover le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, à titre d'exemple) sans aucune retombées économiques positives pour la France. Il est illusoire de croire que les manifestations sportives génèrent des créations d'emplois (La France a plus consommée en 2000 qu'en 1998), ou des effets touristiques (du fait d'un encadrement militaire et policier constant du territoire). Selon une étude menée par des analystes de la Bank of America, les pays qui organisent une Coupe ont en moyenne une croissance économique inférieure au rythme habituel : 2,3 % l'année des matchs, 3,1 % le reste du temps. On minore les travaux et on majore les rentrées touristiques attendues.

 

Seuls les consortiums de réalisation (les grandes entreprises de bâtiment), les partenaires officiels du Comité d'organisation de la Coupe du monde et les « top sponsors » de la Fédération internationale de football y trouveront leur compte financier. La dette des pays organisateurs augmente à chaque fois et le peuple n'y gagne rien. Par exemple, le pays qui a l'équipe la plus prestigieuse au monde, le Brésil, est aussi celui dont un quart de la population est sans ressources, 15 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique, 500 000 jeunes se prostituent pour manger. La Coupe du monde sud-africaine coûtera, au bas mot, 10 milliards d'euros. Dans un pays où le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté a doublé entre 1998 et 2008. Moins on a de pain, plus on de jeux.

 

On serait tenté d'affirmer que les retombées économiques profitent uniquement aux marchands de télés, aux vendeurs de pizzas et à SOS femmes battues.

 

Et on continue à prétendre que le foot est bon pour l'économie...

 

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FFF : Foot, Fric et Foutage de gueule

 

Il paraît même que, selon notre bon Sarkozy 1er, le mondial sera la réponse à la crise économique. Ce sont les chômeurs, les travailleurs pauvres, les sans-papiers, les infirmères, les étudiants précaires, les travailleurs sociaux, les étrangers, les endettés, qui doivent exulter de joie ! Le salaire des joueurs de foot n'est pourtant, ni plus ni moins, qu'une insulte aux travailleurs ordinaires ayant parfois du mal à joindre les deux bouts. Ce qui ne les empêche pas d'idolâtrer des crétins gagnant 625 000 euros mensuels (Thierry Henry au FC Barcelone), l'équivalent du salaire de 300 profs. Mais plutôt que des intellectuels, les ados préfèrent avoir des dopés (rappelez-vous de Barthez, Lama, Guérin, Pouget, Maradona) plein aux as comme modèles, dont Djibril Cissé incarne la quintessence du m'as-tu-vu bling-bling, imbu de sa personne, instable, violent, et on passera les détails.

 

Autre fait amusant : la FIFA et la Fédération française de foot ne reconnaissent pas les chartes internationales contre le dopage. A grandes doses d'érythropoïétine (EPO), de salbutamol, d'amphétamines, de bêtabloquants ou de cocaïne les footballeurs se droguent autant, si ce n'est plus, que les cyclistes mais à cause de la performance et de l'argent on ferme les yeux ! Cela peut pourtant entraîner des crises cardiaques, des insuffisances rénale ou respiratoire, des dérèglements hormonaux et neurologiques, des embolies pulmonaires, etc. Les stéroïdes anabolisants ont des conséquences cardio-vasculaires (se retrouver à 30 ans avec les artères d'un malade de 80 ans). Comme le révèle l'urgentiste Patrick Pelloux : « En Italie, du fait de l'affaire des « veuves du Calcio » en 2003 (femmes de joueurs morts), on a découvert qu'un footballeur italien est deux à dix fois plus malade que le reste de la population à cause, entre autres, de sclérose en plaques, de cancers, de pathologie hormonale... »


Les joueurs prennent de la créatine pour avoir le courage de distraire des cons, quand les supporters prennent de la bière (Le fanzine skin du pitbull kop de Serge Ayoub s'appelait Pour le prix d'une bière) pour avoir le courage de regarder des abrutis.

 

Par ailleurs, chaque année, des centaines de petits brésiliens ou africains sont vendus à des clubs européens pour des prix misérables. Le foot adopte les mêmes règles que le marché prédateur où la compétition règne en maitre. Heureusement, l'association Foot solidaire aide les jeunes footballeurs venant d'Afrique dupés par des escrocs qui, après leurs avoir fait miroiter gloire et fortune, les livrent à l'indifférence et au cynisme des clubs, puis à la rue. Une forme d'esclavage moderne qui permet, au passage, de dépouiller des familles africaines de milliers d'euros pour rien.

 

Et on continue à répéter que le foot est bon pour l'éducation...

 

 

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Violence et xénophobie, les deux mamelles du foot

 

Le supporteur moyen, formaté pour se couler dans la mécanique de l'extrême droite pourra devenir au mieux un beauf raciste, au pire un néonazi militant et meurtrier. Après tout, un supporter, c'est comme un fan des « 2 Be 3 » avec des fumigènes. Mais pas que... Fumigènes puissants, stylos lance-fusées, barres de fer, parapluies à bout pointu, cocktails Molotov, couteaux, explosifs maisons, font partie de la panoplie du supporteur, au même titre que les écharpes ou le bob à la con. Lors de la « tragédie de Sheffield » en 1989, lorsque 94 personnes sont mortes, écrasées par la foule contre des grilles, les hooligans ont pissé sur les victimes et agressé des ambulanciers. Le stade ultime de la baston est la guerre. C'est ainsi qu'un des meneurs hooligans serbes est aujourd'hui recherché pour crimes de guerre.

 

Le foot consacre une régression politique majeure, mélange d'un prétendu apolitisme politique et d'un véritable chauvinisme régional et national. Depuis des années, l'extrême droite tente d'infiltrer les stades : le National Front (groupuscule néonazi) est fortement implanté à Chelsea, Manchester, Leeds, West Ham ; Ordine Nuovo (Ordre nouveau) chez les « ultras » italiens ; les Ultrassurs franquistes du Real Madrid ; les Brigadas Blanquiazules de L'Espagnol de Barcelone, etc.

 

Racisme et foot ne font donc souvent qu'un. Les slogans antisémites fleurissent au milieu de croix gammées et celtiques. Les électeurs du Front National doivent se sentir minables lorsqu'ils entendent les cris de singes, les jets de bananes et les saluts hitlériens dans les tribunes du PSG ou de la Lazio de Rome. Pour le kop de Boulogne, ça donne « Paris-Saint-Germain aryen », ou « Pas de sang-mêlé au PSG », ou encore « Le Pen président ». Pour les ultras de l'Inter de Milan quand l'épuipe joue contre Naples : « Napolitains, vous êtes pires que des Noirs » ou « Hitler, pas seulement les Juifs : les Napolitains ». Les hooligans de Chelsea préfèrent « Il n'y a pas de noir sur l'Union Jack, que les bâtards aillent se faire enculer ailleurs » ou «  Les casseurs de youpins de Chelsea arrivent pour nettoyer le monde ». Chez les supporteurs belges et hollandais on a le plaisir d'entendre « La douche aux yiddish ». En Hongrie, l'ancien entraîneur international Kalman Mezoly, questionné à propos des joueurs Noirs à répondu : « Ils sont à peine descendus des arbres ».


C'est dans et autour d'un stade de foot que se cristallise tous les antagonismes et les rancœurs, exacerbant le caractère psychologique de masse réactionnaire. Si l'ONU est là pour arrêter les guerres, la FIFA est là pour les commencer à grands coups de ratonnades, de ratiches concassées, de fémurs broyés et de morts.

 

Et on continue à sermonner que le foot promeut la tolérance et combat le racisme...

 

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Les tyrans sur le terrain, les droits de l'homme sur le banc de touche

 

Le foot rapproche. C'est vrai ! Ce sport permet de rassembler les régimes politiques les plus respectueux des libertés fondamentales : l'Arabie Saoudite, l'Iran (les femmes ont le droit de jouer au foot, mais elles doivent porter un short de la tête aux pieds), la Colombie, le Maroc, le Nigeria, le Paraguay, la Tunisie, la Serbie, etc. Petit retour dans le temps : en 1934 le mondial de l'Italie mussolinienne devait « montrer à l'univers ce qu'est l'idéal fasciste du sport ». L'affiche officielle représentait un footballeur le bras tendu. En 1938 c'est la France qui organisa la Coupe du monde : l'Allemagne nazie participe contrairement aux Juifs, exclus.

 

Le Chili du général Pinochet participa aux qualificatifs pour la compétition mondiale de 1974 dans le Stade national qui était une prison géante où la torture et les assassinats politiques étaient monnaie courante. Lors de la Coupe du monde en Argentine en 1978, la junte dictatoriale tortura et tua 8000 opposants politiques, pendant que les supporters aboyaient dans les stades. Et le régime de Videla a continué pendant cinq ans durant (on recensera 15 000 disparus). Cela permet de conforter les régimes dictatoriaux sous le paravent de la compétition sportive universelle.

 

Aucun doute que si la Corée du Nord gagne le Mondial 2010 elle deviendra une resplendissante et paisible démocratie soucieuse des droits de l'homme. Le pays de Nelson Mandela va devenir la vitrine de la bonne conscience propagandiste d'Etats peu fréquentables. Comme le dit le journaliste Gérard Biard « Le sport est le meilleur allié des tyrans, qui coupent les mains des écrivains mais jamais les pieds des footballeurs ». Pour revenir à l'Afrique du Sud, afin de rendre les villes du foot plus présentables, des dizaines de milliers de gueux ont été déplacés de force. Tout comme les millions de réfugiés zimbabwéens faisant tache dans le paysage : le 12 janvier 2010, 39 d'entre eux ont été dégagés par la police alors qu'une partie était des malades faisant la queue devant la CMM (Mission méthodiste) pour recevoir des soins.

 

Et on continue à déclamer que le foot favorise la démocratie...

 

 

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La santé sévèrement taclée

 

Le foot rend-il con ou faut-il être préalablement con pour faire du foot ? Eternelle question à laquelle la science apporte une nouvelle pierre. Tout d'abord, la radiologue Taina Autti et son équipe d'Helsinki ont découvert, grâce à des scanners, que 73 % footballeurs étudiés avaient des trous dans le cerveau : de l'eau remplaçait les neurones et la myéline manquait. Contre 25 % pour les non-sportifs étudiés. Une autre étude menée par Adrienne Witol (Institut de technologie de Floride) montre que les footballeurs ont des déficits d'attention, de concentration et un moins bon « fonctionnement intellectuel général » en passant des tests mentaux. Le neuropsychologue Erik Matser (Université de Rotterdam) affirme que « Si vous avez fait mille têtes dans une saison, il y a une forte corrélation avec des problèmes de mémoire ». Alf Thorvald Tysvaer, du département de neurochirurgie de l'université d'Oslo remarque 35 % d'électro-encéphalogrammes anormaux chez les footballeurs contre 12 % chez les autres.

 

La cause ? Le fait de frapper le ballon avec la tête. En effet, recevoir un ballon de 400 g à 80 km/h équivaut à un coup de boule dans un platane. Bang ! Un million de neurones en moins ! Et cela plusieurs fois par match, plusieurs centaines de fois par an, et plusieurs milliers de fois dans une carrière ! Quand on entend un footballeur parler on ne pas douter du résultat de ces études scientifiques. A quand des pensions d'invalidité aux footballeurs pour maladie professionnelle ?

 

Question écologie, les émissions de CO2 du Mondial devraient être deux fois plus importantes que celles des JO de Pékin en 2008. Dorah Nteo, directrice du DEAT (Department of Environmental Affairs and Tourim) affirme, d'ailleurs, que « L'empreinte écologique sera environ neuf fois supérieure à celle du Mondial allemand ».


Et on continue d'affirmer que le foot est bon pour la santé...

 

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Tenez, quelques petits exercices pour finir : comparer le nombre de joueurs de foot que vous connaissez à celui de poètes ou scientifiques ; le temps passé devant un match et celui à lire un bouquin, le temps passé à manifester une victoire dans la rue et celui à manifester pour des raisons politiques et sociales, etc. En parlant de bouquin, je me souviens d'un passage fameux du livre de Théo Diricq, Encore un jour sans massacre, qui tombe à point nommé : « Je déteste le sport, parce que c'est la glorification du vide. Et on voudrait nous faire croire que c'est porteur de valeurs ou même d'une « philosophie », alors que c'est la seule discipline, avec peut-être la guerre, qui réunit des dizaines de milliers de personnes décidant d'être stupide au même moment ». Qu'il est bon d'être misanthrope parfois.

 

Mes biens chers frères et sœurs de la secte anti-foot, il ne nous reste plus qu'à prier pour que l'équipe française se rétame le plus tôt possible, lors de cette grande messe sportive, afin de calmer les ardeurs de nos concitoyens défoncés à la Kronenbourg. Domenech a intérêt à être à la hauteur de sa réputation de branque. Car une société qui n'a plus que le foot à proposer comme facteur d'espoir, comme modèle d'intégration et comme perspective d'ascenseur social est une société qui a un sérieux problème. Mais vous ne connaissez pas la meilleure ? On remet le couvert lors de l'Euro 2016 ! Les footeux français en mouillent d'avance leur slip bleu-blanc-rouge...

 

Concluons par les derniers vers d'un poème humoristique de Cavanna (dont j'emprunte le titre) à l'époque du mondial 1998 :

« Le ballon est con.

Le ballon rend con,

Con comme un ballon

Tout rond. »

 

 

Sylvain Métafiot

 

A lire : Libre arbitre, Dominique Paganelli

Comment peut-on être sportif, Pierre Bourdieu

L'idéologie du sport en France depuis 1880, Michel Caillat

L'illusion sportive, sociologie d'une idéologie totalitaire, Fabien Ollier

Le stade barbare, Marc Perelman

Le sport contre les peuples, Robert Redeker

Le sport est-il inhumain ?, Robert Redeker

Ni Dieu ni foot, hors-série Charlie Hebdo mai-juin 2010

L'horreur footballistique, hors-série Charlie Hebdo 1998

 

 

Commentaires

 

Du pur bonheur en barre ! Merci mille fois pour cet article au combien intéressant, et malheureusement tellement vrai ! Et en plus leurs ballons ne sont pas même pas équitable !!!

 

Bravo Sylvain ! C'est délicieusement bon à lire et je m'y retrouve parfaitement.

Belle performance !

Bonne poursuite de vacances !

Yvan.

 

Je t'aime !

 

Tu vois que tu n'es pas tout seul Sylvain ! Y'a tout plein d'anti-foots avec toi ! Personnellement j'essaie de me soigner, pas évident quand on a baigné dedans depuis sa plus tendre enfance...

 

Et oui, il y a plein de monde pour mépriser le peuple XD

 

Je crois que la plus grosse part de démagogie se trouve dans cet article...entre mauvais foie, mensonge, exagération, amalgame foireux...y'a du niveau...!!

Vive le FOOT et le GRAND CAPITALE !

 

Pas autant de niveau que celui de ton orthographe mon cher Pedro/Alexis !
Hé hé hé

Toujours sur le même thème, plusieurs liens vers des articles plus sérieux seront bientôt à votre disposition via le site La Vie des Idées.

Mais mon foie y survivra-t-il ?

 

Pourquoi je comprends rien au commentaire d'Alexis ?

 

Pourquoi vous appellez Pédro " Alexis " ? et pourquoi on comprend rien à son commentaire ?

 

Parce que c'est un Alexis de ma connaissance et non l'un des créateurs du site.

Et, je vous rassure, il est normal de ne rien comprendre à ce qu'il raconte.
Cela a toujours été le cas, et nombreux sont ceux, dieux ou simples mortels, à avoir essayé de déchiffrer les étranges hiéroglyphes qui peuplent ses commentaires, ses textos ou ses murs Facebook, mais tous s'y sont cassés les dents.

Pour paraphraser Doc Brown : après les voyages temporels et les femmes, Alexis B. est le 3ème mystère de l'Univers.

 

MDR...excuse moi c'est vrai j'ai oublié un "e" à "mauvais" et un "s" à deux noms pluriels et j'ai mis un "e" à "foi"...c'est vrai que cela empêche la compréhension de mon commentaire...après si c'est des attardés que j'ai en face j'y peux pas grand chose..mais je vous rassure vous pouvez vous soigner !

Je préfère être un mystère de l'univers qu'un banal homme comme on en voit partout !

 

Mon pauvre ami incompris par tous ! Allez courage !

 

Nice website.

 

Nos prières ont été entendus frères ! La France à perdue !

P.S : Alexis, on ne dit pas "c'est des attardés", mais "ce sont des attardés". L'effort est là incontestablement mais t'es un peu court sur les finitions...

 

Hey ! de passage sur le blog, je vois plein de commentaires ci-dessus d'un certain "alexis"... mais qui cet Alexis n'a rien à voir moi à part le prénom :)) Moi je suis l'ex-membre de MPC... Je tiens à préciser quand même ^^

Pour parler davantage de l'article, je crois que certains doivent fêter l'élimnation de l'équipe de France ! haha

 

Très extrême ton avis sur la coupe du monde... Comme tout évènement, qu'il soit culturel (fête de la musique), politique (manifestations, contre sommet...), sportif .., il y a et il y aura toujours une minorité pour foutre la merde. Et comme toujours, c'est la minorité qu'on voit. Je suis pas fan de foot, mais je pense qu'en tant que française, ou même juste en tant qu'être humain ça permet de se rassembler, de s'unir tous derrière son pays. C'est un moment plutôt chaleureux. Après il y aura toujours des gens qui en profiteront pour boire, taper les gens, dégrader les infrastructures.. Mais ça c'est la société d'aujourd'hui, ce sont des idiots, c'est sûr, mais c'est pas le foot qui en est responsable.
Après là où il y a un véritable problème c'est la place que cela prend dans les médias.. Mais là encore, y a pas que le foot.. En France, dès qu'il y a le moindre évènement susceptible d'éviter des sujets sensibles, on en parle pendant des jours ! Et on oublie l'essentiel...

Je finirai juste sur une petite citation d'un certain prof de CI : "Le foot, c'est peut-être ce qui permet d'éviter la guerre en Europe, car il permet aux pays de s'affronter entre eux".

Sinon ton blog est vraiment pas mal,

Bonne continuation

 

En effet, cher frère Marc, nos analphabètes nationaux ont enfin quittés cette stupide compétition mondiale. Domenech soit loué !

Ne t'inquiète pas Alexis D., j'avais précisé plus haut que tu n'avait rien à voir avec l'autre lèche-cul zarkozyste et champion de la mauvaise foi, j'ai nommé Alexis B. alias Pedro.

Merci pour tes encouragements Amélie. Loin de moi l'idée d'être un extrémiste mais l'espace insupportable qu'occupe le foot en cette période me pousse à jouer le rabat-joie de façon exponentielle.
Quand au foot facteur de catharsis permettant d'éviter les guerres, cela ma parait assez naïf quand on songe aux conflits se déroulant avant, pendant et après toute compétition sportive. Le fait que des dictatures soient admises dans le cercle footballistique n'adoucit pas leurs rapports belliqueux avec leurs voisins, ni leurs actes barbares sur leur propre population.



Finissons par une série d'articles du site La Vie des Idées consacrée à L'Empire du foot :
http://www.laviedesidees.fr/+-L-empire-du-foot-+.html

"La Coupe du Monde de football est le spectacle le plus médiatisé qui soit, l’événement planétaire par excellence. La Vie des Idées propose une série d’articles destinés à comprendre les raisons de cet empire toujours plus étendu.

Prendre la Coupe du Monde de football comme objet de réflexion ne va pas sans difficulté. C’est, au moins, être confronté à un double obstacle.

Passionnel d’abord : car la Coupe du Monde, de l’enthousiasme fanatique au dégoût prononcé face à un spectacle auquel il est difficile de se soustraire, laisse rarement indifférent. Surinvesti, suscitant les émotions collectives les plus intenses, le football échappe à toute mesure.

Rationnel ensuite : la Coupe du Monde semble résister aux catégories figées qu’on lui applique afin d’en rendre compte. N’y voir, ainsi, qu’une caricature de la société du spectacle, n’est-ce pas risquer de se méprendre sur la nature du sport lui-même, qui, même savamment mis en scène, n’est jamais écrit d’avance et déjoue toute tentative de scénario ? N’y voir qu’un gigantesque marché, où les investissements économiques promettent des retombées financières sans égal, n’est-ce pas de la même manière réduire la portée d’un jeu dont les enjeux ne suffisent pas à troubler ce qui lui reste de légèreté ? Mais, renversant la perspective, n’y voir qu’une concurrence symbolique universelle, n’est-ce pas tomber dans un irénisme rêveur qui refuserait de constater que le monde reste divisé entre les nations ? N’y voir que le spectacle, grandiose, d’une égalité démocratique mondiale, où toutes les nations, soumises à la même règle, ne se distingueraient que par l’effort et le mérite, n’est-ce pas tomber dans l’illusion, peut-être savamment entretenue, que la division profonde qui sépare le Nord et le Sud n’existe pas — que la fiction démocratique est la démocratie, que la représentation de la réalité est la réalité ?

Une perspective trop radicale, à laquelle pousse la démesure du spectacle le plus médiatisé qui soit, laisse nécessairement dans l’insatisfaction. C’est l’empire du foot qu’on s’interdit peut-être alors de comprendre : la fascination qu’il exerce, l’universalité qu’il construit, les tensions qui le traversent. C’est à essayer de comprendre ce qui organise cet empire que ce dossier est consacré."

 

Bravo Sylvain, je me sens - seul avec mes Idées ....

La Fedé Fric Foutaise , je m'en contre Foot...

 

Merci pour ton commentaire mon cher Alco.

Tiens, tu mérite bien un peu de pub : http://alcoandco.com/

"Plaisir d'offrir, joie de recevoir, c'est cadeau du patron, c'est cadeau de la maison !"

 

Mais vous me faites trop rire ! Sacré Sylvounet va ! des poutoux pour toi !

 

Avec beaucoup de retard mais c'est tellement bon : http://odieuxconnard.wordpress.com/2010/06/11/le-football-explique-a-vos-meres/

 

Je suis tout à fait ok avec quasiment tout! Je vous aurais bien donné un j'aime de facebook, par contre je ne trouve pas le bouton!

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