Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 16 juillet 2008

Propagande

Avez vous la nouvelle campagne sur le pouvoir d'achat ?

Petite séance de rattrapage pour nos fidèles internautes (vidéo à la fin de l'article)...

 

De l'argent pour une pub censé nous indiquer que nous souffrons financièrement ? Maisà quoi sert donc cette campagne ?

Paradoxe, propagande, non foutage de gueule !!!

 

Dire que tous ces accros à Pernault, secret story et autres cerveaux avec du temps disponible goberont cette publicité désinformative très facilement !

 

Saviez vous par exemple que la remise exceptionnele nommé le paquet fiscal, aurait permis ; si on voulait partager cette somme ; un don exceptionnel de 230 euros par personne, (15 milliards d'euros divisé pr 65 millions d'habitants)

 

A choisir entre une pub vantant de magnifiques réformes étatiques et en cacher d'autres d'ailleurs et cette somme que choisiriez vous ?

Pourquoi ne parle-t-on pas des réformes qui font débat, la caution d'un mois au lieu de deux quelle avancée sociale fantastique !!!! Mais qu'en est il de la sécurité routière, de la santé, de la sécu, de la réforme du temps de travail et la mort annoncée des 35 heures, pourquoi ne parle-t-on pas des privatisations en tout genre et du désengagement de l'état ? quant au droit de grêve critiqué déjà par cet oiseau de malheur qu'est Pernault, ou bien  le service minimum ou encore la réforme houleuse de l'éducation, de la retraite (cotisations allongées...)

Et la réforme de la carte judiciaire, les nouveaux radars prévus, la détention préventive, la rétention de sureté, les obligations en terme de sécurité routière et le cout des amendes toujours plus élévés ?

Alors je ne parlerai pas de l'armée, gouffre financier et inutile. Idem pour la réforme du service publique, ou bien encore la politique internationale de ce cher Sarko !

Ne vous demandez vous pas pourquoi l'état fait cette pub ? Gagner l'opinion publique? Se vanter ? Faire patienter les gens parce qu'on se rend compte qu'on ne pourra pas tout faire et que ce que l'on a déjà fait on le fait mal ?

Enfin il faut rassurer les juilletistes et aoutiens il faut une rentrée scolaire et sociale sans encombre ! Pendant qu'on se baignera sr la cote d'azur, on devrait se dire : au moins Sarko ne nous oublie pas ! Rassurez vous il ne nous oublie pas, malheureusement !

Oh non, on ne vous oublie pas, la rentrée s'annonce chargée, amis vacanciers prenez un grand bl d'air frais, une bonne dose de soleil revitalisant et préparez vous la France d'en haut n'en a pas fini avec vous !

samedi, 12 juillet 2008

Les pléonasmes I

Cyclisme et dopage

En pleine période du Tour de France (crée en 1903), la question du dopage pointe toujours le bout de son nez. Cela semble une constante tant ce sport – loin d’être isolé – est composé de cyclistes chargés comme des mules par des docteurs maboule.



dimanche, 06 juillet 2008

Mugabe et le Zimbabwe

Mugabe a été réelu président du Zimbabwe, pays qu'il dirige d'une main de fer depuis plus de vingt ans...

050329mugabescampaignxdc4.jpg

Un  score de dictateur, puisqu'il a été élu avec près de 85 % des voix, mais pour autant est il plus facile pour la France et l'Occident en général de critiquer ce dictateur plutot que d'autres...

En effet Kouchner et les autres pays européens ont tous dénoncés une fraude éléctorale, un vrai scandale etc...

Mais n'oublions pas qu'il est facile de traiter ce dictateur de réel dictateur puisqu'il n'y a aucun enjeu économique ou politique avec lui!

Je crois qu'il y a un réel décalage, on critique d'un coté les dictateurs en soulignant leur coté anti démocrate par contre on ne dit rien sur la politique de la Chine, on s'escuse lors du passage de la flamme à Paris.

On accueille Kadafi qui n'est ni plus ni moins le même personnage sans coeur et sans honte que Mugabe...

On a des liens avec à peu près tous les pays sous le joug d'une dictature mais on n'ose pas leur dire...

Seulement là, cela risque maintenant d'avoir d'autres conséquences politiques. Primo notre très cher président y perd de sa crédibilité déjà bien entaché, deuxio la Chine qui a des liens avec le Zimbabwe ne s'est pas géné pour dire à la France et à l'Occident qu'elle n'avait rien à dire.

Enfin, l'union Africaine à précisé par son président, que Mugabe a été élu par le peuple et qu'il fallait arreter de sans arret dire que les peuples africains n'étaient pas assez intelligent pour choisir leur président...

Pour ma part je trouve cela hypocrite de la part de l'Occident, on critique les uns, on les dénonce, alors que d'autres (Kadafi,La Chine,etc...) on les accueille on leur fait des fleurs au nom de partenariat économiques et d'influence politique mondiale.

Qu'en pensez vous, faudrait il escuser certains dictateurs à cause de partenariats économiques et politiques ? La crédibilité de notre pays est remise en question...

 

 

15:04 Publié dans Actualité | Tags : dictature, mugabe, fraude | Lien permanent | Commentaires (1)

samedi, 05 juillet 2008

Problème de vocabulaire I

Le Libéralisme

 

A l’Heure où Olivier Besancenot est en train de créer un parti antilibéral fédérant les déçus de la gauche et de l’extrême gauche, le libéralisme semble être la cible à abattre. Le mal à éradiquer. Que ce soit au Journal Télévisé, dans les journaux, à l’université, à la radio, dans les discussions entre amis, la chose est entendue : on est soit libéral soit antilibéral mais jamais nuancé.

 

La difficulté de parler sereinement du libéralisme est que ce terme fut confisqué par la droite conservatrice dans une optique purement économique. Le libéralisme a commencé à se répandre à la fin du XVIIIe siècle avec les physiocrates et surtout avec Quesnay, pour qui la croyance en un ordre naturel voulu par Dieu engendre nécessairement la liberté économique. Cette doctrine dominera le monde économique jusqu’en 1914 et évoluera vers le néolibéralisme. Ainsi, est libéral celui qui est pour l’autorégulation du marché (la main invisible d’Adam Smith), le libre-échange à tout va, la non intervention de l’Etat dans l’économie (alors que les libéraux font intervenir l’Etat dans l’économie mais pour d’autres raisons), la suppression des monopoles publics par leur privatisation, la disparition des services de protection sociale et médicale, etcetera, etcetera. C’est vrai ! Mais, uniquement dans le sens ECONOMIQUE du terme. De fait, on pourrait lui opposer le Keynésianisme, l’alter-mondialisme, la décroissance, le communisme comme système économique global ou local.

 

montesquieu.jpg

Politiquement et philosophiquement, c’est une autre histoire. La doctrine libérale s’est forgée essentiellement au XVIIIe siècle pour s’opposer à l’absolutisme monarchique, mais sans pour autant reprendre à son compte les analyses relatives à la souveraineté populaire de Jean-Jacques Rousseau et leurs implications. Le libéralisme, tout comme l’individualisme et le matérialisme, sont des notions philosophiques issues des Lumières. Elles traduisent, respectivement, la diversité politique et la libre expression des opinions ; le respect des droits fondamentaux de l’homme et de ses libertés individuelles ; et le rejet de toute les croyances idiotes telles que la métaphysique, l’astrologie, les superstitions, les religions, au profit de l’acceptation du réel tel qu’il est et non tel que l’on voudrait qu’il soit. On se souvient du (mini) tollé lorsque Bertrand Delanoë déclara qu’il était libéral. Quoi ?! Et il se prétend socialiste ? Vendu ! Traître (tous les sociaux-démocrates sont des traîtres aux yeux des vrais « gauchistes ») ! Suppôt du grand capital ! Etc., etc. C’est oublier qu’il se déclarait libéral politiquement et hostile au dogmatisme du marché économique. En ce sens, tout démocrate qui se respecte est libéral - qu’il soit de droite ou de gauche - car : il doit obéir au principe de séparation des pouvoirs, théorisé par Locke et Montesquieu ; adhérer à la démocratie représentative et parlementaire, seul forme de démocratie permettant de donner fondamentalement le pouvoir au peuple et de le faire exercer par l’élite (l’élection servant de filtre et interdisant toute dictature abusive de la majorité populaire) ; l’Etat est soumis au droit, qui garanti à l’individu des droits et des libertés inaliénables, et notamment le droit de propriété.

 

Ne confondons donc pas (malgré quelques connexions) la doctrine économique de la libre entreprise, selon laquelle l’Etat ne doit pas, par son intervention, gêner le libre jeu de la concurrence, et la doctrine politique visant à limiter les pouvoirs de l’Etat au bénéfice des libertés individuelles et de la tolérance.

 

Sylvain Métafiot

11:14 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 02 juillet 2008

Libération de Ingrid Betancourt

Ingrid.jpgDépêche AFP non commentée :

La Colombie annonce la libération d'Ingrid Betancourt

BOGOTA — L'armée colombienne a libéré 15 otages, dont Ingrid Betancourt et trois Américains, otages des FARC. Le ministre de la Défense Juan Manuel Santos en a fait l'annonce mercredi lors d'une conférence de presse.

Information à confirmer bien sûr.

lundi, 30 juin 2008

Manifestation anti-fascisme à Lyon

Cet événement c’est déroulé à Lyon, 1er arrondissement, mercredi 27 février 2008 : la vigilance doit être permanente !

Bruno_Gollnisch.jpg« La jeunesse emmerde le Front National ! ». Mercredi soir l’excitation est à son comble impasse de Flesselles, dans le quartier de la Croix Rousse. Environ 150 personnes, jeunes en majorité, se pressent dans la rue étroite afin de perturber le meeting de Bruno Gollnisch, membre du Front National et député européen, qui vient apporter son soutien a quelques têtes de listes FN de Lyon. Mais la soirée ne se déroule pas comme prévue.

En effet, après s’être rassemblés au Jardin des plantes à 18h00, de jeunes gauchistes (dont certains étudiants à Lyon II) entament une marche en direction du meeting en clamant des slogans sans équivoque : « Le fascisme est une gangrène ! On l’élimine ou on en crève ! »; « Pas de quartier pour les fachos ! Pas de fachos dans nos quartiers !». Cette dernière phrase semble répondre à la provocation de Gollnisch d’organiser un meeting à la Croix Rousse. Le sang de certains habitants de ce quartier, dont quelques uns sont présents ce soir, n’a fait qu’un tour à l’annonce de cette nouvelle. « Ici c’est la Croix Rousse ! Vous ne serez jamais les bienvenus ! Jamais ! » lance l’un d’eux.

Arrivés dans l’impasse de Flesselles à 19h15, les manifestants occupent le carrefour afin d’empêcher quiconque de se rendre au meeting. Face à eux, des vigiles du Parti les toisent du regard. Pourtant, malgré la tension, l’ambiance est décontractée et festive : on boit, on rigole, on envisage des solutions de replis invraisemblables en cas de violence manifeste de la part des militants FN ou de la police. Cette dernière ne tarde pas à arriver, tout d’abord sous la forme de simples patrouilles, puis la BAC (Brigade Anti-Criminalité) les rejoint, suivis enfin, aux alentours de 19h50, des CRS. Ceux-ci se mettent « en position » dans la rue Ornano sans intervenir, faisant face aux manifestants qui continuent de clamer leurs slogans anti-fascistes.

Quelques altercations (sans gravité mais impressionnantes) entre des adhérents/sympathisants du FN s’ensuivent : un homme, d’âge mûr, se rendant au meeting sort un pistolet mais est rapidement maîtrisé et écarté, tandis qu’un autre, se jette au milieu de la foule prétextant qu’on l’a frappé. Si le Front National semble représenter le degré zéro de la politique, le talent de comédien de ses membres ou sympathisants est admirable.

Soudain, des exclamations et des applaudissements s’élèvent de la foule. L’objet de cet enthousiasme : une dame âgée crie de toutes ses forces « Le fascisme ne passera pas ! ». Le combat contre « la bête immonde » n’a pas d’âge.

arton377-190x186.jpg20h00, le meeting devrait déjà avoir commencé et de plus en plus de gens se pressent pour y assister. La police étant restée passive depuis, décide de les « protéger » en formant un couloir de CRS devant le bâtiment. En réaction, les insultes fusent du coté des manifestants : « La police protège le Front National ! » ; « Police partout ! Justice nulle part ! ». La tension monte d’un cran lorsque des jeunes adhérents du FN se mettent à répondre par des saluts nazis et des chants fascistes. Malgré quelques jets de bouteilles de la part de gauchistes énervés et enivrés par l’alcool, le statu quo est maintenu : chaque « camp » se dévisage tout en s’injuriant, le cordon de CRS posté au milieu.

La suite n’est qu’un défilé saccadé de personnes se rendant au meeting sous les sifflets et les huées des manifestants anti-fascistes et sous la protection de la police qui semble résolue à ce simple rôle, sans réelle volonté d’interpellation, même si six cars de CRS arrivent en renfort et que certains policiers tirent, sans raison apparente, sur les chiens de jeunes punks.

Le face-à-face dure jusqu’à 21h00, le temps que les jeunes se dispersent calmement non sans lancer quelques derniers « No pasaran ! » énergique.

 

Sylvain Métafiot

jeudi, 26 juin 2008

La fin de l’Europe ?

Les irlandais à 53% ont voté contre le traité de Lisbonne…

Pourquoi un tel vote…

 

D’abord on le sait l’Irlande n’a jamais été très pro européenne.Mais cela n’explique pas tout.

Face à la montée des crises en Europe continentale, et face à l’incertitude sur bien des points les irlandais ont eu sans doute peur.

 

Ce vote rappelle le vote Non des français en 2005. Ainsi à peine 3 ans après les non français et hollandais l’Europe retombe dans une crise…et mets à mal la crédibilité de Nicolas Sarkozy.

 

Personnellement je ne comprends pas pourquoi ce traité n’est pas décidé par les européens eux-mêmes.

Lorsque l’Europe et toutes ses éminences auront compris qu’on ne dirige pas l’Europe d’une main de fer, elle pourra se construire.

 

A quand une Europe sociale, a quand une Europe qui s’interesse plus à ce qui se passe dans ses pays qu’une Europe qui veut dominer internationalement le monde.

 

Le malheur de l’Europe et de nous puisque nous sommes tous européens c’est que nous refusons systématiquement une avancée.

Pour moi Lisbonne était une avancée, bien des points notamment sur l’économie et la vision libérale étaient à revoir, mais au moins ont aurait eu ça, puis beaucoup de points houleux de la constitution étaient enlevés.

 

Comment faire face à cette nouvelle crise, Bruxelles à déjà autorisé l’Irlande à se donner 6 mois pour refaire voter ses citoyens.

Bruxelles par contre n’a pas reconnu les problèmes du traité de Lisbonne, tout comme l’Irlande n’a pas su voir les avantages du traité.

 

Pour vous, quel est l’avenir de l’Europe ? Le voyez vous radieux comme lors du rapprochement Franco-Allemand au sortir de la guerre ou bien le voyez vous plutôt maussade et entrecoupé de crises internes et/ou externes ?


J'aimerai juste ajouter un petit avis personnel sur les médias, avez vous remarqué comme ce sujet a été soigneusement évité par les médias télé, alors qu'on avait fait énormement d'émission lors des deux non européens (français et hollandais) n'y a-t-il pas là une auto censure de la part des médias ?


Les européens ont le droit de s'interroger aussi sur leur avenir, et ont aussi le droit de voir et comprendre ce qui se passe hors de  leurs frontières...


Prospectus pour le Oui Européen             Prospectus pour le Non Européenpbp-lisbon-poster.jpg

FG.jpg