Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 01 avril 2014

Mécontent des résultats des municipales, le gouvernement annule les élections !

1er avril,sylvain métafiot,peuple,bertolt brecht,la solution,racisme,classes laborieuses,2005,référendum,jean-françois copé,jean roucas,wagner,najat vallaud-belkacem,gouvernement,didier reynaud,politique,élections municipales,fn,ump,ps,nazi,annule,mécontent,résultat,olivier py

 

Stupéfaction au sortir du second tour des élections municipales : profondément mécontent du score de la gauche et du fort taux d’abstention (36 %), le nouveau gouvernement de Manuel Valls, en accord avec les différents partis politiques de gauche, a décidé de frapper un grand coup en annulant les résultats du scrutin de dimanche soir !

Lire la suite

jeudi, 06 mars 2014

« Nous sommes en tête de toutes les villes de l’agglomération » : Interview de Jean-Paul Bret

 

Après Lyon le CLIC s’intéresse aux municipales à Villeurbanne, à tout seigneur tout honneur , nous commençons notre tour d’horizon  des candidats par le maire sortant Jean-Paul Bret. Pour l’interroger,Jean-Philippe Bonan et Sylvain metafiot du Forum de Lyon était accompagnés par Sébastien Gonzalves et Etienne Aazzab du Lyon Bondy blog. Comme toujours la technique était au main de Patrice Berger de radio Pluriel.

 

Vous pouvez écouter l’intégralité de l’entretien ici

 

M. Jean-Paul Bret vous êtes maire de Villeurbanne depuis 2001 et vous vous représentez pour un troisième mandat. Pourquoi repartez-vous une nouvelle fois en campagne ?

ps,villeurbanne,jean-paul bret,interview,municipales,2014,élections,politiques,villes,sécurité,vidéosurveillance,budget,impôts,lyon bondy blog,forum de lyon,radio pluriel,agglométation,tête,classement,roms,clic,entretien,sylvain métafiotJ’en ai envie. Il peut y avoir des hésitations et je suis quelqu’un qui doute ça fait parti de ma personnalité. Je me suis interrogé avant d’être à nouveau candidat. Et si je le suis à nouveau c’est aussi parce que je ne suis que maire de Villeurbanne, je ne cumule pas les mandats et je m’en honore un petit peu. En effet, en 2002 j’ai abandonné mon mandat de député [il ne s'est pas représenté aux élections législatives, NDLR] un an après que je sois devenu maire, je ne l’ai pas fait immédiatement en 2001 car vu le rapprochement du calendrier électoral il aurait été difficile de provoquer une élection partielle six mois avant le scrutin général. Je me suis donc appliqué à moi même avec ma propre déontologie la règle de non cumul des mandats un peu plus de dix ans avant la loi. J’ai eu l’avantage d’être parlementaire pendant deux mandats et cela m’a apporté un certain nombre de choses mais je ne voulais pas cumuler les deux fonctions.

 

Selon vous est-il possible de cumuler le mandat de maire et de député ?

Je ne dirai pas que c’est impossible car beaucoup l’ont fait mais, en revanche, ce n’est pas bien. Je ne veux pas porter de jugement moral mais il y a toujours un mandat que l’on fait moins bien, que l’on sacrifie même, lorsqu’on est maire d’une grande ville et que l’on cumule. Je conçois que ce soit différent quand on est maire d’une petite commune mais il est difficile de faire une différence constitutionnelle suivant la taille de la ville. Quand on est maire d’une grande ville on est un très mauvais parlementaire, on est très absent au Parlement. On s’y rend quelque fois quand il y a des sujets qui intéressent les députés-maires. Prenez Gérard Collomb, il dit lui-même qu’il est peu assidu au Sénat ; il est présent quand on parle de Lyon. Quand on est sénateur c’est bien d’être au Parlement quand on parle de sa ville mais c’est une conception du mandat qui est restrictive et qui peut même poser question par rapport à la démocratie.

Lire la suite

mercredi, 23 octobre 2013

En attendant la Cérémonie

En attendant la Cérémonie, Bertrand Colin, ecosocialisme, Lyon, politique,PS, Verts,

Défiance politique et abaissement démocratique et collectif ; crise économique, chômage et pouvoir d’achat ; pression sur les ressources environnementales, rareté voire pénurie. Les problèmes de notre société sont depuis longtemps analysés et débattus, et cette mécanique constamment ressassée, qu’ils en deviennent des éléments de connaissance assez banals.

 

À tel point, que si leur compréhension était l’apanage de quelques experts académiques puis cathodiques, les associations, les collectifs, d’abord, s’en sont emparés pour interpeller, mobiliser et proposer. À tel point persistants et récurrents ces problèmes et leurs débats, que si les sociologues et les économistes les ont compris bien avant tout le monde parce qu’ils ont passé le plus clair de leur temps à les décortiquer, le citoyen – lambda comme on dit – a quelque peu rattrapé son retard. Et si plus d’un million de personnes – dont un dernier quarteron de politiques rabougris à l’esprit républicain ramassé en peau de chagrin –  en viennent à soutenir le bijoutier de Nice, au dépend des principes cardinaux de justice qui sont des piliers de notre contrat social ; il y en a d’autres, tellement d’autres, que les politiques auraient tort de mésestimer.

Lire la suite

mardi, 25 novembre 2008

ça sent le sapin !!

4ee57y42.jpg

 

Non rassurez vous on ne va pas parler de Noël approchant à grande vitesse, les médias s'en chargent pour nous... On va plutôt parler de la mort annoncée du PS.

Les primaires nous on montré tout ce que l'on ne voulait pas voir dans la vie politique française.

Hamon-Hollande-Aubry-Delanöe-Royal et toute la clique (j'allais dire incapables) n'ont pas su sortir le P.S. de la crise interne, préférant se contenter de lutter pour une prise de pouvoir (inutile presque) du parti !

Le PS, grand absent de l'actualité (j'allais dire grand absent tout court) depuis la déroute de Royal (oui avouons le c'était une déroute); est sous les feux de la rampe, pour des tristes raisons. (signalons au passage, Ségo n'a jamais reconnu publiquement sa défaite)

Dans la suite de l'article retour sur la plus grande crise du PS...

Lire la suite

samedi, 22 novembre 2008

Le paradoxe du vote

paradoxe-du-vote.jpg

Préférer celui que l’on aime le moins, éliminer celui que l’on préfère !


En ces temps d’élections socialistes, un petit paradoxe électoral auquel les candidats et les électeurs ne songent pas assez.
Trois candidats se présentent à une élection : A, B et C. Des sondages font apparaître que A est préféré à B, B préféré à C et C préféré à A. Impossible ? Non. C’est en cela que consiste le paradoxe du vote dit encore de Condorcet (c’est ce mathématicien et philosophe qui l’a mis au jour le premier).


Normalement, les préférences sont transitives : si je préfère Rembrandt à Rubens et Rubens à Raphaël alors je préfère Rembrandt à Raphaël. L’ordre du pouvoir est également transitif : si le Président de la République a autorité sur le ministre et le ministre autorité sur le préfet, alors le président de la République a autorité sur le préfet. Mais il arrive que cet ordre soit violé. On l’a observé dans certaines relations entre animaux. Une poule dominante donne des coups de bec (sans en recevoir) à la poule dominée. Soit un trio de poules : Cocotte, Coquette et Caquette. Cocotte becquette Coquette laquelle becquette Caquette. Mais celle-ci becquette Cocotte : les relations de domination forment ici une boucle au lieu de constituer une chaîne, comme on aurait pu s’y attendre.


Condorcet a découvert que, si lors d’un vote le nombre de possibilités est supérieur à deux, alors on peut se retrouver devant ce résultat paradoxal : le candidat C préféré au candidat A alors même que A est préféré à B et B de C. C’est pour éviter un tel lézard que les démocraties modernes ont imaginé leur mode de scrutin (l’uninominal à deux tours ou la proportionnelle coupent court au paradoxe du vote). Cela dit, aucun système de choix collectif n’est parfaitement équitable.


Finissons sur une remarque intrigante et amusante des guignols de l’info à propos des résultats des élections du PS du 1er tour : « 25% de Bertrand Delanoë + 24% de Martine Aubry = 34%, tandis que chez Ségolène Royal 29 + 0 ont fait 43 ! » La logique des électeurs est parfois plus que paradoxale…

 

051-vote-sanction_1205107288.gif


Sylvain Métafiot

jeudi, 26 juin 2008

La fin de l’Europe ?

Les irlandais à 53% ont voté contre le traité de Lisbonne…

Pourquoi un tel vote…

 

D’abord on le sait l’Irlande n’a jamais été très pro européenne.Mais cela n’explique pas tout.

Face à la montée des crises en Europe continentale, et face à l’incertitude sur bien des points les irlandais ont eu sans doute peur.

 

Ce vote rappelle le vote Non des français en 2005. Ainsi à peine 3 ans après les non français et hollandais l’Europe retombe dans une crise…et mets à mal la crédibilité de Nicolas Sarkozy.

 

Personnellement je ne comprends pas pourquoi ce traité n’est pas décidé par les européens eux-mêmes.

Lorsque l’Europe et toutes ses éminences auront compris qu’on ne dirige pas l’Europe d’une main de fer, elle pourra se construire.

 

A quand une Europe sociale, a quand une Europe qui s’interesse plus à ce qui se passe dans ses pays qu’une Europe qui veut dominer internationalement le monde.

 

Le malheur de l’Europe et de nous puisque nous sommes tous européens c’est que nous refusons systématiquement une avancée.

Pour moi Lisbonne était une avancée, bien des points notamment sur l’économie et la vision libérale étaient à revoir, mais au moins ont aurait eu ça, puis beaucoup de points houleux de la constitution étaient enlevés.

 

Comment faire face à cette nouvelle crise, Bruxelles à déjà autorisé l’Irlande à se donner 6 mois pour refaire voter ses citoyens.

Bruxelles par contre n’a pas reconnu les problèmes du traité de Lisbonne, tout comme l’Irlande n’a pas su voir les avantages du traité.

 

Pour vous, quel est l’avenir de l’Europe ? Le voyez vous radieux comme lors du rapprochement Franco-Allemand au sortir de la guerre ou bien le voyez vous plutôt maussade et entrecoupé de crises internes et/ou externes ?


J'aimerai juste ajouter un petit avis personnel sur les médias, avez vous remarqué comme ce sujet a été soigneusement évité par les médias télé, alors qu'on avait fait énormement d'émission lors des deux non européens (français et hollandais) n'y a-t-il pas là une auto censure de la part des médias ?


Les européens ont le droit de s'interroger aussi sur leur avenir, et ont aussi le droit de voir et comprendre ce qui se passe hors de  leurs frontières...


Prospectus pour le Oui Européen             Prospectus pour le Non Européenpbp-lisbon-poster.jpg

FG.jpg