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mardi, 09 septembre 2008

Les blogs ou l'erreur de Narcisse

Je me permets d’apporter ma modeste contribution à ce débat, ma foi for intéressant. J’avais, par ailleurs, le projet de rédiger un article sur les blogs. L’occasion est trop belle…

 

Le mensuel La Décroissance est certes un peu caricatural et extrême dans ses propos MAIS (car il y a un mais) il est loin d’avoir vraiment tort et cette agitation mérite une réflexion sérieuse. Ce sera donc une certaine mise en abyme critique à NarcisseCaravage.jpglaquelle je vais me livrer.

 

Je tiens, tout d’abord, à préciser qu’en général je n’aime pas les blogs (vous comprendrez plus bas). La raison pour laquelle j’ai accepté de participer à « l’aventure » mapausecafé est que c’est un des rares blogs à ne pas s’appesantir sur ses auteurs de façon outrancièrement nombriliste, comme c’est, malheureusement, le cas de l’immense majorité des blogs sur la Toile. En effet, excepté le fait que nous sommes tous les trois de sexe masculin et que nous ne portons pas Sarko & Co dans notre cœur (c’est le moins que l’on puisse dire) vous ne savez rien de nous et ce n’est pas près de changer ! Il faudrait être franchement dérangé pour croire que nos vies soient intéressantes au point d’en faire le récit pathétique sur le Net. Comme vous l’aurez remarqué, je ne suis ni journaliste, ni éditorialiste, ni reporter, etc. Manquant cruellement de temps et, surtout, de talent je cite davantage des articles et des auteurs que j’ai lus ou entendus (voir je les reproduits intégralement) plutôt qu’une analyse personnelle poussée (je vous rassure ça m’arrive de temps en temps). De la même manière qu’il ne suffit pas de posséder un stylo et une feuille blanche pour être un écrivain, il ne suffit pas d’avoir un ordinateur et un appareil photo intégré dans son téléphone portable pour se prétendre journaliste. Le « Tous journalistes » déclenché par le phénomène des blogs est une connerie monumentale et une supercherie de premier plan !

 

Mapausecafé n’a pas à vocation à révolutionner le monde de l’information mais à proposer des réflexions argumentées, des débats, des découvertes artistiques, dans une optique éclectique avec pour seule garantie notre bonne volonté et une honnêteté intellectuelle que nous nous efforçons de maintenir. Ainsi donc, fidèle à ma paresse, je tiens à citer le philosophe Raphaël Enthoven (ce n’est pas la dernière fois que vous le verrez celui-là) à propos de l’affaire qui nous tient en haleine (cela ne concernant pas mapausecafé pour les raisons citées plus haut) : « Il n’y a rien de surprenant à l’explosion d’une sphère (le blog) qui réconcilie narcissisme et citoyenneté. Quand le blogueur compile et enfile, comment autant de perles, les expériences qui sont les siennes, il le fait, en plus, avec le sentiment d’être utile (ce qui est rarement le cas). Son visage lui sert d’interface, sa petite histoire lui paraît un roman, les cailloux qu’il sème sur la Toile lui semblent des diamants. Telle une bouteille qu’on jette à la mer, au milieu des surfeurs, le blog est une supplique reconnue d’utilité publique, une opinion sur rue, la prière éperdue d’un être (vous et moi) qui, faute d’être qui que ce soit, mendie tous les jours l’onction des inconnus : « regardez-moi, dit-il à mots couverts, écoutez-moi, répondez-moi, participez-moi, car sans vous, je ne serais pas moi… ». La publicité de l’intime dissimule le sentiment de vide sous l’alibi de la transparence. Le blog ? L’invasion du monde par le « moi ». La tentative impérialiste de rendre important ce qui n’importe qu’à soi. Comme les décorations qu’un ancien combattant accroche au revers de sa veste dès qu’il met le nez dehors, le blog est un préservatif, une bulle malléable qui nous accompagne à l’étranger, et qui permet, dans un monde hostile, de rencontrer l’autre sans sortir de soi ni bouger de son site. Quand on monte un blog, on se déshabille, on se raconte, on se peint… mais à la différence du romancier, le blogueur ne s’expose jamais. Internet est un théâtre dont chaque figurant peut enfin, sans redouter le ridicule, se donner le rôle principal. Sur Internet le nombril est nombreux. Internet, le média de l’amour-propre, met l’infini à portée de tous les caniches que nous sommes : niveau caniveau. Le blog ? Un aveu. Le blog ? Parce que je ne vaux rien, et toi non plus. »

blogueurs.jpg

 

Pour finir, fidèles lecteurs de mapausecafé, voici une petite liste des blogs que j’estime réellement intéressant (outre le notre cela va sans dire) :

 

Sylvain Métafiot

dimanche, 07 septembre 2008

Une touche de féminité

danse-orientale.jpgDidier et Alexis de MaPauseCafé ont eu la chance de passé une soirée avec Leila. Sous ce joli prénom, se cache une jeune femme passionnée de danse orientale. Leila nous l’a donc fait découvrir, pour notre plus grand plaisir ! Elle nous a fait ressentir la grâce, de la féminité et de la dimension artistique de la danse orientale.
« Si tu danses la beauté même dans la solitude du désert tu trouveras un œil émerveillé. »
Kalil Gibran

La sensualité et la douceur qu’exprime la danseuse orientale ne sont qu’une partie de sa féminité. 
Sa souplesse ainsi que sa vitalité permettent de ressentir tout l’amour et la souffrance qui nourrissent sa vie.  
Différents styles de danse orientale existent suivant les régions du monde arabe.
On distinguera, en ce qui concerne l’Egypte, deux types de danse :

  • Le sharki
  • Le baladi (danse populaire)

 

L’équipe de MaPauseCafé, toute innocente, s’étonne que cet art soit uniquement destiné aux femmes ! Mais Leila nous précise que les hommes peuvent aussi danser orientale. De nombreux professeurs renommés dans le monde entier tel que Mahmoud Reda ou Yousry Sharif ont permis aux hommes de se distinguer dans ce monde longtemps réservé aux femmes.

 

La danse orientale (raks el sharki en arabe) est née en Egypte à partir du 16ème siècle.
On distingue tout d’abord les » gawazee », une minorité tsigane qui danse dans les lieux publiques. Ce sont ces danseuses que rencontreront les soldats de Bonaparte dès 1798 dans les campagnes du sud de l’Egypte. Les « gawazee » seront bannies par le sultan Mohammed Ali dès 1834 de la Haute –Egypte.


Parallèlement à ces femmes à mauvaises réputations, les « almées » connaissent un très grand succès. Ces danseuses de bonne famille qui ne se produisent que devant les femmes font honneur à la danse orientale dans le monde arabe. Leur finesse et leur grâce permettront d’introduire dès le 20ème siècle la danse au cinéma. Certaines grandes figures de la danse orientale telle que Naima Akef , Samia Gamal ou encore Tahiya Carioca auront permis une reconnaissance à cet art encore peu considéré par les professionnels de la danse en Europe.
Les grandes danseuses actuelles sont pour la plupart Egyptiennes, mais de nombreuses écoles de danse orientale ouvrent leur porte dans le monde entier.  
Voici les noms de grandes danseuses actuelles : Randa Kamel, Dina, Soraya Zaied (Brésilienne) ou encore Rajaa Dussart (Maroc).

Leila nous rappelle une belle citation du défunt Maurice Bejart car la danse c’est 
« un minimum d'explications, un minimum d'anecdotes, et un maximum de sensations »

Donc merci Leila pour cette très belle soirée !

mercredi, 03 septembre 2008

Le paradoxe de la loterie

ou comment mettre de son coté toutes les chances de perdre

 

loto1.jpgCe paradoxe tient dans le contraste existant entre la probabilité presque nulle qu’a chaque ticket (sur un grand nombre) de gagner et la certitude que l’un de ces tickets sera gagnant. Il est d’ailleurs à noter que les joueurs de jeux de hasard (qui ne croient pratiquement jamais au hasard) exagèrent considérablement leurs chances de gain et donc annulent implicitement ce paradoxe. C’est sur cette illusion que la publicité joue pour attirer les alouettes dans son miroir (« 100 % des gagnants ont joué »). Qui, parmi les joueurs de loto sait qu’il a beaucoup plus de risques de mourir écrasé par une voiture que de chances de gagner le gros lot (une chance sur 15 millions environ) ?

 

L’ignorance des probabilités dans le grand public est liée à son refus de considérer le hasard comme un fait objectif. En fait, les gens ne croient pas au hasard et c’est pourquoi ils ne jouent pratiquement jamais au hasard aux jeux de hasard. Qui, parmi eux, auraient le culot de cocher les six premières cases (1, 2, 3, 4, 5,6) sur une grille de loto ? Cette combinaison a pourtant rigoureusement autant de chances de sortir que n’importe quelle autre ! La superstition est une réaction magique face aux risques et au hasard.

 

On raconte l’histoire suivante. Il y a une vingtaine d’années, à l’époque où il y avait eu une série de détournements d’avion par des terroristes, un homme fut pris au contrôle de l’aéroport avec une bombe dans son sac de voyage. Soupçonné de vouloir préparer un attentat, il fut arrêté. Mais lors de l’interrogatoire, la police eut la stupéfaction d’apprendre que le suspect n’avait en fait rien à voir avec le terrorisme.

 

Il en concevait, à l’inverse, une telle frayeur qu’il s’était fait le raisonnement suivant : la probabilité pour que je me retrouve avec des terroristes dans un avion est certes faible (des milliers d’avions circulent chaque jour) mais elle existe et avec la chance que je me connais, je risque de tomber sur celui-là. La probabilité pour qu’il y ait deux bombes dans l’avion est encore beaucoup plus faible – s’il y a une chance sur six de sortit le six aux dès, il y a une chance sur 36 (6 x 6) de sortir un double six. Donc il n’y a qu’un risque sur plusieurs millions pour que dans le même avion il y ait deux bombes. Notre homme avait donc emporté avec lui une bombe, comme si celle-ci annulait l’éventuelle bombe des terroristes !

 

Sylvain Métafiot

lundi, 01 septembre 2008

Petit livre, grand auteur

Cherfi481.jpgLaissez-moi vous parlez d’un bouquin, modeste de taille (72 pages à tout casser) mais au contenu grandiose : Livret de Famille de Magyd Cherfi. Si ce nom d’écrivain ne vous dit rien de prime abord, le fait que Cherfi soit le chanteur du groupe Zebda doit davantage vous parler (« tombez la chemise » tu percute ?). Vivant à Toulouse, il nous raconte son enfance de façon poétique et tragique (sa lucidité n’a d’égale que son humour ravageur). La façon dont il décrit les aléas de sa cité, un zoo d’un nouveau genre, ou le monde pitoyable du foot, est tout simplement fabuleuse. Découpée en court chapitres sa prose est légère et envoutante. Livret de famille.jpg

 

N’étant absolument pas un critique littéraire je vous propose la quatrième de couverture : « Dans cette suite de récits, souvenirs, textes d’humeur ou d’opinion, Magyd Cherfi évoque la cité de son enfance, les délices et les galères de la Ville rose, la beauté des filles confisquée par la loi des frères, le cœur (et le portefeuille) à droite des dieux du football, les mérites comparés des Omeyades et des Gaulois, les peines et les joies de l’embrouille identitaire – tout ce qui suggère, recèle, symbolise ce document officiel, national et pourtant si privé : le livret de famille. » Une autobiographie à lire d’urgence pour s’aérer l’esprit.

Sylvain Métafiot

mardi, 05 août 2008

Sartre et le garçon de café

Allez, zou, un peu de philo.

Les philosophes, pour présenter leurs théories aiment se servir d'exemples. Dans L'Etre et le Néant Sartre choisit un garçon de café pour illustrer sa définition très personnelle de la mauvaise foi.

 

 

 

sartre.jpg

Après s'être attablé à un café du quartier latin Sartre, derrière le verre épais de ses lunettes, considère le garçon de café de la façon suivante : "Il a le geste vif et appuyé, un peu trop précis, un peu trop rapide, il vient vers les consommateurs d'un pas un peu trop vif, il s'incline avec un peu trop d'empressement, sa voix, ses yeux expriment un intérêt un peu trop plein de sollicitude pour la commande du client, enfin le voila qui revient, en essayant d'imiter dans sa démarche la rigueur inflexible d'on ne sait quel automate, tout en portant son plateau avec une sorte de témérité de funambule [...]. Toute sa conduite nous semble un jeu [...]. Il joue, il s'amuse. Mais à quoi joue-t-il ? Il ne faut pas l'observer longtemps pour s'en rendre compte : il joue à être garçon de café." On l'aura compris : ce bonhomme en fait trop, il "en rajoute". Il cherche à se persuader lui-même qu'il se confond si parfaitement avec sa fonction qu'il est sa fonction. Or il n'est pas, par essence, garçon de café. En fait, son essence lui échappe. Il ne peut avoir conscience que de son existence, ce surgissement contingent et aléatoire dans le monde des vivants. En revanche, le plateau que porte si lestement notre serveur est, lui, bel et bien un plateau, un être-en-soi (c’est l’essence même d’une chose). Sa réalité est massive, univoque, incontestable, sans intériorité ni devenir. Il est fermé sur lui-même ; sa forme et sa fonction sont déterminées. Ce plateau est en lui-même ce qu’il est, rien que ce qu’il est et tout ce qu’il est. Si le plateau est, le serveur, lui, existe. Il est un être-pour-soi (c’est la capacité à se connaître soi-même. Les objets n’ont pas d’être-pour-soi. Dans le cas d’un homme, c’est sa conscience de lui-même), une conscience. La conscience n’a ni forme, ni contenu, ni fonction : elle est pur néant et pure liberté. Une ouverture béante sur le monde, un gouffre vertigineux et angoissant. L’Homme, parce qu’il est un être conscient, n’a donc pas d’essence, pas de stabilité, pas de pérennité. Il est condamné à n’être jamais ce qu’il est. Mais qui peut se résigner à n’être rien ?

 

 

 

Le rêve de toute conscience est de coïncider avec elle-même, de se donner la consistance indubitable d’une chose et d’abolir ainsi son angoissante liberté. C’est ce que Sartre appelle la mauvaise foi (pour lui c’est le propre de l’homme que d’être capable de mauvaise foi, c’est-à-dire de se mentir à lui-même sur ce qu’il est vraiment. La conscience peut être en décalage avec l’essence). Par sa conduite exagérément stéréotypée, le serveur veut s’arroger une essence pour échapper à son propre néant. Il « se la joue » garçon de café, comme d’autre jouent au policier irréprochable ou à l’employé modèle, pour se consoler du sentiment de leur propre vacuité.Sartre et Beauvoir.jpg Mais voila que Jean-Paul se lève pour saluer Simone. Ensemble, ils vont jouer à être Sartre et Beauvoir au Flore ou à la Coupole.

 

 

Ça va ? Pas trop la tête en surchauffe ? Tiens, au fait, vous avez remarqué : être ou ne pas être ?/ Naitre (n’être) ou ne pas naitre (n’être)? La naissance est la négation de l’être… à méditer.

 

 

Sylvain Métafiot

 

 

Source : Article intégrale d’Olivia Gazalé Philosophie magazine n°1 avril-mai 2006

vendredi, 18 juillet 2008

Les tabous de l'esclavage

Je viens de visionner une théma sur Arte (diffusée il y a plus d’un mois) de l’excellent Daniel Leconte. Le thème : l’esclavage ou plutôt les tabous de l’esclavage.

 

Esclave.jpgLa théma est composée de deux documentaires et d’un débat entre deux historiens africains. Le premier doc, intitulé « Chasseurs d’esclaves » de Sophie Jeaneau et Anna Kwak, nous rappelle que l’esclavage est malheureusement encore pratiqué dans de nombreux pays d’Afrique, tel que la Mauritanie. On suit une équipe composée d’un membre de la commission nationale des Droits de l’homme, une militante de SOS Esclaves et Bilal, un esclave évadé qui veut délivrer sa sœur, retenue sous une tente par un maître qui lui a fait deux enfants, sans même subvenir à leurs besoins. En effet, à Nouakchott, le gouvernement a beau avoir voté des lois contre l’esclavage, les vieilles traditions archaïques et barbares (n’ayons pas peur des mots, l’esclavage est une barbarie quelque soit le maître ou l’esclave !) perdurent. Ce pays musulman avait pourtant aboli trois fois cette pratique honteuse par le passé : en 1905, du temps des Français, en 1960, lors de l’indépendance, et en 1980 par le pouvoir militaire. Pourtant, dans la brousse, on plonge dans un autre siècle : tout ce qui naît avec une peau claire descend des Maures razzieurs d’autrefois et fait automatiquement partie des maîtres. Ceux qui ont une peau foncé sont esclaves.

 

Comme le dit le journaliste Bernard Thomas « le chemin vers la démocratie est évidemment escarpé, ardu, très difficile ».

 

Le second doc, intitulé « Esclaves oubliés » d’Antoine Vitkine, retrace les différentes traites esclavagistes à travers l’histoire. Et, c’est là le plus important, on apprend que l’Occident chrétien n’occupe que la troisième place du podium de l’esclavage. Les européens se sont effectivement comportés comme d’immondes salopards dans cette histoire, cela est entendu et répété à juste titre : entre le XVème siècle et le XIXème siècle 12 millions d’êtres humains ont ainsi été déportés vers les Caraïbes et les Amériques.

 

Mais les autres ont fait pires.

Sur la deuxième marche du podium, on trouve…les noirs eux-mêmes ! Ce trafic interne de Noirs contre Noirs a produit une traite ignoble de 14 millions d’individus.

 

esclavage5.jpg

Enfin, the last but not least, la première place de ce macabre podium est occupée par les Arabes. Ils se sont attelés à la « tâche » dès l’apparition de l’Islam au VIIème siècle, jusqu’au XXème siècle. Le nombre d’esclaves déportés s’élève à 17 millions ! Ils ne s’en vantent pas. Au Caire existait même depuis le moyen-âge un syndicat des négriers, chargés de planifier les commandes des Etats musulmans. : car le Coran n’encourage pas l’esclavage. Mais il l’autorise et légifère sur sa pratique. A condition qu’il s’agisse de non-musulmans (des roumis par exemple). Des razzias furent opérées par les nomades au sud du Sahara qui ramenèrent 7 millions d’individus vers le Nord ainsi qu’un fructueux va-et-vient à travers la mer Rouge en direction du Caire, de Bagdad, de La Mecque, d’Istanbul, dont Zanzibar demeure le plus fastueux témoin.

 

Le problème, rappelle Tidiane N’Diaye, économiste à l’Insee, est, que, maintenant, « on s’entend bien avec les Arabes. Alors on préfère ne pas rouvrir avec eux des pages douloureuses ». L’UNESCO se comporte avec la plus grande hypocrisie en occultant la traite arabe et noire en se concentrant uniquement sur la traite atlantique (qu’il ne faut jamais oublier bien sûr) lors des commémorations de l’esclavage. Un des historiens africain présent lors du débat de fin d’émission a même subi les foudres, lors d’une conférence internationale, de représentants noirs et arabes lorsqu’il a évoqué la diversité et la complexité de l’esclavage au fil des siècles. Dans ce domaine la vérité dérange. Les historiens arabes, africains ou occidentaux désireux de faire scrupuleusement toute la lumière sur cette tragique et lamentable page de l’histoire de l’humanité ne sont pas entendus.

 

abolition-1848.jpg

 

Ces films font partie de ceux qui devraient être obligatoires dans les écoles, afin notamment d’ouvrir les yeux aux dangereux manichéens de tout poil qui ne voient la vie qu’en noir ou blanc, qui se bornent à essentialiser certains crimes ou pratiques (si il a commis ceci c’est parce qu’il est Noir ou s’il a fait cela c’est parce qu’il est Blanc, etc.). Il n’y a vraiment que les faibles d’esprit ou de pauvres naïf pour croire que le racisme et l’esclavage est seulement l’apanage de « méchants blancs » envers de « gentils noirs ». Tous le monde a fait du business criminel. Message à tous les crétins simplificateurs : la haine et la bonté n’ont pas de couleur.

 

Sylvain Métafiot

samedi, 28 juin 2008

Droits des animaux ?

Devant la fnac de Strasbourg, ce samedi, se tenait un petit groupe discutant des droits des animaux...

A ma grande surprise j'ai appris qu'il y avait une "mode" escusez moi du terme, qui s'appele le Vegan, terme anglais désignant les gens qui n'utilisent aucun produit qui à pu etre réalisé grace à des animaux, tels les vétements etc...

Nous avons abordé le sujet des pressions des Lobby agricoles etc...Et nous avons fait le parallèle avec le commerce équitable qui est un peu dans la même optique fait s'interroger les gens...

Véritables défenseurs des animaux nous avons pu discuter avec ces membres notamment Michel ou ou encore Caroline à propos du pourquoi être végétarien/lien,ou Vegan... Nous nous sommes interrogés sur les animaux sont ils conscients, c'est vrai un veau a-t-il conscience q'il regarde un train construit par l'homme ? un poulet pense-t-il a son futur ?

Les animaux sont il est vrai aujourd'hui utilisé tel des machines à nous nourrir, à nous vétir, mais pour autant devrions nous y renoncer ?

L'abbatage, le gavage, la consommation de ces animaux nuit elle à l'homme, provoque t'elle des maladies, des problèmes mentaux ?

Avec à chaque fois des exemples bien choisies cette équipe nous à fait beaucoup réfléchir, mais je ne suis pas pour autant convaincu que j'arriverai à remplacer la viande par autre chose...

Même si des substituts existent j'ai été élévé comme ça, je consomme de la viande au moins une fois par jour et je ne crois pas être le seul...

Un jour peut être nous nous rendrons compte que nous nous sommes trompés...

En tout cas, nous avons parlé de beaucoup de choses avec cette petite organisation et je vous invite à réagir sur ce sujet polémique...

Pour plus d'informations veuillez consulter le site www.droitsdesanimaux.net (notamment le forum)

www.lesanimauxontdesdroits.com

vous pouvez égalemment pour les bouquinistes, lire le livre de Charles Patterson Un éternel Treblinka.

Pour les cinéphiles, Sylvain en tête, voir le film Earthlings (durée une heure trente)

Alors végétarien,Végétalien,Vegan,Nécrophage (manger des cadavres d'animaux) ? que choisiriez vous ?

lundi, 26 mai 2008

GTA IV

Une polémique justifiée ?

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Alors que ce jeu, bat d’ores et déjà les records de ventes, il est intéressant de présenter ce mode 637440950.jpgde jeu, pas nouveau, mais qui va toujours de plus en plus loin.

 

Pour ceux qui ne connaissent pas la série, Grand theft auto a d’abord eu un succès énorme sur ordinateur, puis sur différentes consoles.

 

 

 

Ce dernier opus, se passe entièrement à New York, la ville ayant été fidèlement reproduite bien qu’ironisé : la statue de l’hilarité etc…

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Le but est tout simple, vous êtes un immigré d’un pays de l'est Européen et devez vivre, et pour ceci, vous remplissez des missions qui se débloquent au fur et à mesure, tel un film.

Vous gagnerez pouvoir, richesse et célébrité, qui vous permettront au fur et à mesure d’avoir accès à de nouvelles zones, de nouvelles personnes, de nouveaux produits (voitures-armes etc…) mais ce n’est pas tout, vous pouvez simplement vous balader, flâner aller faire des courses, conduire…

 

Ce qui fait polémique en France, c’est l’excès de violence, l’aspect mafieux, l’aspect de la révolte et de la corruption…

De plus ce jeu, rendrait « addict », avis à vous qui y joué, dites nous si vous aussi vous êtes complètement accro ?

 

En tout cas, avec ce succès, on voit mal un boycott de ce jeu se faire, puisque ce qui fascine les gens c’est justement de pouvoir faire tout ce que l’on désire, mais ici n’oublions pas que c’est du virtuel, et qu’un jeu à l’eau de rose peut tout aussi bien être intrigant et saisissant…(ndlr Les Sims : on créé son personnage (avatar) et on joue sa vie…)

 

Et vous que pensez vous de ce jeu ? L'acheteriez vous à vos enfants ?