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vendredi, 14 mars 2014

« La concertation avec les citoyens est primordiale » : interview de Béatrice Vessilier

Après le maire sortant Jean-Paul Bret, le CLIC recevait  Mme Vessilier candidate écologiste  à la mairie de Villeurbanne pour son cycle d’entretien politique « CLIC pour 2014 ».  Pour  l’interroger : Sebastien Gonzalves et Etienne Aazzab du Lyon Bondy blog, Jean-Philippe Bonan et Sylvain Métafiot de Forum de Lyon et Ma Pause Café.

 

Vous pouvez écouter l’intégralité de l’entretien ici.

 

Mme. Béatrice Vessilier, vous êtes tête de liste du Rassemblement citoyen pour les municipales de Villeurbanne qui regroupe les écologistes, le Parti de Gauche et le Collectif villeurbannais pour un rassemblement antilibéral (Covra). Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

vessilier2.jpgJe suis élue écologiste à Villeurbanne depuis 2001, j’ai été réélu en 2008 sur une liste d’union avec le maire actuel. J’ai été adjointe au maire mais je ne le suis plus depuis 2010. Je suis aussi conseiller général du Rhône depuis 2011 pour le canton de Villeurbanne centre et élue à la communauté urbaine et au Sytral au sein du cadre transport.

Sinon, j’ai 51 ans, je travaille dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement pour le ministère de l’écologie, j’ai trois enfants qui ont fréquenté les établissements scolaires de Villeurbanne.

 

Pourquoi vous opposer à Jean-Paul Bret alors que vous faisiez partie de sa majorité ?

Aujourd’hui, nous pensons que nous avons un projet spécifique et une vision différente de la gestion de la ville à défendre sur Villeurbanne. Nous avons des propositions légitimes ambitieuses innovantes à donner aux villeurbannais et nous souhaitons que ce soit les électeurs qui choisissent entre maintenir la maire actuel ou renouveler l’équipe municipale avec d’autres propositions, d’autres projets. Ce sera un débat démocratique pour le coût. Le choix est donné aux électeurs. S’ils veulent une véritable alternative à gauche à Villeurbanne c’est celle du Rassemblement citoyen.

C’est vrai que le maire actuel nous a évince de la majorité en 2010 suite à une élection cantonale partielle car j’avais refusé de me désister au second tour pour le candidat socialiste. Cette décision nous semblait totalement anti démocratique, déloyale par rapport au scrutin de 2008 où nous avions été élus ensemble sur la même liste. La justice lui a d’ailleurs donné tort.

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jeudi, 06 mars 2014

« Nous sommes en tête de toutes les villes de l’agglomération » : Interview de Jean-Paul Bret

 

Après Lyon le CLIC s’intéresse aux municipales à Villeurbanne, à tout seigneur tout honneur , nous commençons notre tour d’horizon  des candidats par le maire sortant Jean-Paul Bret. Pour l’interroger,Jean-Philippe Bonan et Sylvain metafiot du Forum de Lyon était accompagnés par Sébastien Gonzalves et Etienne Aazzab du Lyon Bondy blog. Comme toujours la technique était au main de Patrice Berger de radio Pluriel.

 

Vous pouvez écouter l’intégralité de l’entretien ici

 

M. Jean-Paul Bret vous êtes maire de Villeurbanne depuis 2001 et vous vous représentez pour un troisième mandat. Pourquoi repartez-vous une nouvelle fois en campagne ?

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Selon vous est-il possible de cumuler le mandat de maire et de député ?

Je ne dirai pas que c’est impossible car beaucoup l’ont fait mais, en revanche, ce n’est pas bien. Je ne veux pas porter de jugement moral mais il y a toujours un mandat que l’on fait moins bien, que l’on sacrifie même, lorsqu’on est maire d’une grande ville et que l’on cumule. Je conçois que ce soit différent quand on est maire d’une petite commune mais il est difficile de faire une différence constitutionnelle suivant la taille de la ville. Quand on est maire d’une grande ville on est un très mauvais parlementaire, on est très absent au Parlement. On s’y rend quelque fois quand il y a des sujets qui intéressent les députés-maires. Prenez Gérard Collomb, il dit lui-même qu’il est peu assidu au Sénat ; il est présent quand on parle de Lyon. Quand on est sénateur c’est bien d’être au Parlement quand on parle de sa ville mais c’est une conception du mandat qui est restrictive et qui peut même poser question par rapport à la démocratie.

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