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mercredi, 26 mars 2014

Orwell : le frivole et l’éternel

« Ce qui me pousse au travail, c’est le sentiment d’une injustice et l’idée qu’il faut prendre parti, car même si nous ne pouvons rien empêcher, il faut tenter quelque chose pour s’y opposer. »

 

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samedi, 22 mars 2014

« Il faut ramener la joie de vivre ensemble » : interview de Jean-Wilfried Martin

 

Le CLIC recevait M. Jean Wilfried  Martin candidat UMP à la mairie de Villeurbanne.  Pour l’interroger, Sebastien Gonzalvez et Etienne Azzab du Lyon Bondy blog, Jean-Philippe Bonan et Sylvain Metafiot de Forum de Lyon et Ma Pause Café, épaulés à la technique  par Patrice Berger de Radio Pluriel.

 

Vous pouvez écouter l’intégralité de l’entretien ici

 

M. Jean Wilfried Martin, vous êtes tête de liste UMP pour les municipales de Villeurbanne, pouvez vous vous présenter pour nos auditeurs qui ne vous connaissent pas ?

J’ai 40 ans, je suis né dans la charmante région de la Sarthe, plus précisément à La Suze-sur-Sarthe. J’ai un père cheminot, ce qui m’a fait beaucoup voyager en France. Je suis arrivé dans la région Rhône-Alpes en 1983. J’ai terminé mes études secondaires à Annecy. J’ai ensuite poursuivi mes études supérieures à Valence, puis à l’Inssa toulouse. Je suis venu à Lyon pour faire mon service militaire au quartier Général Frère, ce fut une très bonne expérience. Et après avoir travaillé à Paris, je suis à Villeurbanne depuis 2007.

Je tiens à préciser que je suis tête de liste UMP-UDI et c’est une grande première à Villeurbanne depuis 2001. Nous avons travaillé ensemble depuis plusieurs mois avecRichard Morales, le représentant de l’UDI local afin de présenter une liste unie de la droite et du centre.

 

Comment se sont déroulées les négociations avec M. Morales ?

Elles se sont très bien passées. On a fait le même constat d’une politique municipale insuffisante par rapport aux besoins des Villeurbannais. On a établi à quatre mains un programme afin de remonter le niveau de la ville dans le but d’en faire vraiment la 19ème ville de France et de donner aux Villeurbannais les services auxquels ils ont droit.

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« La ville doit créer de la richesse avec les ressources sur son territoire » : interview d’Eric Lafond

 

Les élections approchent, le CLIC continue ses rencontres avec les candidats. Cette fois-ci nous interrogeons Eric Lafond candidat centriste à la mairie de Lyon. Pour l’interroger, Sebastien Gonzalves et Etienne Aazzab du Lyon Bondy blog et Jean-Philippe Bonan et Sylvain Métafiot du Forum de Lyon et de Ma Pause Café, épaulés à la technique par Patrice Berger de Radio Pluriel.

 

Vous pouvez écouter l’intégralité de l’entretien ici

 

M. Éric Lafond vous êtes candidat centriste pour les municipales de Lyon, pourtant vous n’êtes soutenu ni par le modem ni par l’UDI qui ont préféré, par le biais de M. Geourjon, de se rallier à Michel Havard. Alors pourquoi ce choix de se présenter sans l’appui des partis centristes ?

sylvain métafiot,forum de lyon,aerotram,élections municipales,eric lafond,lyon,modem,udi,interview,ressources,sécurité,campagne,2014Peut-être parce que les partis centriste ne sont plus vraiment en mesure de construire une offre électorale au centre. Après, il y a toujours un débat sur qui est centriste et qui ne l’est pas. Christophe Geourjon je le connais bien, c’est un ancien de la maison UDF, on s’est retrouvé à la construction du Modem. C’est un garçon qui se considère de droite, ce qui est très légitime et très honorable, mais son positionnement revient mécaniquement à chaque fois dans sa famille politique c’est-à-dire la droite. C’est pourquoi aujourd’hui, comme en 2008, il est avec l’UMP, ce qui est très naturel.

Pour répondre à votre question, j’ai la conviction qu’il faut une offre alternative au centre qui se définisse par son contenu, par la modernité de ses idées de ses propositions et c’est ce que nos proposons aux Lyonnais lors de cette élection municipale.

 

Personnellement, vous ne vous positionnez ni à droite ni à gauche ?

En fait, le positionnement ce n’est pas tant celui-là que la nécessite d’amener des idées nouvelles dans le débat électoral. Il y a des gens qui sont à notre droite, par culture et par tradition ; et il y a des gens qui sont a notre gauche. Nous on amène une autre approche sur les difficultés quotidiennes, de nouvelles solutions, de nouvelles réponses. C’est en cela que le centre peut exister : par sa capacité à être identifié par un contenu politique différent de ce que propose l’UMP et le PS. Par définition, nous sommes des modérés. On ne fait pas campagne contre les autres on ne cherche pas de boucs émissaires ou des responsables aux échecs du passé, on cherche de nouvelles solutions. C’est le fait d’être modérés, modernes et innovants qui nous construit en tant que centristes.

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mercredi, 19 mars 2014

« La sécurité est un droit » : interview d’Élisabeth Brissy Queyranne

 

Après Lyon et Villeurbanne le CLIC s’intéresse aux élections municipales à Bron avec Mme Élisabeth Brissy Queyranne, candidate sans étiquette. Pour l’interroger : Sebastien Gonzalves du Lyon Bondy blog, Jean-Philippe Bonan et Sylvain Métafiot de Forum de Lyon.

 

Vous pouvez écouter l’intégralité de l’entretien ici.

 

Vous avez été adjointe à la culture à la ville de Bron jusqu’en 2011, quelles ont été les raisons de votre séparation avec l’actuelle équipe municipale de Bron ?

aerodrome de bron,anne guillemot,bron,caserne raby,élections municipales,mediathèque,métropole,roms,forum de lyon,sylvain métafiot,Élisabeth brissy queyranne,sécurité,droit,villeurbanneLa première des raisons c’est la médiathèque, très vite je me suis rendu compte que nous n’étions pas en phase avec le maire sur ce sujet. Et dés le début du mandat je m’opposais en interne sur ce dossier qui impliquait une augmentation des impôts. Je trouvais cela abusif car nous abordions une période de crise. Au départ, nous avions envisagé une médiathèque pour un coût de huit millions d’euros, or il en fallait quatorze, le maire a tablé sur un coût de 12 millions d’euros ce qui n’avait pas de sens. Pourtant, même si j’avais des doutes sur l’emplacement de la médiathèque, son coût et sur ce que cela pouvait obérer sur d’autres budgets (baisse des budgets pour les personnes âgées et l’éducation) je l’ai porté loyalement au sein du conseil municipal.

 

Mais quand le maire, avec une petite poignée d’élus autour d’elle, à choisi un autre projet architectural que celui désigné par un jury qui réunissait des professionnels de l’architecture et du monde de la culture, j’ai alors refusé de voter le budget de la ville qui était impacté à 40 % par le coût d’investissement de cette médiathèque. Voilà l’origine de ce conflit qui aurait pu en rester là car on était dans un élan qui emmenait le PS vers quelque choses d’extrêmement positif au niveau national. Mais je ne pouvais pas rester sans voix face à quelque chose que je trouvais injuste, non pas pour moi, mais pour la ville de Bron.

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vendredi, 14 mars 2014

« La concertation avec les citoyens est primordiale » : interview de Béatrice Vessilier

Après le maire sortant Jean-Paul Bret, le CLIC recevait  Mme Vessilier candidate écologiste  à la mairie de Villeurbanne pour son cycle d’entretien politique « CLIC pour 2014 ».  Pour  l’interroger : Sebastien Gonzalves et Etienne Aazzab du Lyon Bondy blog, Jean-Philippe Bonan et Sylvain Métafiot de Forum de Lyon et Ma Pause Café.

 

Vous pouvez écouter l’intégralité de l’entretien ici.

 

Mme. Béatrice Vessilier, vous êtes tête de liste du Rassemblement citoyen pour les municipales de Villeurbanne qui regroupe les écologistes, le Parti de Gauche et le Collectif villeurbannais pour un rassemblement antilibéral (Covra). Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

vessilier2.jpgJe suis élue écologiste à Villeurbanne depuis 2001, j’ai été réélu en 2008 sur une liste d’union avec le maire actuel. J’ai été adjointe au maire mais je ne le suis plus depuis 2010. Je suis aussi conseiller général du Rhône depuis 2011 pour le canton de Villeurbanne centre et élue à la communauté urbaine et au Sytral au sein du cadre transport.

Sinon, j’ai 51 ans, je travaille dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement pour le ministère de l’écologie, j’ai trois enfants qui ont fréquenté les établissements scolaires de Villeurbanne.

 

Pourquoi vous opposer à Jean-Paul Bret alors que vous faisiez partie de sa majorité ?

Aujourd’hui, nous pensons que nous avons un projet spécifique et une vision différente de la gestion de la ville à défendre sur Villeurbanne. Nous avons des propositions légitimes ambitieuses innovantes à donner aux villeurbannais et nous souhaitons que ce soit les électeurs qui choisissent entre maintenir la maire actuel ou renouveler l’équipe municipale avec d’autres propositions, d’autres projets. Ce sera un débat démocratique pour le coût. Le choix est donné aux électeurs. S’ils veulent une véritable alternative à gauche à Villeurbanne c’est celle du Rassemblement citoyen.

C’est vrai que le maire actuel nous a évince de la majorité en 2010 suite à une élection cantonale partielle car j’avais refusé de me désister au second tour pour le candidat socialiste. Cette décision nous semblait totalement anti démocratique, déloyale par rapport au scrutin de 2008 où nous avions été élus ensemble sur la même liste. La justice lui a d’ailleurs donné tort.

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jeudi, 06 mars 2014

« Nous sommes en tête de toutes les villes de l’agglomération » : Interview de Jean-Paul Bret

 

Après Lyon le CLIC s’intéresse aux municipales à Villeurbanne, à tout seigneur tout honneur , nous commençons notre tour d’horizon  des candidats par le maire sortant Jean-Paul Bret. Pour l’interroger,Jean-Philippe Bonan et Sylvain metafiot du Forum de Lyon était accompagnés par Sébastien Gonzalves et Etienne Aazzab du Lyon Bondy blog. Comme toujours la technique était au main de Patrice Berger de radio Pluriel.

 

Vous pouvez écouter l’intégralité de l’entretien ici

 

M. Jean-Paul Bret vous êtes maire de Villeurbanne depuis 2001 et vous vous représentez pour un troisième mandat. Pourquoi repartez-vous une nouvelle fois en campagne ?

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Selon vous est-il possible de cumuler le mandat de maire et de député ?

Je ne dirai pas que c’est impossible car beaucoup l’ont fait mais, en revanche, ce n’est pas bien. Je ne veux pas porter de jugement moral mais il y a toujours un mandat que l’on fait moins bien, que l’on sacrifie même, lorsqu’on est maire d’une grande ville et que l’on cumule. Je conçois que ce soit différent quand on est maire d’une petite commune mais il est difficile de faire une différence constitutionnelle suivant la taille de la ville. Quand on est maire d’une grande ville on est un très mauvais parlementaire, on est très absent au Parlement. On s’y rend quelque fois quand il y a des sujets qui intéressent les députés-maires. Prenez Gérard Collomb, il dit lui-même qu’il est peu assidu au Sénat ; il est présent quand on parle de Lyon. Quand on est sénateur c’est bien d’être au Parlement quand on parle de sa ville mais c’est une conception du mandat qui est restrictive et qui peut même poser question par rapport à la démocratie.

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mercredi, 05 mars 2014

LA PÂTE À BONHEUR : qu’est ce que c'est ?

etienne aazzab, la pâte à bonheur, foutouart, reportage, historique

 

Article initalement paru sur Foutou'art

 

Créé en 2012, La Pâte à Bonheur est une association de bénévoles, auto-financée, dont le but est d'organiser et de participer à des événements culturels, éducatifs et artistiques à destination d'un public ayant des difficultés d'accès à ces événements (financiers, physiques, mentales...).

 

Cet association met en avant l'engagement des bénévoles pour pouvoir proposer à un maximum de personnes d'accéder à des activités variées, comme :

 

ENGAGEMENT ASSOCIATIF, PRATIQUES ARTISTIQUES, ÉDUCATION POPULAIRE et MÉDIATION CULTURELLE.

 

Une phrase qui pourrait définir cette association : "Elle permet aux gens de se rencontrer et partager l’expérience qu'ils ont à donner."

 

Pourquoi je me suis intéressé à cet association ? Mystère et boule de gomme ! Parce que franchement ça ne nous ramènera pas Joe Dassin ! Mais non je fais des blagues !

 

Ils ont créé un évènement qui vaut vraiment le détour et ça ne s'invente pas : "TROC TON SLIP". Pourquoi ils ont créé cet événement ? Parce qu'on a trop d’habits dans nos armoires qui ne nous servent à rien. Alors échangeons tous nos vêtements et partageons dans la joie et l'allégresse un bon repas où chacun doit ramener quelque chose. En fait, cette journée est basée sur le partage et la bonne humeur, et ça fait plaisir ! En plus, une ligue de supers héros a été créée pour cet évènement.

 

Cette dernière est très joyeuse, ça change des Marvels, elle se nomme, ça s'invente pas, "LES SUPERS SLIPPERS" et elle va changer le monde puisqu'elle nous apporte la bonne humeur et non la peur. Des connaissances à nous étaient là (Le château dans le ciel). Tout cela s'est passé au jardin des Chartreux, et en plus il a fait beau ! "UNE MAGNIFIQUE JOURNÉE".

 

Remerciements à quatre joyeux lurons que j'ai rencontré et qui m'ont parlé de cet évènement pendant vingt minutes de leur si précieux temps, deux nanas et deux gars (les gars, réveillez-vous, je ne vous ai pas entendus) et que continue cet évènement dans la joie et le partage.

 

MERCI à eux.

 

Etienne Aazzab

 

Leur site : http://lapateabonheur.wordpress.com

Coordonnées de l'association :

La Pâte A Bonheur
chez la miette
92 rue des charmettes 
69006 lyon