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mardi, 09 décembre 2008

Il est bien loin le temps des contrats florissants entre la Chine et la France !

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Les souvenirs de novembre 2007 semblent rangées au placard, en effet Sarko (Sa Ke Shi) est au plus bas dans le coeur des chinois, qui jugent ce personnage provocateur et scandaleux !

Après sa rencontre avec le Dalai Lama à Gdansk (Pologne), l'actuel président de l'UE et de la France s'est fait salué d'une manière peu diplomatique par les Chinois.

 

 

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lundi, 08 décembre 2008

Le mutazilisme : la libre pensée islamique

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Le mutazilisme est un courant d’origine politique qui, dans les premiers siècles de l’islam, représenta ce que cette religion connut de plus abouti en matière de liberté de pensée. Condamné comme hérétique (les mutazilites ne croyaient pas au caractère incréé, c’est-à-dire en fait, divin, du Coran !), le mouvement disparut au XIIIe siècle. Il n’est pas excessif de dire que le monde musulman, qui ne connaîtra ni Renaissance ni siècle des Lumières, ne s’en est jamais remis.


Le mutazilisme est un humanisme,
l’un des premiers à être apparu : il donne à la raison (qui est une faculté de penser) et à la liberté (qui est la faculté d’agir) humaines une place et une importance non seulement inconnues dans les autres tendances de l’islam mais même dans la plupart des courants philosophiques et religieux. Contre le fatalisme (« mektoub ! » C’était écrit !), qui fut la tendance dominante en islam, le mutazilisme affirme que l’être humain est responsable de ses actes. Contre la doctrine coranique d’une foi qui suffit seule à sauver, le mutazilisme affirme que le fidèle qui est en état de péché tient le milieu entre la foi et l’infidélité.


C’était beaucoup plus que ce que pouvaient en supporter les docteurs borné de la loi, car l’islam (à l’exception notable du chi’isme) a beau n’avoir eu ni pape, ni clergé, ni église, il a su imposer au cours des siècles ses rigidités et préjugés. Cela brida le savoir encyclopédique de ces libres penseurs.


L’islam des premiers siècles a cultivé aussi bien la plus haute et la plus subtile spéculation philosophique que la plus attentive des recherches empiriques. L’encyclopédisme arabe joua un rôle historique considérable en intégrant une bonne partie de la culture grecque et en la transmettant à l’Europe chrétienne.


Les Arabes utilisent volontiers deux images pour désigner leur entreprise encyclopédique : celle du collier et celle du jardin. La métaphore du collier renvoie à l’idée de liaison entre les sciences ainsi qu’à celle du cercle. Comme les perles qu’un fil relie, les parties du savoir sont liées entre elles et, comme dans un collier, la première perle peut être aussi la dernière, le commencement du savoir coïncide avec sa fin. Dans le Collier d’Ibn Abd Rabbih, les 25 chapitres portent le nom de pierres précieuses. L’encyclopédie est aussi conçue comme un jardin des sciences. De la même façon que le jardin, avec ses plantes, son ordonnance et ses fontaines, représente en miniature l’univers entier, l’encyclopédie est la mise en ordre par les mots de cet univers.


Cela dit, les plus belles pensées, comme les plus belles œuvres de la culture musulmane (Les Mille et une Nuits, par exemple) sont volontiers nées contre plutôt qu’avec l’islam, malgré lui plutôt que grâce à lui. Les mutazilites en sont l’exemple le plus tragique.

 

Sylvain Métafiot

samedi, 06 décembre 2008

Frédéric Bastiat, libéral Français

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Frédéric BASTIAT était un économiste, homme politique (Député des Landes en 1848 et 1849) et polémiste libéral né a Bayonne en 1801 et mort à Rome en 1850. Bien qu'il soit décédé il y a plus de 150 ans, ne trouvez-vous pas que la citation suivante est une exacte description de nos fabuleux dirigeants actuels ?

"Les prétentions des organisateurs soulèvent une autre question, que je leur ai souvent adressée, et à laquelle, que je sache, ils n’ont jamais répondu. Puisque les tendances naturelles de l’humanité sont assez mauvaises pour qu’on doive lui ôter sa liberté, comment se fait-il que les tendances des organisateurs soient bonnes ? Les Législateurs et leurs agents ne font-ils pas partie du genre humain ? Se croient-ils pétris d’un autre limon que le reste des hommes ? Ils disent que la société, abandonnée à elle-même, court fatalement aux abîmes parce que ses instincts sont pervers. Ils prétendent l’arrêter sur cette pente et lui imprimer une meilleure direction. Ils ont donc reçu du ciel une intelligence et des vertus qui les placent en dehors et au-dessus de l’humanité ; qu’ils montrent leurs titres. Ils veulent être bergers, ils veulent que nous soyons troupeau. Cet arrangement présuppose en eux une supériorité de nature, dont nous avons bien le droit de demander la preuve préalable.

Remarquez que ce que je leur conteste, ce n’est pas le droit d’inventer des combinaisons sociales, de les propager, de les conseiller, de les expérimenter sur eux-mêmes, à leurs frais et risques ; mais bien le droit de nous les imposer par l’intermédiaire de la Loi, c’est-à-dire des forces et des contributions publiques."


Si le libéralisme n'est vraisemblablement pas la panacée pour le traitement de tous les maux de la terre, un peu plus de liberté et d'autonomie individuelle serait le bienvenu en ces temps où nos petits pères du peuple veulent envoyer les enfants en prison dès l'âge de 12 ans, veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes et espèrent nous rendre suffisamment bêtes et dociles pour que cela dure encore longtemps. 


Axel

jeudi, 04 décembre 2008

« La prison a l’avantage de produire de la délinquance »

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Cette citation est de Michel Foucault, dans La société punitive, Dits et écrits (II).

 

Pour le théoricien du biopouvoir, la prison, loin de réduire la délinquance, s’inscrit plutôt dans une théorie de la surveillance généralisée de la société sur ses membres. Prend des notes Dati.


La détention provoque la récidive. C’est le constat auquel se livre Foucault, chiffres à l’appui. Vers 1820, 38 % de ceux qui sortent des maisons centrales sont à nouveau condamnés, et environ 1 condamné sur 4 est un récidiviste.


Le bilan ne cesse de s’alourdir tout au long du XIXe siècle, qui marque pourtant l’avènement de la prison au détriment de toutes les autres formes de punitions – châtiments corporels, travaux forcés, galères, bannissements.

 

Jusqu’à aujourd’hui : avec un taux de récidive s’élevant à 52 %, les prisons, loin d’être délaissées, souffrent de surpopulation. Cercle vicieux ? Incohérence ?


Dans la suite de l'article d'autres questions...

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mardi, 02 décembre 2008

Amp Fiddler, Sly & Robbie : Inspiration, Information

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Au hasard d’une ballade chez le disquaire du coin, je tombe sur ce disque. Amp Fiddler m’étais connus pour ses collaborations avec le maître de la house de Detroit, Moodymann. L’album d’A.F. Afro Strut avait déjà apporté son lot de soul funky et les fans étaient en attente d’un nouveau disque. Sly & Robbie sont deux producteurs atypiques du reggae jamaïcain, ils ont notamment produis le fameux Aux armes et caetera de Serge Gainsbourg, mais ont aussi collaboré avec Bob Dylan, Grace Jones (qui revient sur le devant de la scène et s’est tant mieux) ou encore Tricky. C’est donc à leurs côtés que le soul man de Détroit revient et frappe un grand coup. Cet album est une petite perle de soul, signée sur le encore jeune label Strut, filière de !K7 Records principalement connut pour produire des artistes aux sonorités électroniques tels que Matthew Herbert ou Swayzak.
Sly (basse) et Robbie (percussion) entraînent A.F. vers des horizons soul et reggae. On retrouve la voix si apaisante d’A.F. ainsi que ses nombreux arrangements électroniques si caractéristiques. 
L’album débute fort avec Crazy Day, un titre dans la lignée de ses précédentes productions. La suite est surprenante. Les trois comparses nous offrent des morceaux tous plus soul les uns que les autres. C’est par exemple le cas d’I feel on the wagon, Blackhouse (Paint the house in black) ou encore I Believe in You (reprise d’un morceau d’Amp Fiddler). Chose peu habituelle pour A.F., le reggae s’invite aussi par trois fois, et pas des moindres, avec les titres U, Lonely et This World. Serious et Vibrationship sont moins classiques et plus déroutants. Au final, l’album navigue entre différents styles qui semblent ici très proches. Les trois musiciens ont, pourrait-on dire, trouvé des «passerelles» qui leur permettent de passer naturellement d’un genre à l’autre.
Bref, un album soul aux accents reggae qui devrait retenir toute votre attention.

 

Cliquez ici pour accéder à leur site officiel

 

Laurent