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jeudi, 26 avril 2012

De l’art de tailler des costards

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«  Le désir de faire de la politique est habituellement le signe d’une sorte de désordre de la personnalité, et ce sont précisément ceux qui ambitionnent le plus ardemment le pouvoir qui devraient en être tenus le plus soigneusement à l’écart. »

Arthur Koestler

 

Cela n’aura échappé à personne : la campagne présidentielle est sur le point de s’achever ! Et Dieu sait que durant ce genre de période d’excitation médiatique les livres politiques font flores. Qu’ils soient écrits de la main des candidats (rare) ou de celle de nègres[1] enchaînés dans les caves des QG de campagne (fréquent) la qualité littéraire est toujours la grande perdante de cette soudaine effervescence rédactionnelle. Il n’y a qu’à voir les titres desdits ouvrages pour préjuger du massacre : Changer de destin, Pour que vive la France, Le printemps français, Sans tricher, etc. On baille rien qu’à les énumérer. Cela pour dire que les croquis politiques proposés dans le dernier livre de Philippe Meyer, Sanguines, ne sont pas du même tonneau. Oh que non ! Vous n’allez pas vous ennuyer en attendant le second tour.



[1] N’appelez pas SOS racisme, il s’agit du terme adéquat, datant du XVIIIe siècle et homologué par l’Académie française, pour désigner l’auteur anonyme d’un livre signé par un autre. Si vous êtes chatouilleux vous pouvez toujours employer le terme « prête-plume », plus élégant, ou celui de « ghost-writer » carrément plus classe.

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samedi, 14 avril 2012

L’ère du vide

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Mesdames, messieurs : le vide

 

Sombres nuages à l’horizon. L’avenir s’annonce imbuvable. Songez donc : Euro de football en juin, Jeux olympiques en août, Championnat du monde d’athlétisme en 2013, Coupe du monde de foot en 2014, Coupe du monde de rugby en 2015… J’arrête là, je sens votre petit déjeuner remonter. Et je vous épargne les compétitions affriolantes de pétanques, ping-pong et autres savates françaises. Ennui du spectacle sportif toujours identique à lui-même. Présentisme insupportable qui sature l’espace et le temps, usurpe le calendrier et efface le passé et l’avenir. 

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jeudi, 05 avril 2012

Carnet de Voyage - Road Trip aux Etats Unis - Maeva & Julien - Partie 3

Sacramento

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Le centre de Sacramento a aujourd’hui bien grandi depuis la découverte des premières pépites d’or et la ruée vers les terres californiennes qui s’en est suivie. Exit chevaux, calèches et auberges, place à la ville et à son quotidien moderne ; quelques tours grises entrecoupées par de grands boulevards.

 

A l’ouest, le Old Sacramento a, quant à lui, plus que des allures de Western. Des façades multicolores jusqu’à l’intérieur des magasins, tout est fait pour réveiller le Cow Boy ronflant (ou pas) à l’intérieur de chaque touriste. Seules les rangées de parcmètres rigoureusement implantés le long des rues nous rappellent l’immense double révolution du moteur à explosion et de la peinture métallisée… Encore un contraste. Peut être cette fois plus provoqué par la nécessité de séduire le touriste que par un réel attachement à un mode de vie un peu trop éloigné des réalités.

 

On apprécie cependant l’excursion temporelle sans transition, la promenade sur le port et les premières voies de chemin de fer, puis l’errance à travers les rues presque désertes (météo oblige). On se laisse prendre au jeu et on s’attendrait presque à voire voler des « tumbleweeds » façon far West. Attention en revanche, une telle chance se provoque, Sacramento ne connaît que 58 jours de pluie par an ! Allez m’ssieurs dames tentez votre chance, à tous les coups on gagne.

lundi, 02 avril 2012

Bref j'ai décidé d'aller prendre l'air en Amazonie !

Et si j'allais prendre l'air en Amazonie ?

 

Nous sommes le 2 avril, et à l'heure où vous lirez ce message je serai en direction de Tarapoto !

B&W-Avion Lima Cusco - DSC_2229.JPG

Je sais j'aurai pu réduire mon empreinte carbone et partir en bus, mais le temps me manquait je dois le confesser !

 

Au programme de ces prochains jours donc, visiter de nouveaux des producteurs de café, et puis surtout aller à la rencontre encore de celle et ceux qui changent notre Monde ! La coopérative Oro Verde est donc idéale pour aller voir comment eux cultivent le café ;)

2-extérieur - café - DSC_1001.JPG

Tarapoto donc, puis Lamas ensuite, pour un programme qui sera encore bien chargé, voir des chutes d'eaux gigantesques, rencontrer des producteurs de différentes communautés, vivre dans un centre écologique l'espace de quelques jours et puis revenir à Lima.

 

Une belle parenthèse donc qui s'ouvre à moi en espèrant qu'elle se passe bien.

 

D'ici là, je vous souhaite une bonne semaine, et surtout d'excellentes pauses cafés équitables bien entendu ;)