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dimanche, 27 septembre 2009

Welcome to Mad World

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Après l'article sur l'événement GTA IV, voici le deuxième article vidéoludique du blog. Il s'avère que le plat du jour est particulièrement alléchant : des massacres en tout genre sous des torrents d'hémoglobine et ce, pour notre plus grand plaisir sadique. Voilà le programme de Mad World sur Wii, le dernier bijou des petits gars de Platinum Games (créateurs de Bayonetta et d'Infinite Space). Que les adeptes de « Familles de France » et autre coincés du cul tournent la tête ou se rendent directement sur les commentaires pour aboyer contre cette dépravation des bonnes mœurs, cette immoralité satanique, cette barbarie pixélisée. Cela leur évitera de réfléchir... Que les curieux (gamers ou non) et les non réfractaires à la violence représentée suivent le guide.

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vendredi, 18 septembre 2009

« Si tu vis c’est à cause de moi ! »

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Un uppercut ! C'est ce qu'on prend en pleine face car il existe une catégorie particulière de films qui vous laisse K.O. après visionnage. Qui continus de vous hanter longtemps après, vous laissant un goût âpre dans la bouche. Comme une sensation de vertige incessante. Un prophète est de ces films là (Grand Prix du Festival de Cannes). On n'en sort pas indemne. Un long-métrage de ce gabarit calme son homme, radicalement. On sort de la salle en silence, comme après avoir subi un choc. Jacques Audiard est l'homme derrière cette œuvre puissante, après le déjà très sombre De battre mon cœur s'est arrêté. Le fils d'un tonton flingueur (l'immense Michel Audiard) confirme ainsi son statut de grand, très grand cinéaste. Ainsi qu'un scénariste hors pair (avec Abdel Raouf Dafri), nous transportant dans la peau d'un marginal que l'on aura bien du mal à reconnaître à la fin.

 

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samedi, 12 septembre 2009

Parodie d’élections mais véritable répression

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En Iran, après les élections présidentielles du 12 juin 2009, les manifestations de contestation ont entraîné des violences ayant abouti à la mort ou à l'arrestation de manifestants pacifiques et de dirigeants politiques par les forces publiques.

 

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Il semblerait qu'au moins 170 personnes ont été arrêtées samedi 13 juin lors d'affrontements entre les forces de sécurité et des centaines de manifestants à Téhéran. Parmi les personnes arrêtées se trouvaient des personnalités politiques : Mohsen Aminzadeh, Said Hajjarian, 55 ans, Behzad Nabavi, 68 ans, Abdollah Ramazanzadeh, Mostafa Tajzadeh, 53 ans, Mohammad Tavassoli, Ebrahim Yazdi, 76 ans. Les quatre personnes suivantes : Leyla Farzadi, médecin, Jalil Sharbiyanlou, chirurgien, Ghaffari Farzadi, membre du comité central du Mouvement pour la liberté de l'Iran, Rahim Yavari, militant du Mouvement pour la liberté de l'Iran, ainsi qu'au moins 24 militants politiques, étudiants et professionnels de la santé ont été arrêtés à la suite des manifestations qui ont eu lieu le 15 juin dans la ville de Tabriz (province de l'Azerbaïdjan). On ignore où ils se trouvent actuellement et ils n'ont pas encore été inculpés ni déférés à la justice. Bien que les universités aient été fermées, une centaine de policiers anti-émeute équipés de casques et de boucliers avaient chassé entre 300 et 400 étudiants de l'Université de Téhéran.

 

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Les forces de sécurité ont utilisé du gaz-poivre et du gaz lacrymogène lors d'opérations de maintien de l'ordre, notamment dans des dortoirs universitaires à Pol-e Gisha, Téhéran et Chiraz. Cinq étudiants - Fatemeh Barati, Kasra Sharafi, Mobina Ehterami, Kambiz Shoai et Mohsen Imani - auraient été tués par balle le 14 juin, lorsque les forces de sécurité ont attaqué un quartier-dortoir de Téhéran. D'autres, probablement des dizaines, ont été arrêtés et beaucoup auraient été blessés. Des informations indiquent également que des personnes ont été arrêtées lors de manifestations dans des villes de province comme Zahedan, Tabriz, Meched, Babol et Chiraz. On est en droit de s'inquiéter pour leur sécurité d'autant que, s'il s'avérait qu'elles ont été arrêtées pour avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d'expression et de réunion, leur statut de prisonniers d'opinion ne fait aucun doute dans cette théocratie orientale.

 

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Sylvain Métafiot

 

Source : Amnesty International

jeudi, 10 septembre 2009

Paris est magique !

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Eh non ce n'est pas un hymne de supporter aviné que je vous propose de reprendre en cœur mais un cri de joie après trois jours de concerts déments dans le domaine national de Saint-Cloud. Je veux bien évidemment parler du festival Rock en Seine édition 2009, l'un des plus importants du continent européen, qui se déroula du 28 au 30 août.

 

Certes, ceux qui auront suivi quelque peu l'actualité tempèreront cette allégresse car, pour la deuxième année consécutive (Amy Winehouse en 2008), une tête d'affiche annula son concert le soir même. Oasis a ainsi rendu fou furieux les dizaines de milliers de spectateurs présents vendredi soir mais a également - enfonçons le clou - mis fin à l'existence même du groupe. La faute aux deux crétins de frères Gallagher qui se sont littéralement fracassés la gueule à quelques heures du début du concert. Les pompiers, Samu et policiers ne semblaient pas de trop pour évaluer l'ampleur des dégâts, parmi lesquels des guitares retrouvées en mille morceaux après impact sur le crane de Liam et Noel.

Petite anecdote croustillante : lorsque la baston fut connue, le chanteur Kele Okereke de Bloc Party - qui jouaient avant Oasis - déclara sur scène "Le concert d'Oasis est annulé. Quel dommage ! Donc, j'imagine, par défaut, que nous sommes tête d'affiche".

 

Néanmoins, cette mauvaise surprise n'entama pas la motivation des 97 000 fans de rock, d'ici ou d'ailleurs, venus durant cette période se laisser emporter par cette déferlante musicale aussi éclectique que grisante. Et puis, un bon bain de poussière lors de pogos monstrueux ça ne se refuse pas.

En vrac, étaient de la partie, Just Jack, Ebony Bones, Keane, Metric, Cheveu, MGMT, Yeah Yeah Yeahs, Klaxons, Esser, Amy Macdonald, Yann Tiersen, Bloc Party, Macy Gray, Oasis...ah non, Slimy, Eagles of death Metal, Vitalic, Billy Talent, et surtout les incontournables Offspring, Birdy Nam Nam, Prodigy, Faith no More, Madness, Calvin Harris et Les petits pois. Concernant ce mystérieux dernier groupe il faut savoir qu'il cache en réalité un trio tant inattendu qu'explosif : les Them Crooked Vultures, réunissant Dave Grohl à la batterie (Foo Fighters et ex de Nirvana), Josh Homme au chant et à la guitare (Queens of the Stone Age) et John Paul Jones à la basse (Led Zeppelin).

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