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samedi, 12 septembre 2009

Parodie d’élections mais véritable répression

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En Iran, après les élections présidentielles du 12 juin 2009, les manifestations de contestation ont entraîné des violences ayant abouti à la mort ou à l'arrestation de manifestants pacifiques et de dirigeants politiques par les forces publiques.

 

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Il semblerait qu'au moins 170 personnes ont été arrêtées samedi 13 juin lors d'affrontements entre les forces de sécurité et des centaines de manifestants à Téhéran. Parmi les personnes arrêtées se trouvaient des personnalités politiques : Mohsen Aminzadeh, Said Hajjarian, 55 ans, Behzad Nabavi, 68 ans, Abdollah Ramazanzadeh, Mostafa Tajzadeh, 53 ans, Mohammad Tavassoli, Ebrahim Yazdi, 76 ans. Les quatre personnes suivantes : Leyla Farzadi, médecin, Jalil Sharbiyanlou, chirurgien, Ghaffari Farzadi, membre du comité central du Mouvement pour la liberté de l'Iran, Rahim Yavari, militant du Mouvement pour la liberté de l'Iran, ainsi qu'au moins 24 militants politiques, étudiants et professionnels de la santé ont été arrêtés à la suite des manifestations qui ont eu lieu le 15 juin dans la ville de Tabriz (province de l'Azerbaïdjan). On ignore où ils se trouvent actuellement et ils n'ont pas encore été inculpés ni déférés à la justice. Bien que les universités aient été fermées, une centaine de policiers anti-émeute équipés de casques et de boucliers avaient chassé entre 300 et 400 étudiants de l'Université de Téhéran.

 

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Les forces de sécurité ont utilisé du gaz-poivre et du gaz lacrymogène lors d'opérations de maintien de l'ordre, notamment dans des dortoirs universitaires à Pol-e Gisha, Téhéran et Chiraz. Cinq étudiants - Fatemeh Barati, Kasra Sharafi, Mobina Ehterami, Kambiz Shoai et Mohsen Imani - auraient été tués par balle le 14 juin, lorsque les forces de sécurité ont attaqué un quartier-dortoir de Téhéran. D'autres, probablement des dizaines, ont été arrêtés et beaucoup auraient été blessés. Des informations indiquent également que des personnes ont été arrêtées lors de manifestations dans des villes de province comme Zahedan, Tabriz, Meched, Babol et Chiraz. On est en droit de s'inquiéter pour leur sécurité d'autant que, s'il s'avérait qu'elles ont été arrêtées pour avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d'expression et de réunion, leur statut de prisonniers d'opinion ne fait aucun doute dans cette théocratie orientale.

 

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Sylvain Métafiot

 

Source : Amnesty International

 

Commentaires

 

Il n'est pas évident d'être Iranien et contre le pouvoir en ces temps où le président (dictateur) magouille les élections... régime de terreur, menaces, persécutions, refus de prolifération des armes nucléaires... la liste est longue et les pays démocratiques incapables d'agir, mais pourquoi ?
peur
crise diplomatique
guerre

pourtant on a déjà attaqué des pays pour moins que ça... et on se sent impuissant.

 

A ce sujet, je vous propose d'écouter en podcast l'excellente émission de France Culture "Répliques" d'Alain Finkielkraut (05.09.2009) intitulée "Ou va l'Iran" :
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/repliques/fiche.php?diffusion_id=76368
Les invités sont Jean-François Colosimo (auteur du livre "Le paradoxe persan") et Thérèse Delpech (auteur de l'ouvrage "L'Iran, la bombe et la démission des Nations").

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