lundi, 29 décembre 2014
Cimes cinéphiliques 2014
Qui succède au Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese au titre de meilleur film de l'année ? La réponse dans notre habituel top 10, suivi de son flop 10 tout aussi subjectif.
Au sommet cette année
1) Alleluia de Fabrice du Welz : un cauchemar sadien dans lequel virevolte Eros, Thanatos et les puissances oniriques du cinéma.
2) Gone Girl de David Fincher : une plongée renversante dans le grand bain du négatif américain.
3) Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch : l’éternelle mélancolie des vampires face à la vulgarité des « zombies » humains.
4) Whiplash de Damien Chazelle : la naissance d’un dieu sous l’égide d’un tyran.
5) Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan : les pérégrinations morales et philosophiques d’un roi seul dans son royaume glacé.
16:38 Publié dans Actualité, Cinéma | Tags : sylvain métafiot, wrong cops, albator, joe, zero theorem, maps to the stars, au nom du fils, the double, mommy, monuments men, godzilla, le conte de la princesse kaguya, under the skin, the rover, les amants électriques, the tribe, only lovers left alive, whiplash, winter sleep, cimes cinéphiliques 2014, top 10, flop 10, alleluia, gone girl | Lien permanent | Commentaires (5)
mercredi, 02 juillet 2014
Zero Theorem, l'équation à somme nulle
Prenez un réalisateur en franche décrépitude artistique depuis une bonne quinzaine d'années, Terry Gilliam, après d'indéniables réussites malgré leur statut dévalorisant de « films cultes » (Sacré Graal !, Brazil, L'Armée des douze singes, Las Vegas Parano).
Ajoutez un terrain totalement inconnu et d'une originalité folle, c'est-à-dire un univers futuriste semi-totalitaire pas effrayant pour un sou mais ridicule à peu de frais : bardé de câbles fluo, de costumes en plastique, de gadgets lumineux, de sectes farfelues, d'individualisme forcené, de caméras cachées, de méchants loufoques... Soit un prétexte décoratif à la quête méta-physique d'une mystérieuse théorie mathématique unifiant le chaos et le néant par l'absurde (seize ans après Pi de Darren Aronofsky).
08:08 Publié dans Cinéma | Tags : zero theorem, terry gilliam, sylvain métafiot, film futuriste, semi-totalitaire, câbles fluo, plastique, caméras, loufoque, rigolo, mauvais, auto-caricature, parodie, même, méta-physique, théorie mathématique, absurde, néant, chaos, trou noir, fantasme sexuel, contre-utopie, science-fiction, naïveté, critique, aliénation capitaliste, consommateur, vidéosurveillance, qohen, sociopathe, christoph waltz, mélanie thierry, matt damon | Lien permanent | Commentaires (2)