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jeudi, 01 mai 2014

À la découverte d’une jeune illustratrice : Marie Lys Errard

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Toujours soucieux de rencontrer des jeunes talents nous sommes allés interroger l'illustratrice Marie Lys Errard à la Croix Rousse (Lyon 4ème).

 

poissons.jpgJeune femme de vingt-cinq ans, originaire de Nancy en Lorraine elle est venue à Lyon pour suivre des études d'architecture. Elle cherche à y développer sa science de la créativité. Après l’obtention de son diplôme, elle travaille dans un cabinet pendant deux ans. Son licenciement économique lui a permis de se remettre en question et de se replonger dans son envie première : l’illustration. « Cela m’a permis de me mettre un bon coup de pied et de revenir à ma première passion » affirme-t-elle.

Après un bilan de compétences avec Pôle Emploi, elle décide de se lancer à son compte. Elle se bat au quotidien pour pouvoir en vivre. Dans cette optique, elle envisage toutes les possibilités de travail (librairie, collectivités locales, piges de journaux).

 

machu.jpgMarie Lys a d’autres passions que l’illustration : les voyages (en Palestine et en Bolivie).À chaque fois qu’elle part en voyage, elle se met au service des autres. En Palestine, elle travailla au sein d’un orphelinat. Elle participe à la conception d'un conte illustré par et avec des enfants (« Julie la petite olive ») en une version plus arabisante : « Djamila la petite olive ». En Bolivie, douée de ses mains, elle fait partager ses croquis. « Cela me permet de faire évoluer les mentalités des gens et de changer d’air » soupire-t-elle.

Pratiquant le violoncelle et le jazz vocal, « l’évasion par la musique est un plaisir ». Elle fait même partie d’une mouvance appelé « URBAN SKECHERS ». Passionné de bandes dessinées, son idole est Guy Delisle : « À chaque fois que je le vois, je redeviens une enfant ».

 

On pourrait croire que depuis son licenciement, son moral soit en berne, bien au contraire. Grâce à sa passion, « à nouveau [elle] croque la vie ». Nous lui souhaitons donc tout le bonheur du monde et que l'avenir lui soit propice.

 

Découvrez son site Internet.

Et sa page Facebook.

 

Etienne Aazzab

vendredi, 08 novembre 2013

Lionel-Edouard Martin : « La poésie doit transformer la chose vue en musique »

 

 

« Il n'est d'écriture que dans un ressenti particulier de l'univers, où les mots appellent, au-delà des êtres et des choses, un monde épuré de substance, où les corps sont de gloire et tiède la pierre – abolies frondes et catapultes. »

Lionel-Édouard Martin, Brueghel en mes domaines



Vous êtes l'auteur d'une vingtaine de livres et malgré une reconnaissance critique indéniable vous demeurez quasiment inconnu du grand public. Comment expliquez-vous cela ?

Je crois qu'il y a plusieurs raisons à cela. La première serait de dire que je n'écris pas pour le grand public. L'autre raison est que je publie dans des maisons d'éditions qui, sans être confidentielles, sont moins distribuées que certaines autres maisons de plus grande importance. Sur la vingtaine de livres que j'ai écrits il doit y avoir pour moitié des romans, qui sont ce qu'ils sont. L'autre moitié on peut les appeler des poèmes s'il l'on veut. Moi j'appelle ça des proses poétiques courtes. La poésie actuelle en France est peu lue, méconnue, les maisons d'édition peinent à faire connaître les auteurs. Évidemment, on peut citer quelques poètes contemporains qui ont une petite notoriété auprès du grand public. À côté de ce qu'on peut appeler « les grands ancêtres », comme Yves Bonnefoy, les gens de ma génération sont un peu méconnus.

 

Cela est-il dû à la rigueur et la richesse, peu communes, de votre prose ?

lionel edouard martin,lecture,poésie,jazz,nourriture,matériel,musique,littérature,sylvain métafiot,vampire actifC'est toujours difficile pour un auteur de se prononcer par rapport à cela. J'aurais tendance à dire que je ne sais pas écrire autre chose que ce que j'écris. Je n'ai pas envie d'écrire autre chose que ce que j'écris. Cela ne pose pas, a priori, d'état d'âme. Cela en pose, en revanche, pour mes éditeurs quant aux retours sur investissements [rires]. Pour un auteur c'est tout de même un souci que certaines maisons d'édition acceptent de prendre le risque de publier ce qu'il écrit. Toute la question est là. J'ignore si c'est à cause de la difficulté de mon écriture qui tranche un peu par rapport à d'autres écritures contemporaines sans doute plus simples ou plus faciles à lire. Aujourd'hui on aime une écriture plus compacte. Mais ce n'est pas pour autant que tous les auteurs se conforment à cette espèce de moule que l'on veut imposer, c'est-à-dire sujet/verbe/complément et c'est tout. Il semblerait que cela soit plus facile à lire, qu'un certain vocabulaire pauvre doive s'imposer s'il l'on souhaite toucher un public plus large. Moi je ne sais pas faire cela. J'ai besoin d'avoir un vocabulaire précis. Le français est une langue riche autant faire avec. Certes, en employant une métaphore musicale on pourrait me demander : pourquoi ne pas jouer de plusieurs instruments ? Le flûtiste que je suis répondrait : il faut quasiment toute une vie pour maîtriser toutes les possibilités d'un instrument. Par exemple, si l'on veut passer au jazz il y a des sonorités improbables que l'on découvre par soi-même. Pour la langue française c'est la même chose. On peut s'en servir de façon simple mais on a un instrument d'une telle richesse qu'on pourrait l'exploiter et le découvrir de toutes autres façons. Je ne vois pas pourquoi un joueur de jazz devrait jouer des mélodies simples.

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mercredi, 25 mars 2009

St Germain Tourist

St._Germain_Tourist-[Front]-[www.FreeCovers.net].jpgLudovic de Navarre aka St Germain, débute sa carrière au coté de Shazz. Il signe son premier album sur le label F Com de Laurent Garnier. Son disque oscille entre un son house et jazz. Le talentueux jeune français (ça fait du bien !) signe ensuite son second album, Tourist, sur le très prestigieux label de jazz Blue Note. Ce dernier a notamment signé des artistes comme John Coltrane, Herbie Hancock, ou encore Miles Davis… Rien que ça. 
La musique de St Germain est reconnaissable au premier coup d’oreille, tant ce dernier est parvenu à mélanger les styles pour en constituer un à part entière. L’album suit un fil conducteur général, le jazz. Toutefois, ce dernier est décliné à toutes les sauces. On y découvre ainsi des titres orientés deep house, mais aussi dub. Ici, l’analogique et l’organique se conjuguent à merveille. Les pianos, flûtes, cuivres et voix font échos aux rythmiques analogiques.
L’album est constitué de neuf titres qui méritent tous une attention particulière. Le morceau Rose Rouge ouvre le bal et annonce tout de suite la couleur. Le titre suivant est plus déconcertant, Montego Bay Spleen joue sur un côté dub et downtempo qui pourrait en perturber plus d’un. Mais qui satisfera tout le monde après une dure journée de travail où pendant une dure journée de repos. La suite est juste jouissive… So Flute est le genre de morceaux capable de vous mettre en sueur dès 10 heures du matin. Le reste est un festival d’euphorie musicale. Je ne vous en dis pas plus. La découverte par soi-même est beaucoup plus existante que de simples mots. Ces derniers sont d’ailleurs incapables de décrire cet album. 
Je vous le dis et répète : écoutez Tourist ! Ce sera certainement une des choses les plus bénéfique de votre journée.

Bonne écoute.

 

 

A mon grand regret, les clips de Sure Thing et So Flute ne présente pas les morceaux dans leur totalité. Non mais vous vous rendez compte ?!? Un morceau qui dure 8 minutes ?!? Les chaînes de télévision peuvent mettre deux morceaux au lieu d’un… Le choix est pour eux vite fais. Il vaut mieux présenter deux bouses aux téléspectateurs. L’opération sera bien plus rentable. Et puis, il faut dire qu’en France on aime bien écouter de la daube.

 

Laurent

jeudi, 13 novembre 2008

The Cinematic Orchestra / Motion

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Chronique du culte

Après notre petite ballade hip-hop, nous allons nous diriger vers des horizons plus paisibles, à la croisée du jazz et du trip hop. Et cette fois ci, ce sont des Anglais qui nous invitent au voyage.
L’histoire est belle. Durant plusieurs années, l’initiateur du groupe, Jason Swinscoe, est le secrétaire des Coldcut, pour leur impressionnant label, Ninja Tune. La démo de The Cinematic Orchestra tombe alors logiquement entre les mains des maîtres ninjas. Le disque ne tarde pas à sortir et c’est alors la plus importante vente du label. Aujourd’hui encore le groupe reste un des meilleurs représentant du label Anglais.
Sur ce disque, et aux vu des instruments, The Cinematic Orchestra pourrait être vu comme un simple groupe de Jazz. Pourtant, les musiciens diffusent une musique dont ce seul qualificatif serait bien réducteur. Les instruments jouent à s’emmêler et à se démêler pour donner un résultat très harmonique. A cet ensemble acoustique vient se greffer de nombreux éléments électroniques qui s’intègrent parfaitement et contribues à cette ambiance si particulière. Les 8 titres qui composent cet album sont empreints d’une touche chaleureuse et originale, le tout saupoudré de la fameuse patte Ninja Tune. Il en ressort un disque qui s’amuse de la frontière avec le cinéma, sans pour autant tomber dans l’exercice si périlleux de la B.O.. Chaque écoute est un véritable dépaysement que l’on découvre et redécouvre sans cesse. Le titre Durian est en même temps apaisé et tendu. Le titre Channel 1 Suite nous délecte d’une savoureuse mélodie qui rappelle le trio mythique Portishead. Tandis que Durian débute doucement pour s’envoler lentement mais sûrement. 
Le disque est idéal pour une écoute de salon, dans le calme, seul ou avec des amis. En ces périodes moroses (est-ce le temps ou la crise? Qu’importe), il est le compagnon idéal pour vous réchauffer.

Cliquez sur le player ci-dessous pour écouter Durian de l'album Motion.


podcast

Rendez-vous sur le site de The Cinematic Orchestra

 

Et une dernière vidéo pour vous faire une idée plus précise...

 

 

Laurent

vendredi, 12 septembre 2008

Le Sziget Festival Budapest, j’y étais !

1838193798.jpgLe Sziget Festival dure une semaine, du 11 au 18 août. Il se situe sur l’île de Sziget en plein cœur de la capitale Hongroise. De très nombreux concerts étaient programmés chaque jour sur une large plage horaire débutant à 15 heures et se terminant à 23 heures.



Les Têtes d’Affiches
L’île proposait 5 scènes principales agrémentées de différents stands publicitaires. Ceux-ci proposaient des « bars musicaux » distillant de la musique jusqu’au petit matin. Le festival affichait d’énormes têtes d’affiches comme Iron Maiden, Sex Pistols ou encore Jamiroquai. Ces trois dernier artistes ont rameuté, vous vous en doutez, un nombre de personnes considérables. 
Ainsi, Iron Maiden montre une scène spectaculaire avec jet de flammes et animations ; peut-être pour rendre leur concert moins monotone. Qaunt aux Sex Pistols, ils font peine à voir et ne méritent pas de commentaire plus complet. Bien que nous soyons évidemment passés voir ces trois grands concerts nous ne nous y sommes pas attardés. Il faut dire que le festival regorgeait d’artistes à voir absolument et qui, contrairement aux artistes les plus populaires, n’ont pas déçu.

 

Dans la suite de l'article :

  • Les Perles du Sziget Festival Budapest
  • La scène Jazz
  • La scène World

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