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mercredi, 16 novembre 2011

À votre sévice

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Vous ne serez sans doute pas étonné de savoir que dans le monde sécuritaire de l’après 11 septembre 2001, l’usage de la torture, notamment au nom de la « guerre contre le terrorisme » mais pas que, s’est propagé un peu partout sur la planète – peut-être pas plus qu’avant mais certainement pas moins – et très régulièrement relayé par les médias.

 

La « guerre contre le terrorisme » est effectivement un des arguments justifiant le recours à la torture mais ce serait mentir d’omettre le fait que dans toutes les régions du monde, sur les cinq continents, la torture ne cesse de se banaliser au mépris du droit international et dans une indifférence quasi générale. Et ce, non pas pour lutter contre le terrorisme mais bel et bien pour punir, faire taire et instaurer la terreur. Que ce soit dans des postes de police, des prisons, des centres de détention, etc. des agents de la force publique, des militaires, des miliciens, jouent sans vergogne avec la vie d’hommes, de femmes et d’enfants en leur pouvoir.

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mardi, 09 novembre 2010

L’Etat exécute aussi des enfants

 

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« Face à ma situation, je ressens une grande souffrance et un réel découragement. Je perds peu à peu tout espoir pour l’avenir. Cela fait tellement longtemps que je suis ici. La condamnation à mort m’a vraiment anéanti. J’ai l’impression que tout est fini pour moi, du fait de ma situation de condamné à mort. Je crois que, quels que soient mes projets pour l’avenir, ils ne se réaliseront jamais. Le pire dans tout ça, c’est que j’ai le sentiment d’être trop jeune pour mourir, si jamais ça arrive. En fait, la seule idée de la peine de mort est une véritable torture mentale. Je ne peux m’empêcher d’avoir peur »

Ronald Bragas, condamné à mort en 1998 aux Philippines pour un crime commis à l’âge de 17 ans.

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lundi, 14 décembre 2009

Le principe de cruauté

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La cruauté, à la différence de la violence qui peut être utilisée à des fins justes pour empêcher un mal plus grand, reste un acte de démesure sans d'autres visées que l'excès. Et dans sa démesure elle échappe à tout discours, à toute pensée. Ce qui explique qu'on la relègue à la part inhumaine de l'homme, à quelque chose qui serait contre nature. On pense généralement que la cruauté relève du monstrueux donc de l'inhumain. Or n'est-elle pas, au contraire, un propre de l'homme dans la mesure où on ne la retrouve pas dans le reste de la nature, chez les animaux par exemple : les animaux sont violents uniquement pour la possession du territoire, pour la possession des femelles, mais jamais gratuitement.

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