Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 11 août 2011

La planete des singes : les origines

cinema, planète des singes, les origines, andy serkis


Sortie en salle le 10 Aout 2011, ce film étant réalisé par Ruppert Wyatt, réalisateur non connu, on ne sait vraiment pas à quoi s’attendre, c'était soit un trés bon film soit une catastrophe cinématographique.. 

Dés le début on est plongé dans le film, dans l'histoire et plus le film avance moins on a envie qu'il finisse, ce film est complet, il y a un peu de tristesse et d'humour, suffisamment d'action mais beaucoup d'effets spéciaux, des bons effets spéciaux.

Les 2 heures que l’on passe dans la salle de cinéma passent très vite et on ressort du cinéma heureux d’avoir, enfin,  vu une bonne production Hollywoodienne. 

Apres la série des Spiderman, 127 heures et plus récemment The green hornet où il jouait un petit rôle, James Franco est toujours aussi bon, il s'adapte et on ne voit plus l'acteur mais le personnage; John Lithgow qui est tout de même bien moins connu est aussi un très bon acteur, on l'avait vu jouer le rôle du tueur prénommé Trinity dans la série Dexter qui n'a rien à voir avec son rôle dans le film; mais le meilleur acteur dans ce film reste celui qui joue César le chimpanzé principale du film : Andy Serkis, ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose mais vous l'avez forcément vu en tant que Gollum dans Le seigneur des anneaux, ou alors dans King Kong où il jouait le rôle de ... King Kong !

Ne voulant pas en dire trop sur le film et vous laissez le savourer et le juger par vous-même je vous laisse le synopsis qui en dit déjà beaucoup. 

Synopsis : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Mais une chose est sûre, selon moi c’est LE film de cet été, à voir absolument !


Angel Ixious

dimanche, 12 décembre 2010

Critique de film : Monsters de Gareth Edwards !

Monsters

 de Gareth Edwards

 Monsters-Affiche-USA-1.jpg

Caméra infra rouge, un militaire chantonne la Walkyrie, clin d'oeil à Apocalypse Now. On est pourtant bien loin des hélicoptères qui survolent la côte au son de Wagner pour traumatiser la population vietnamienne. Pas de vues aériennes grandioses ni de mise en scène spéctaculaire, Gareth Edwards qui vient pourtant des effets spéciaux a choisi de faire un film de science fiction minimal plus proche d'un road movie sentimental que de Terminator Renaissance. 

Lire la suite

samedi, 28 novembre 2009

Mademoiselle Chambon

 

Mademoiselle-Chambon_2_galleryphoto_portrait_std.jpg

 

Dans la continuité de Je ne suis pas là pour être aimé, Mademoiselle Chambon est une fresque de la pudeur des sentiments, on y retrouve les mêmes thèmes chers à l'auteur comme l'amour extraconjugal et donc interdit, la présence d'un père seul, dans une maison de retraite, qui chaque semaine reçoit la visite de son fils qui vient prendre soin de lui. Une fois encore, en se basant sur le thème de la rencontre hasardeuse entre deux êtres que tout semble opposés, Stéphane Brizé nous parle de l'amour avec un grand A, l'amour qui ne se traduit pas par des mots mais par des gestes, un amour subtil qui dans les deux cas, se manifeste par une passion commune, dans le premier cas, la danse et dans le deuxième cas, le violon.

 

Lire la suite

vendredi, 13 mars 2009

L’homme des hautes peines

gran-torino-teaser-poster.jpg

Force est de constater que Clint Eastwood est comme le vin : il se bonifie avec l’âge. A 78 ans, le pistolero favoris de Sergio Leone signe – en tant qu’acteur et réalisateur – un de ses plus beau film et peut-être le dernier : le désenchanté Gran Torino.

 


Ainsi, Walt Kowalski, un vétéran de la guerre de Corée, aigri, veuf et pétri de préjugés xénophobes, se prend d’affection pour un jeune voisin coréen (Tao) qu’il va tenter de préserver de la délinquance. Le retour de l’inspecteur Harry Callahan ? Au nom de la complexité de l’âme humaine, Eastwood, semble plutôt vouloir corriger le tir sur de la longue lignée de justiciers urbains et d’anges exterminateurs qu’il a semblé engendrer. Comme le souligne Jean-Baptiste Thoret « Magnum Force fut une réponse au fascisme supposé de Dirty Harry, L’Epreuve de force, un démenti de sa misogynie, Josey Walses hors-la-loi, la preuve de son humanité… Jusqu’à ce film (Impitoyable) où son œuvre, alors archi-connue et indiscutée, crépusculaire et majestueuse, s’est mise à vibrer à l’instinct sûr du vieux sage qui peut tout se permettre. Eastwood est aujourd’hui le seul cinéaste américain capable de relier d’un même geste le classicisme absolu et l’efficacité de la série B, Ford et Siegel (ses deux mentors), la rapidité de l’exécution et l’intelligence du propos. »

 

 

 


La photographie, à l’instar de celle de Million Dollar Baby, est magnifique. A la simplicité du réel filmé par une main de maître (le quartier et la ville actuels sans superficialité) succède un jeu d’ombre et de lumière faisant ressortir toute la tristesse et le désespoir du vieux Walt et de ceux qui l’entoure. Le clair-obscur permettant de ne pas tout montrer au spectateur et de demeurer allusif, sans trop appuyer le propos. L’amitié naissante entre les deux voisins permettra au vieil homme, fatigué de ce monde qui n’est plus le sien, de sortir de sa sombre solitude et d’apprendre à aimer de nouveau.

 


Pas de malentendus. Comme le dit son biographe et ami de trente ans Richard Schickel, ancien critique à « Time Magazine », « la plupart des gens, avec l’âge, se referment sur eux-mêmes ; Clint, lui, n’a fait que s’ouvrir. »

 


Le personnage de interprété par Eastwood est parfois une comédie à lui seul, tout en grimaces, insultes racistes, clichés et aussi étonnement ravis (voir comment il englouti les plats de vieilles femmes coréennes). On le voit, par ailleurs, insulter son coiffeur juif qui le traite en retour de Pollak dans une joute assez drôle. Walt considère cela comme l'échange viril par excellence. Mais, derrière l’apparente tranquillité de vivre se cache la dureté du quotidien pouvant engranger la haine et la vengeance. Froide et implacable. Pour faire de son jeune compagnon un homme, faire disparaître le gang asiatique qui le persécute sera plus qu’une nécessité, une ultime raison de vivre. Toujours aussi classe, Clint est néanmoins fatigué : la rédemption prendra le pas sur le 357 Magnum.

 


Eastwood a-t-il voulu signifier un clin d’œil à son maître John Ford en faisant de sa voiture (Gran Torino modèle 1972, l’année de L’inspecteur Harry) la persistance de cette tragédie comme le cinéaste des grands westerns la persistance de sa vision tragique du monde ? Le voleur acquiert dans la tristesse, en fin de compte, ce qu’il avait essayé de dérober dans la peur. L’œuvre de Clint Eastwood n’est pas pessimiste mais réaliste : la mort est le seul destin auquel personne ne peut échapper, malgré l’amitié, malgré l’amour. Fuir est vain.


Thoret enfin : « Ce film, qui brasse tous les grands thèmes estwoodiens (la filiation, la justice, la croyance, l’ouverture à l’autre, la communauté d’armes contre celle de sang…), réconcilie enfin cette Amérique qui nous enrage avec celle qui nous émeut. »


La voix cassée du vieux Clint chantant le thème de Gran Torino au générique de fin (la musique du film est co-signée par son fils Kyle Eastwood) vous hantera longtemps.

 

Sylvain Métafiot



Pour poursuivre la réflexion, lisez l’analyse politique du film par Sylvie Laurent sur l’excellent site La Vie des Idées : http://www.laviedesidees.fr/Clint-Eastwood-ou-les-grognem...

jeudi, 05 mars 2009

Le chien Indien casse la baraque

slumdog-millionnaire.jpg

 

Sortis il y a maintenant plusieurs semaines, Slumdog Millionaire, n’en finis pas d’attirer les cinéphiles et néophytes dans les salles obscurs. Pourquoi cet engouement pour un film tourné en Inde avec des acteurs inconnus et adapté du livre Q and A de Vikas Swarup par Simon Beaufoy (The Full Monty) ? L’effet Oscars sans doute : après avoir raflé pas moins de 8 statuettes dorées dont celle du meilleur réalisateur pour Danny Boyle (Trainspotting et 28 Jours plus tard c’est lui) et celle du meilleur film, il reste à l’affiche de nombreux cinémas ou refait son apparition à l’écran comme par magie. Et on ne va pas s’en plaindre ! Mais le phénomène est antérieur.

Lire la suite

dimanche, 25 janvier 2009

L’esprit de Central City

hrthespiritoutdoorposteqs2.jpg


Dans la ville de Central City, celui que l'on appelle le Spirit (Gabriel Macht) fait sa loi : ancien flic mort lors d'une enquête, il est sorti de la tombe pour régler ses comptes et chasser la vermine qui grouille dans les rues ! Mais bientôt le justicier masqué se voit confronté à différentes femmes fatales, créatures de rêves qui l'aideront ou s'opposeront à lui dans sa lutte contre le terrible Octopus (Samuel L. Jackson)...

 

Après avoir coréalisé le sublime Sin City en 2005 avec Robert Rodriguez, avoir vu son Batman adapté sur grand écran avec l’éblouissant Dark Night, et après avoir été consultant de Zack Snyder lors du tournage de 300, Franck Miller, pour sa première réalisation, nous livre une libre adaptation du classique de la bande dessinée née sous la plume de Will Eisner (un de ses maîtres et ami) : The Spirit. Un film fou mais qui semble manquer de rigueur cinématographique. La bande originale est portée par une composition musicale exceptionnelle et variée de David Newman.

 

Dans la suite de l'article, la bande annonce et la critique du film.

Lire la suite

dimanche, 28 décembre 2008

Au feu les tarés !

burn_after_reading.jpg

 

Cela pourrait être le cri du patron de la CIA, passablement effondré que « l’intelligence » américaine se réduise à peau de chagrin.

 

Burn After Reading ? Un concentré d’abrutis finis tous plus en-dessous du dessous que le voisin. De l’ancien espion de la CIA, alcoolique et éructant des sublimes « fuck » toutes les trente secondes ; au prof de gym neu-neu, les écouteurs greffés aux oreilles, une paille greffé à la bouche et une coupe de cheveux (mon Dieu quelle coupe ! 80’ forever) greffé à la tête ; en passant par un agent obsédé sensiblement parano, le dernier film des frères Coen nous livre, sur un plateau marshmallow, un ramassis de ratés attachant et drolissimes à souhait.

 

Pas sûr, cependant, que cela en fasse un grand film…

Lire la suite

dimanche, 14 décembre 2008

Mesrine, une légende autoproclamée

mesrine.jpg

 

Jacques Mesrine appartient à l’imaginaire français, celui de la France de la guerre d’Algérie et de Valéry Giscard d’Estaing, des quartiers de haute sécurité (les fameux QHS), du grand banditisme et de la Gauche révolutionnaire. Alors, comment le réalisateur Jean-François Richet (Ma 6-t va crack-er et le remake du film de John Carpenter Assaut sur le central 13, c’est lui) et l’acteur Vincent Cassel ont-ils retranscrits la vie de cet homme ? Icône de la rébellion, beauf provocateur, gangster assassin, Robin des bois, pourfendeur du système étatique ? Richet filme le célèbre gangster français « tel qu’il était et non tel que j’aurais aimé qu’il soit » selon ses dires. Le film retrace 20 ans de sa vie en deux parties (L’Instinct de mort et L’Ennemi public n°1).

 

A l’heure des biopics (la retranscription cinématographique de la vie d’une « personne d’exception »), Richet à su se démarquer remarquablement de la masse (Coluche, Sagan, etc.) en décrivant un homme toujours situé en marge des corps constitués, qu’il s’agisse de la société, qu’il ne cesse de brocarder en paroles et en actes, des groupuscules révolutionnaires (dont il n’épousera jamais les idéaux, même si, avant son assassinat, il projetait de rencontrer les Brigades rouges) ou du milieu, dont il se tiendra constamment à l’écart. Selon Richet, « Mesrine est un homme qui s’est construit dans la négation ».

 

 

 


Les évènements (braquages, enlèvements – dont un propice à une bonne séquence de rigolade, arrestations, séjours en prison, etc.) s’enchaînent au pas de charge, épousant l’instinct sûr et mortifère de son personnage. Richet s’en tient strictement aux faits avérés et à l’autobiographie romancée (L’instinct de mort, 1977), écrite par Mesrine lui-même dans sa cellule de la prison de la Santé, quelques jours avant son procès. Richet à l’intelligence de ne pas politiser son sujet : égoïste, réfractaire à toute forme d’autorité et de responsabilité (la famille, lieu étouffoir), Mesrine, en convertissant l’argent volé en bijoux et aux autres grosses cylindrées, ne s’attaque pas au capitalisme, mais le flatte, comme lui fait justement remarquer Charlie Bauer, un activiste d’extrême gauche avec lequel il fricotera à la fin des années 1970. Comme le remarque Jean-Baptiste Thoret : « Le réalisateur maintient toujours un écart entre son « héros » et ces luttes armées qui constituent le bruit de fond des années 1970 (on entend partout le coup d’Etat de Pinochet, l’assassinat d’Aldo Moro, les violences de la bande à Baader, etc.). »

 

A propos du style, le réalisateur explique : « Dans L’Ennemi public n°1, Vincent Cassel pèse 20 kg de plus. Ce n’est plus le même corps, les mêmes mouvements, le même coffre. L’Instinct de mort est un film de stratégie et de facture très classique, de la famille des films de Melville, celui du Cercle rouge. L’Ennemi public n°1 possède une structure anarchisante, presque expérimentale, qui colle alors à ce que devient Mesrine. Comme modèle, j’avais en tête le souvenir, flou mais persistant, du French Connection de Friedkin. »


La ressemblance de l’acteur avec le bandit est en effet saisissante. Cela fait penser, toutes proportions gardées, à Robert De Niro incarnant Jake La Motta dans le chef d’œuvre Raging Bull. Mais, la comparaison s’arrête au plan physique : Cassel n’est pas De Niro, Richet n’est pas Scorsese.

 


 

 

Jean-François Richet reste toujours au plus près d’un personnage déterminé et naïf, courageux et parfois ridicule, tragique et très consciencieux qui ne sera jamais tenté par devenir « le chef » ou le représentant de la lutte gauchiste de l’époque. Pas le moindre plan d’un citoyen lambda venant dire à la caméra sa solidarité avec Mesrine. L’homme ne représente personne d’autres que lui-même (à l’exception des QHS, qui le révulsent, seul son destin le préoccupe), parti pris qui protège le film du risque de l’édification et de la glorification.

 

« N’ayant pas de fascination particulière pour le personnage, je me suis attaché à l’être humain, ni plus ni moins », avoue Richet, ajoutant « J’ai tenu à montrer qu’il n’y a pas de héros dans le gangstérisme ». Mesrine ? Un beauf avec un flingue qui écrit sa propre légende (dans son bouquin il revendique 39 meurtres, ce qui est faux pour 37 d’entre eux) ; qui ne doit, cependant, pas vous empêcher de le découvrir sur grand écran.


Sylvain Métafiot

dimanche, 30 novembre 2008

A Rock’n’roll movie, baby !

rocknrolla.jpg

 

Le titre est plus qu’explicite : le film concerné n’est autre que Rockn’rolla, le dernier film de Guy Ritchie. Rappel des faits, ce petit prodige est le réalisateur du génialissime Arnaques, crimes et botanique et du Tarantinesque (ou Tarantinien, à chacun son néologisme) Snatch. Il compte également de belles daubes dans son tableau de chasse, dont le remake d'une comédie italienne des années 70 qui porte bien son nom (A la dérive) et Revolver, intéressant sur le papier, avec de bonnes séquences de guns-fights mais totalement démesurés dans sa trame au point que le film échappe au réalisateur de façon pitoyable. Mais revenons à notre sujet : le bien nommé Rockn’rolla.

 

Synopsis : Caïd londonien, Lenny (Tom Wilkinson ) travaille à l'ancienne. Ce qui ne l'empêche pas de savoir à qui graisser la patte et de pouvoir faire pression sur n'importe quel ministre, promoteur immobilier ou malfrat en vue. D'un simple coup de fil, Lenny est capable de soulever des montagnes. Mais comme le lui dit Archy (Mark Strong), son fidèle lieutenant, Londres est en train de changer : les mafieux des pays de l'Est, comme les petits voyous, cherchent tous à bouleverser les règles du milieu : Uri Omovich (Karel Roden, le Raspoutine du premier Hellboy), milliardaire russe veut conquérir la capitale. Désormais, c'est toute la pègre londonienne, des gros bonnets aux petits poissons, qui tente de se remplir les poches en se disputant le coup du siècle. De leur coté, Cookie (Matt King ), One Two (Gerard Butler, le roi Leonidas de 300), Mumbles (Idris Elba) et Handsome Bob (Tom Hardy) sont des petits truands qui se font appeler « La horde sauvage », ils pensent se recycler également dans le secteur de l'immobilier et abandonner les petits trafics minables. Tous ces individus louches vont voir leurs destins basculer à cause d'un seul homme, le rockeur toxicomane Johnny Quid (Toby Kebbell ) qui tombe raide dingue d'un simple tableau, le seul problème étant que ce tableau appartient à Uri Omovich...

 

Cliquez ici pour lire la suite de l'article : la bande annonce et ce qu'on en a pensé !

Lire la suite