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vendredi, 22 août 2008

Rage Against the Machine à Paris !

Rage_Against_The_Machine_nicoweb_front.jpgMercredi, pour sa 6ème édition, le festival Rock en Seine, accueillait le groupe mythique

Rage Against The Machine (Rage pour les intimes).  Le quatuor de Los Angeles composé  du chanteur emblématique Zack De La Rocha, du guitariste génial Tom Morello, de Brad Wilk à la batterie et de Tim Commerford à la basse a mis le feu à la Grande Scène ce soir là.

La soirée commençait à 18h00 avec le duo Blood Red Shoes, puis le groupe Lost Prophets à 19h00. Les choses sérieuses démarrent à 20h10 avec Mix Master Mike, le DJ prodige des Beastie Boys (l’un des meilleurs groupes de rap old school encore en activité !) chauffant le public du parc de Saint-Cloud pendant une heure électro hip-hop du meilleur cru.

21h30, les membres de Rage déboulent enfin sur scène affublés d’une combinaison orange et d’un sac sur la tête. Référence immédiate aux prisonniers de Guantanamo et d’Abou Ghraïb rappelant l’engagement politique d’extrême gauche du groupe (encore qu’on n’a pas besoin de se trimbaler le portrait du Che pour dénoncer ces horreurs…).  Et là, c’est parti :image-2.png

Premières notes : « Bombtrack ». Pogo, monstrueux. Disparition de ses potes, impossible de les retrouver jusqu’à la fin du concert. Crevé et trempé jusqu’aux os après deux minutes de son intense ! Voila le programme d’une heure et demie phénoménale d’un  rock fusion (mélange de rock, de métal, de funk et de hip-hop)  explosif ! Suivent, dans le désordre,  les inoubliables « Bullet in the Head », « Know Your Ennemy », “Freedom”, “Bulls on Parade”, “People of the Sun”, “Guerrilla Radio”, “Testify”, etc. L’apothéose fut la dernière chanson du concert, la célèbre « Killing in the Name of »(http://www.youtube.com/watch?v=fkuOAY-S6OY&feature=re...).

30 000 personnes furent ainsi portées, telle une vague incontrôlable, par une musique démente, ravageuse et terriblement entrainante. Rhaaa quelle puissance !

Certes, Zack et ses potes ont assuré le minimum syndical (1h30 c’est un peu court), il manquait quelques titres énormes comme « Wake up »,  « How I Could Just Kill a Man » ou « Renegades of Funk » (http://www.youtube.com/watch?v=tqWP1rsAMrw&feature=re...), et casser le rythme et l’ambiance en balançant l’Internationale en Russe en plein milieu du concert (que certains reprirent en français le point levé, très peu pour moi) ne fut pas du meilleur effet, enfin à mon gout… Mais quel pied mes aïeux, quel trip !

Sylvain Métafiot

Site du festival : http://www.rockenseine.com