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jeudi, 04 décembre 2025

Walk Up : les frontières invisibles

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Prolongeant la sobriété formelle de ses précédents films, Hong Sang-soo déploie, avec Walk Up, une intrigue faussement linéaire, reflétant les fantasmes épars de son personnage principal, double assumé – mais jamais figé – du réalisateur coréen.

 

Cinéaste pour le moins prolifique, Hong Sang-soo possède un rapport ambivalent au temps : il le condense dans son rapport à la production cinématographique (deux films par an depuis au moins 2008, souvent tournés en quelques jours) ; et joue régulièrement avec ses lois physiques dans la construction d’intrigues toujours plus minimalistes. Un goût de l’épure délimité par des lieux analogues (cafés, appartements, restaurants, parcs…) permettant le plus souvent de laisser cours aux plus intimes confessions sentimentales arrosées de Soju.

 

Yourself and Yours (2017) explorait ainsi le thème du double en mettant en scène la séparation d’un couple à cause d’un curieux malentendu. Tandis que Un jour avec, un jour sans (2016) s’articulait autour d’une rencontre amoureuse déclinée en deux versions, le récit étant rejoué au plan près mais avec une légère variation d’axe, de dialogue ou de texture qui opérait un décadrage dans la destinée des deux jeunes gens. Or, malgré les ressemblances, chaque film possède une singularité propre qui le distingue des autres et Walk Up ne fait pas exception.

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mercredi, 13 juillet 2011

Du sang et des larmes

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C’est le programme proposé par Kim Jee-Woon dans son dernier film J’ai rencontré le diable (I saw the devil), véritable musée des tortures sur grand écran qui ne laisse pas indemne le spectateur. Il faut dire qu’à la suite de l’assassinat de sa petite amie Ju-yeon, Soo-hyun ne vas pas ménager son meurtrier, le psychopathe Kyung-Chul. C’est une vengeance puissance mille qui est à l’œuvre et le résultat n’est pas beau à voir. Nul doute que Kim Jee-Woon fait partie, avec Hong-Jin Na (The Chaser), Bong Joon-Ho (Memories of Murder) et Chan-Wook Park (Old Boy), des meilleurs réalisateurs sud-coréens du moment. On le savait déjà depuis le flamboyant A bittersweet life et malgré le décevant Le bon, la brute et le cinglé, mais rien ne vaut une bonne piqure de rappel avec cette tragédie barbare à la mise en scène virtuose.

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