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mardi, 13 janvier 2015

À mon ami Charlie – 7 janvier 2015

 

 

« Voilà le noyau, le sens de tout le problème, tu ne sais même pas qui, en ce moment, songe peut-être à te tuer. Mets ce titre là si tu veux : Pourquoi nous sommes tous en danger. »
Pier Paolo Pasolini, quelques heures avant son assassinat.

 

 

Charlie hebdo, attentat, islamistes, sylvain Métafiot,Cabu, Charb, Honoré, Maris, Wolinski, Tignous,tristesse,colère,jesuischarlie,prophète mahomet,à mn ami Charlie,7 janvier 2015,La première fois que j’ai lu Charlie Hebdo j’avais 18 ans. Je connaissais le journal de réputation, mon père possédait des vieux exemplaires d’Hara-Kiri, je commençais à lire Le Canard Enchaîné, ma conscience politique s’affirmait…

 

J’ai décidé de m’abonner. Pour me marrer en m’informant. Pour soutenir un journal de gauche. Je l’ai été pendant près de dix ans. Pendant toutes ces années, les dessins et les articles de Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, Honoré, Oncle Bernard, Polac, Biard, Luz, Thoret, Pelloux, Riss, Lançon, Val, Cavanna, Nicolino, Siné, Catherine, Sattouf, Fourest, Willem, Jul, Sfar, Fischetti, Kama… furent un joyeux bordel de rires, d’intelligence, d’indignation et de liberté. Une réunion de famille hebdomadaire qui avait pour but de tourner en dérision la connerie humaine.

 

Le lisant à l'université, les caricatures de Mahomet déclenchèrent un vif débat avec des camarades de ma fac d’Économie : musulmans ils se sentaient insultés, je faisais valoir le droit au blasphème et à la caricature même la plus médiocre. Putain…, j’aimais ces échanges fermes mais respectueux où l’on s’engueulait sans haine.

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mercredi, 11 février 2009

Sarko le pyromane et l’université de paille

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A l’heure actuelle, le monde universitaire (une cinquantaine de facs) est mobilisé collectivement en organisant des manifestations toutes les semaines ainsi que des assemblées générale dans les facs, des débats, des projections, des rencontres, etc. au sein de journées banalisées. La ministre de la Recherche, Valérie Pécresse fait l’unanimité contre elle, comme Xavier Darcos (ministre de l’Education) face aux professeurs de droite du secondaire… Pourquoi un tel mouvement, légitime et démocratique, a-t-il pris une telle ampleur ?


Dans cette salutaire mobilisation on trouve, à gauche : le syndicat majoritaire Snesup, le mouvement Sauvons la recherche, les syndicats étudiants Unef, FSE, Sud, etc. le mouvement sauvons l’université. Mais aussi à droite : le syndicat autonome Sup et Défense de l’université, la coordination des profs de droit basée à la fac d’Assas. Des facs comme Lyon 3 ou l’IEP d’Aix-en-Provence ont également voté la grève, parfois pour la première fois de leur histoire !


La mobilisation de l’Université, de même que les puissantes manifestations du 29 janvier (1,5 millions de manifestants environ… 42 selon la police) se dressent contre la politique menée par Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon contre la jeunesse et les salariés. Le 22 janvier, la première coordination nationale des universités a appelé, d’une seule et unique voix, à une « grève totale, reconductible et illimitée » et elle a fixé les objectifs suivants : le retrait du décret sur le statut des enseignants-chercheurs, et le retrait du projet de « mastérisation » des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré.

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