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mercredi, 06 juin 2012

Le poète qui venait de Mars

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Ray Bradbury est mort mardi 5 juin dans sa résidence de Los Angeles. L'écrivain américain était un amoureux des bibliothèques au point qu'elles étaient, pour lui, le meilleur lieu pour apprendre, davantage que l’université qui, selon lui, « n'est pas une bonne expérience ».

 

De fait, Bradbury défendait les bibliothèques et l'accès gratuit à la culture, mais « Internet, n'est qu'une grande distraction ». Récemment contacté par Yahoo! qui, voilà deux mois, souhaitait mettre en ligne un de ses livres : « Vous savez ce que je leur ai dit ? “Allez au diable. Allez au diable, vous, et votre maudit Internet“ ». Parallèlement, les ebooks sont, pour l'auteur de Farenheit 451, « dénué de sens, ce n'est pas vrai. C'est dans l'air, quelque part ». Pour lui, le seul endroit magique était la bibliothèque publique de Los Angeles dans laquelle il se rendait régulièrement.

 

Difficile, au-delà du génie littéraire, ne pas avoir une quelconque sympathie pour cet indécrottable conservateur technophobe capable de nous faire voyager aux confins de l’espace dans ses incroyables romans.

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