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mardi, 08 novembre 2011

Le silence est d’or

Le silence est d’or, the Artist, Sylvain Métafiot,

 

Disons-le d’entrée de jeu, ce mois d’octobre fut certainement l’un des plus riches en termes de productions cinématographiques très contrastées. Que l’on songe au ténébreux Drive de Nicolas Winding Refn (louangé d’un côté, ridiculisé d’un autre), film noir conceptuel, extrêmement stylisé et ultra-violent, qui, sur fond d’électro des années 80 amorce (laborieusement) une réflexion sur les faux-semblants de la cité postmoderne. Ou bien Polisse de Maïwenn (encensé ici, pulvérisé ), qui nous plonge au cœur d’une brigade de la protection des mineurs en dévoilant le quotidien brutal, épuisant, et parfois drôle de ses membres (servi par des acteurs exceptionnels), tout en insistant (lourdement) sur leur humanité à travers des procédés de mise en scène parfois démagogique.

 

Mais c’est de The Artist que nous allons converser en détails. 

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samedi, 11 juillet 2009

Braquage à l’américaine

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Il y a les films de braquage et les films sur les braqueurs. Chacun, dans leur catégorie, peuvent produire de véritables chefs-d'œuvre : Un après-midi de chien de Sydnet Lumet pour le premier genre, Heat de Michael Mann pour le second. Après avoir donc réalisé un des meilleurs films de la décennie 90 et du cinéma en général, Michael Mann (treize ans de carrière punchy au compteur) nous offre une nouvelle story de gangsters, mais point de Los Angeles contemporain ici-bas : nous sommes dans les années 1930, à Chicago - période emblématique du gangstérisme américain - sur la trace des Public enemies. En adaptant un roman de Brian Burrough retracant l'itinéraire mouvementé de John Dillinger (Johnny Depp), l'un des plus illustres braqueurs de banque des années 30 et la tentative du gouvernement et de l'agent du FBI Melvin Purvis (Christian Bale) d'arrêter Dillinger et son gang, Mann ressuscite - grâce à son savoir-faire et au numérique - une légende noire (munie d'une mitraillette Thompson 21 DC à compensateur Cutts) d'une élégance sans faille, malgré un certain manque de rythme.

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