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jeudi, 20 août 2009

Sale temps pour les journalistes Russes

Anna_Politkovskaya.jpg

 

Le droit à la liberté d'expression en Russie, qui n'avait jamais existé du temps du Communisme, a connu un véritable essor du temps de Gorbatchev et cette libéralisation s'est poursuivie sous la présidence de Boris Eltsine. Toutefois, l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine a progressivement étouffé toutes les voix critiquant le pouvoir. Les grandes chaînes de télévision ont été peu à peu rachetées par des hommes à la botte des autorités, et les autres médias (journaux, radios) censurés. Seuls quelques irréductibles - comme la radio « Écho de Moscou » et « Novaïa Gazeta » le journal d'Anna Politkovskaïa - essaient de survivre. Mais ces médias ne sont lus et écoutés que par une infime partie de la population et uniquement dans les grandes villes. Ces journalistes courageux risquent à tout moment de se prendre une balle pas vraiment perdue. Anna fut la troisième journaliste de « Novaïa Gazeta » à disparaître dans des circonstances dramatiques. La journaliste se savait menacée depuis longtemps. Elle avait déjà fait l'objet de plusieurs agressions et s'apprêtait - au moment de son assassinat - à publier un long article sur Ramzan Kadyrov (alors premier ministre pro russe de Tchétchénie) et la situation dans le Caucase du Nord. Plus d'un an après son assassinat, la procurature annonçait que neuf personnes avaient été arrêtées. Certains ont été relâchés depuis mais trois restent officiellement inculpés (dont deux personnes d'origine tchétchène). Récemment, le chef du comité d'enquête auprès du parquet de Russie a déclaré que son assassin se trouvait en Europe de l'Ouest mais pour l'instant c'est le blackout. Les assassins seronts certainement démasqués un jour mais en ce qui concerne l'identité du commanditaire c'est une autre histoire... Le cas d'Anna Politkovskaïa est emblématique de la lenteur avec laquelle sont menées les enquêtes concernant tout assassinat ou toute maltraitance envers des défenseurs des droits humains. Il arrive souvent que l'enquête soit close simplement parce qu'on ne peut - ou ne veut - découvrir les coupables, qui restent donc impunis. C'est cette même impunité que dénonçait sans cesse Anna Politkovskaïa.

 

Poutine6.jpg

Et elle n'est pas la seule : depuis l'arrivée au pouvoir de Poutine, au moins 22 journalistes ont été assassinés pour avoir voulu exercer leur profession librement. Leurs crimes ? Avoir enquêté sur des sujets aussi sensibles que la corruption, l'impunité accordée à ceux qui enfreignent les lois, les hommes politiques qui ne sont pas d'accord avec le gouvernement, la guerre dans le Caucase du Nord...

 

Les autorités russes ont par ailleurs édicté des lois qui entravent formellement tout droit à la liberté d'expression et recourt à des méthodes datant de l'ex-URSS pour faire taire les voix dissidentes. Ainsi, plusieurs journalistes ont été enfermés dans des hôpitaux psychiatriques et d'autres sont menacés de subir le même sort s'ils continuent à vouloir s'exprimer librement.

 

Sylvain Métafiot

 

Source : Amnesty International

 

Commentaires

 

Il est scandaleux de lire de tels "papiers" où l'amalgame entre le nom de Vladimir POUTINE est associé de manière récurrente à des actes mafieux. Depuis son accession Monsieur POUTINE n'a cessé de mener une guerre sans merci à tout ce qui représente en Russie une atteinte aux droits d'expression et aux maffias. il est totalement faux d'exprimer des idées comme celles que vous développez. En Russie, le nom de POLITKOVSKAIA est quasiment inconnu (avant comme après son assassinat d'ailleurs), ce crime tant médiatisé en Occident est le fait de la maffia tchétchène. Il serait grand temps pour les donneurs de leçon, surtout les journalistes en Europe de balayer devant leurs portes en commençant à regarder de plus près la soi-disant liberté de la presse en Occident qui est toujours à géométrie variable et toujours dans le sens du "Politiquement correct" mais jamais dans un sens qu'attendent les lecteurs avides d'information, c'est à dire l'objectivité à l'état brut. Ce serait trop vous demander, tant vous êtes engagés politiquement et idéologiquement, que vos yeux n'ont que des oeillères. Au sein du COLLECTIF FRANCE RUSSIE nous comptons des Amis russophiles de tous horizons politiques, confessionnels, sociaux et nous sommes outrés par vos attaques permanentes et systématiques et par la manière malhonnête que vous usez pour présenter la vie en Russie (que nous connaissons très bien). STOP à la désinformation !!! Le gourvernement russe est aimé par son peuple, cessez s'il vous plait de le dégrader.

 

C'est une blague ? C'est ça, c'est une blague.

La phrase "Depuis son accession Monsieur POUTINE n'a cessé de mener une guerre sans merci à tout ce qui représente en Russie une atteinte aux droits d'expression et aux maffias" ne peut être qu'une farce.
Hé hé ! Très drôle d'ailleurs. J'en ai encore mal au côtes.

Messieurs, mesdames du si brillant Collectif France Russie, merci de nous faire rire par ces sombres temps de crise économique, ça fait un bien fou.

Anna Politkovskaïa assassinée par les Tchétchènes... Hé hé hé ! Splendide !

 

Très cher Sylvain, connais-vous la Russie pour répéter sans réfléchir les mediamensonges?
Oui la Russie n'est pas parfaite. Mais la France non plus! Mais en comparaison avec les meurtres et enlèvements sans fin de la période Eltsine, la situation actuelle est bien meilleure.
J'y vis. Je n'ai donc pas besoin des "avis" et autres "oukaz" des pseudo-intellectuels parisiens pour me dire quoi penser et comment penser.
Maintenant si votre liberté d'expression, c'est celle des oligarques qui ont pillé la Russie pendant les années 90, les russes te la refile sans hésitation!
Votre avis est en fait sans intérêt car vous n'argumenter pas. Les aprioris habituels des russophobes !

 

Très cher Fabrice, je vous remercie de nous faire part de votre point de vue en direct de la Russie ce qui prouve qu'on est parfois plus informé sur la situation d'un pays à l'étranger qu'à l'intérieur de ce même pays. La proximité semble entrainé une myopie à l'égard de la réalité sur la situation des journalistes russe, à moins que ce ne soit une position idéologique plutôt malsaine...

Je tiens à vous rassurer, je ne suis aucunement russophobe, tout comme je suppose que vous n'êtes pas russophile. Ces catégories appliquées à des nations n'ont d'ailleurs pour seul intérêt que de discréditer l'interlocuteur en éclipsant le sujet particulier. Vous utilisez le sophisme de l'homme de paille avec brio mon cher (http://www.mapausecafe.net/archive/2009/01/07/le-sophisme-de-l-homme-de-paille.html) mais il faudrait être stupide pour vous suivre sur ce terrain là. Je critique la déni des droits de l'homme par le pouvoir russe et la situation catastrophique de la liberté d'expression en générale et des journalistes en particulier, donc je suis russophobe ! Quelle finesse d'analyse.
Dans la même logique aberrante, le premier qui critiquerait Nicolas Sarkozy serait immédiatement taxé de francophobe. je serais donc Français et francophobe à la fois ? Expliquez-moi...

C'est extraordinaire également la violence avec laquelle on ordonne, à ceux qui ose dénoncer des situations intolérables dans certains pays, de balayer devant notre porte. Des intégristes lapide des femmes en Égypte ? Balayez ! Des enfants sont exploités en Somalie ? Balayez ! Des opposants politiques sont fusilés en Chine ? Balayez ! Des homosexuels sont pendus en Iran ? Balayez ! La peine de mort aux Etats-Unis ? Balayez ! Poutine & Co écrase les journalistes russes ? Balayez !

Cette logique puante relève d'un relativisme culturel des plus dangereux (http://www.mapausecafe.net/archive/2008/11/16/malalai-kakar-contre-le-relativisme-culturel.html) car mettant tout sur le même plan : les démocraties et les dictatures, les arrestations et les exécutions sommaires, les heures supplémentaires et l'esclavage....

Comme si une comparaison pouvait être possible entre les imperfections (inadmissibles) des démocraties et la violence caractéristique des dictatures ! Quelle vue de l'esprit !
Jusqu'à preuve du contraire, les journalistes Français ne sont pas assassinés par le pouvoir, les homosexuels ne sont pas traqués jusqu'à la mort, les opposants politique peuvent s'exprimer sans se prendre une balle dans la tête. Mais cela a du vous échapper...

Bien entendu je ne vous dis pas comment penser (si seulement vous pouviez juste penser ce serait déjà bien). Un esprit aussi éclairé que vous n'a pas besoin des injonctions d'un misérable citoyen (non intellectuel non parisien, malheureusement) soucieux du respect de l'universalité des droits de l'homme.
Vous êtes libre de vous voiler la face aussi longtemps qu'il vous plaira, d'insulter la mémoire de toutes les victimes de ce régime despotique et de cracher sur le travail des militants des droits de l'homme. Vous, au moins, ne serez pas inquiété pour vos positions si courageuses...

 

Bonjour,

Vous trouverez quelques exemples de ce que l'on peut lire dans les medias russes:
http://vivreenrussie.1fr1.net/la-russie-selon-les-medias-russes-f31/

et ici des exemples concrets des mesonges et "omissions" de la presse francophone:
http://vivreenrussie.1fr1.net/medias-francophones-f27/

Cordialement.
"Arthur"

 

Cher Sylvain vous faîtes le naïf en faisant semblant ne pas comprendre ce que je dis.

Quand à vos arguments ...
- Je suis en France mais je sais mieux que vous qui êtes en Russie ce qui se passe en Russie.
- Vous traiter de russophobe parce que vous critiquer la Russie serait politiquement incorrecte. Je vous cite "Ces catégories appliquées à des nations n'ont d'ailleurs pour seul intérêt que de discréditer l'interlocuteur".
... sont ridicules pour n'importe quel lecteur.

Au delà du fait que les Français sont souvent masochistes (et oui je suis en Russie mais je sais mieux que vous comment sont les Français ;) ), ce n'est pas le fait de critiquer Poutine qui me fait vous contrer ici. C'est tout simplement le fait que ce n'est pas l'Homme qui est visé (bien que le milieu parisianiste penche souvent fortement vers la haine derrière un discours faussement de tolérance) mais la Russie.
Parler du pouvoir russe en parlant du Kremlin ce n'est pas la désignation du pouvoir de Poutine mais l'Etat russe.

Vous pouvez avoir une vision "occidentale". Vous pouvez être atlantiste. Pour vous ce sera le progrès. Pour moi, ce sera la trahison. La vieille histoire du pouvoir maritime (hier l'Angleterre aujourd'hui les USA) contre le pouvoir continental.

Mais s'il vous plaît garder vos leçons de morale pour vous. votre discours est celui des Finkielkraut et autres.
On parle de morale et de droits de l'homme mais toujours vis-à-vis du méchant. Jamais au grand jamais on voit les mêmes se mobiliser contre les mensonges américians sur la guerre en Irak, sur Gantanamo, sur les défilés SS dans les pays baltes et les politiques discriminatoires de ces Etats contre les populations russophones et ainsi de suite.
Comme hier il y avait les "patrons rouges", aujourd'hui nous avons le droit au théâtre des "bombes démocratiques" et autres ...

La Russie n'est pas parfaite. Les Russes le savent. Et les media RUSSES en parlent d'ailleurs. Mais vu que vous n'êtes pas en Russie, que vous ne comprenez pas le Russe, ce n'est pas avec les journaux français que vous allez pouvoir vous en apercevoir.

Je ne vois pas tout en blanc ou en noir comme vous. Ayez un choix plus large dans vos lectures. Vous pourrez après émettre toujours vos critiques. Mais cette fois-ci elles seront plus justes et non aveuglé par la lobotomie des petits scriboullards parisiens donneurs de leçon au monde...

 

@ Sylvie (source amnesty ;)

Merci de prendre le temps de consulter ce petit texte qui casse quelques idées préconçues :
http://alexandrelatsa.blogspot.com/2009/12/les-26-mythes-russophobes.html

Si vous parliez le Russe vous pourriez constater à quel point le pouvoir est critiqué que ce soit sur le net ou meme chez novaia gazeta, qui critique bien plus fermement Poutine que la presse Francaise ne critique Sarkozy !

 

J'ajoute que Gazprom est actionnaire de la radio la plus critique vis-à-vis de Poutine. Mais voyons comment est-ce possible ?

 

Bonsoir Sylvain,

Je me pose la question comment peut-on comprendre l'absence de liberté de la presse en Russie quand :
- on ne vît pas en Russie
- on ne parle par russe
- on n'a jamais visité la Russie
et ce pour répondre à l'argument "qu'on est parfois plus informé sur la situation d'un pays à l'étranger qu'à l'intérieur de ce même pays. La proximité semble entrainé une myopie à l'égard de la réalité sur la situation des journalistes russe, ...".
Les journalistes français, en poste à Moscou, ne parlent pas tous russe et cela ne peut avoir qu'une incidence, que je considère comme grande, sur leur capacité de lecture de la société russe, ce qui se ressent quand on lit leurs articles dans la presse française ...
Voir la main du Kremlin dans tout ce qui survient, de mal, en Russie, c'est un peu comme son équivalent russe de croire à la théorie généralisée du complot des EUs, cela manque d'objectivité car la vie réelle est infiniment plus complexe.

 

Effectivement, je le conçois, je ne parle pas russe, je ne vis pas en Russie et n'ai jamais visité ce pays.

Mais il se trouve que je possède un objet magique qui permet de se renseigner, selon des degrés de qualité différents je vous l'accorde, sur la marche du monde : les journaux.
Il est cependant certain que les journalistes de la Novaïa Gazeta sont plus à même de décrypter la société russe dans laquelle ils vivent en permanence que les correspondants de la presse étrangère, mais cela n'entache en rien leur qualité de journaliste faisant leur travail d'information le plus sérieusement possible.

Mais il se peut, parfois, que des journalistes étrangers exercent de manière plus libre et plus rigoureuse leur job, en menant des investigations dans un pays étranger, qu'ils ne le seraient dans leur propre pays. Prenez le cas de la France où le journalisme semble en décrépitude du fait d'une dévalorisation de la profession et d'une certaine auto-censure vis-à-vis du pouvoir. Outre les journaux indépendants et satiriques, il faut parfois franchir les frontières pour trouver les critiques les plus saignantes à l'encontre de la Sarkozy et de sa clique.

Mais revenons à la Russie de Poutine, dont le viol des droits de l'homme est devenu le sport national, notamment à l'encontre des journalistes. Mais pas uniquement.

En effet, le racisme et la xénophobie sont omniprésents.
Les homicides, coups et actes discriminatoires se multiplient en Russie. De nombreux cas d'agressions, à l'issue parfois fatale, contre des étudiants étrangers, des demandeurs d'asile et des réfugiés originaires d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie et du Moyen-Orient, des membres de groupes ethniques et des migrants de la région du Caucase et d'Asie centrale, des Russes d'origine tchéchène, des membres de la communauté juive, des Roms, des enfants nés de mariages mixtes, sont rapportés par de nombreuses ONG de défense des droits de l'homme.
Ces rapports mettent en évidence le fait que les autorités russe marquent peu d'empressement à prévenir les attaques à caractère raciste par un maintien de l'ordre approprié. Dans la majorité des cas, elles se montrent peu efficaces lorsqu'il s'agit d'enquêter sur ces agressions et de traduire en justice les responsables présumés. Par ailleurs, à la suite de violentes attaques contre des civils attribués à des groupes d'opposition armés tchéchènes, des Tchéchènes et des membres d'autres groupes ethniques du Caucase du Nord ont été victime de persécutions sous prétexte de "lutte contre le terrorisme".
Ces actes de violence ne sont que l'une des manifestations les plus visibles d'une intolérance et d'une xénophobie profondément ancrées au sein de pans entiers de la société russe. En fermant les yeux sur les crimes à caractère raciste, les autorités ont encouragé la montée d'une xénophobie et d'un néofascisme poussé à l'extrême dans le pays.

"Nous ne sommes pas considérés comme des personnes. C'est comme si nous étions autre chose que des êtres humains" Résident d'un campement rom, près de Saint-Pétersbourg

 

Cher Sylvain,

Vos critiques sont anachroniques.

- C'est sous la présidence de Poutine que des lois plus sévères ont été votées qui aggravent les sanctions de justice pour les agressions ayant comme motifs de l'appartenance ethnique ou religieuse des victimes.
Et régulièrement, c'est le Parquet qui se porte en appel quand des Jury ne se montrent pas assez sévère.

- Vous confondez la période présente avec l'ère Eltsine où les néonazillons pouvant parader et se livrer à des progrom party librement dans les rues de Moscou. Vous savez Eltsine le grand démocrate !
Voilà encore quelques informations que les journaux occidentaux ne vous disent pas.

- Concernant votre assertion sur les méfaits de la lutte contre le terrorisme, il serait bien plus vertueux de votre part d'avoir autant de compassion pour les victimes de l'attentat du train Petersburg-Moscou pour ne citer que celui-là.

- Quand à votre jugement finale sur "une intolérance et d'une xénophobie profondément ancrées au sein de pans entiers de la société russe", quelle arrogance de juger un peuple alors que vous dîtes vous mêmes "je ne parle pas russe, je ne vis pas en Russie et n'ai jamais visité ce pays".

- Maintenant si on veut donner des leçons à la Russie, il faudrait alors que d'abord en Europe de l'Ouest, on arrête de fermer les yeux ou de cautionner les réhabilitations de Waffen SS (Pays Baltes, Roumanie, Ukraine du démocrate orange bientôt ex-président Iouchenko) et le révisionnisme historique qui a vu par exemple la Géorgie "démocratique" de Sakaschvili détruire un Monument à la mémoire des combattants soviétiques géorgiens contre le nazisme.
Avez-vous entendu parler de tout cela dans vos "journaux"?

- La critique contre le pouvoir ou contre certains hommes du pouvoir est bien plus vive que vous ne pouvez le penser. Il y a des discours qu'on ne pourrait jamais entendre à l'Ouest... parce qu'en Russie justement le droit d'expression est bien plus grand : il n'y a pas de notion de diffamation contre les personnes (seulement contre les groupes : ethnies, religions, etc...).
En France par exemple, le moindre mot est prétexte à des poursuites judiciaires car la critique est au final que peu appréciée au royaume des donneurs de leçons...

Conclusion : Je ne dis pas qu'en Russie tout est parfait. Il n'existe pas de pays parfait. Mais les journaux "occidentaux" sont le plus souvent malhonnêtes, quand cela n'est pas tout simplement mensongers, dans leurs compte-rendus de l'actualité au sujet de la Russie.

Le néofascisme, c'est la politique de l'OTAN qui s'appuie sur la russophobie ambiante des "élites" (souvent formées aux Etats-Unis ou au Canada) des pays limitrophes.

La Russie, c'est le pays au 27 millions de morts qui a vaincu le fascisme hitlérien.

Une question Sylvain : Connaissez-vous le nom du Ministre de l'Intérieur de la Fédération de Russie par exemple ?

 

On m'excusera des fôtes :) mais je le concède, j'écris par réaction... C'est ma contradiction, moi qui suis républicain !

 

Rachid Goumarovitch Nourgaliev

C'est un quiz ? C'est à celui qui connaîtra le mieux les tréfonds et les bas-fonds russes ?
Vous avez gagné d'office.

Vous gagné également le prix des plus grosses énormités : "Le néofascisme, c'est la politique de l'OTAN qui s'appuie sur la russophobie ambiante des "élites" (souvent formées aux Etats-Unis ou au Canada) des pays limitrophes."

Vous avez oublié de mentionner le fait que Poutine était le plus grand humaniste de ce siècle et qu'il méritait dix fois le prix Nobel de la paix.

 

Un quiz? Juste pour que vous vous rendiez compte de votre exagération des faits.
Un pays dont des "pans entiers de la société russe" sombrent dans le racisme, a un Ministre de l'Intérieur d'origine Tatar de confession musulmane.

Pour l'OTAN, je signe et resigne.
- C'est bien en Estonie, pays membre de l'OTAN, qu'une l'Ecole des cadets (formation des officiers) a comme nom Rebanne. Rebanne n'est rien d'autre qu'un officer estonien de la Waffen SS en son temps. Mais cela ne choque pas l'OTAN. Ne parlons pas des défilés des anciens "combattants de liberté" (traduction waffen SS) avec présence d'officer de l'OTAN.
- On peut reproduire les exemples avec les deux autres pays baltes, la Roumanie et l'ancienne Ukraine de la révolution "orange", vous savez bien l'exportation miraculeuse de la démocratie occidentale.
- Et l'OTAN est innocente et ne savait rien des centres de détention américains sur son territoire, hors de tout contrôle judiciaire où l'on procédait à des interrogatoires spéciaux, en clair la torture ?
- L'Occupation et la création d'un "état" au centre aujourd'hui de tous les trafic dans la région au Kosovo, qu'est-ce que c'est sinon une politique militariste.
- Dois-je vous rappeler la stratégie de la tension de l'OTAN pendant les années de plombs en Italie avec la loge P2 par exemple?

Vous bottez en touche !

Je n'ai jamais prétendu que Poutine était un enfant de cœur. Mais l'Humanisme n'est pas la propriété de l'Occident. Et les droits de l'hommisme n'est pas l'Humanisme. On ne conduit pas un Etat continental comme on peut gérer le Luxembourg.
Ca va à l'encontre de vos principes ? Peut-être mais il faut voir les faits et non rester dans le domaine intellectuel. Le pouvoir, c'est la praxis et pas la pose du philosophe.

Quand au prix Nobel de la Paix ; quand on voit qu'il a été attribué à Obama avant même qu'il n'ait fait quoi que ce soit... ça en dit long sur l'état des bien-pensants.
Moi je vois que Guantanamo est toujours ouvert. Je vois que les tortionnaires ne seront pas poursuivis. Je vois que les "contractors" (mercenaires) sont de plus en plus nombreux en Irak et en Afghanistan. Je vois que c'est l'administration d'Obama qui a au minimum validé le coup d'Etat au Honduras.

Ma démarche ici n'est pas dire que J'AI raison. Non ! Seulement de remettre de temps en temps les pendules à l'heure face aux mediamensonges et aux idées préconçues.

Je vous invite sincèrement à venir en Russie, et pas seulement à Moscou et à discuter avec les gens simples. Vous verrez alors les nombreuses critiques sur tel ou tel sujet et en même temps le soutien apporté à Poutine. La Russie c'est ni tout blanc, ni tout noir, ce l'Europe et l'Asie à la fois, c'est une autre Europe et pas du tout l'Occident.

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