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vendredi, 18 janvier 2013

Interview de Keny Arkana: questions après son passage à la ZAD

Après avoir donné la parole à un membre du collectif de résistance de NDDL, il est l'heure aujourd'hui de donner la parole à Keny Arkana herself, interviewé par " Camille" (Ndlr : le prénom unisexe qui permet à tout le monde de conserver à la fois l'anonymat mais aussi de pouvoir s'exprimer au nom du collectif entier).


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1)  Comment décrirais-tu les conditions de vie à la ZAD ?

Bon, je n'ai pas eu la chance d'aller voir tout les lieux de vie qui existe à la ZAD… Et en même temps deux jours ne sont pas suffisants pour donner un avis pertinent… Mais je dirais qu'en général pour faire vivre un lieu et/ou campement de résistance, cela demande déjà énormément de courage et de motivation surtout quand le climat y est plutôt hostile et que la police use de toutes ces ruses et de toute sa violence pour détruire et évacuer les lieux-dits… ça demande aussi énormément de solidarité entre les gens et une certaine forme de transparence afin de rester unis… Ces lieux renferment bien souvent de belles aventures humaines… J'ai été pour ma part heureuse de rencontrer plein de frangins et frangines avec qui il y a eu de vrais échanges…

 

2) Sur quoi ton regard et ton cœur se sont le plus portés ?
Je dirais déjà sur les gens et sur le bel éventail de style, d'âges et d'espoir qui se rassemblent autour de cette lutte… Puis le champs des possibles, 2000 ha c'est pas rien pour construire un tas de projet alternatifs…

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jeudi, 17 janvier 2013

La ZAD accueille Keny Camille Arkana : retour sur deux jours plein de rebondissements

Edito : " Keny Arkana artiste supra engagée, a participé au Festizad de la Résistance anti- aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Nous avons le privilège d'avoir le récit de son aventure qui a été un événement majeur dans la lutte pour un autre Monde !

Nous sommes fiers de contribuer nous aussi à la diffusion de ces informations, et de pouvoir vous montrer ce festival différemment des autres médias.

MaPauseCafé poursuit ainsi son chemin et vous convie aujourd'hui à la découverte de celles et de ceux qui changent les règles du jeu, ça tombe bien car jouer, nous, on adore ça ! ;) "


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AFP  |  16.01.2013

Les 4, 5 et 6 janvier 2013 le Festizad de la résistance se déroulait sur la ZAD (Zone À Défendre) à Notre-Dame-des-Landes. À l’origine de ces trois jours festifs : quelques artistes engagés, comme Keny Arkana, avaient exprimé leur désir de mettre leur voix et leur créativité contestataire au service de la lutte anti-aéroport. Au hasard des rencontres placées sous les nécessités de la lutte, quelques potes zadistes s’activèrent pour accoucher de cet immense évènement qui attira sur trois jours quelques 30.000 participants.


L’idée collective évoluant tranquillement, c’est une grande famille qui s’est affairée à créer les conditions d’un succès : monter les chapiteaux, prévoir la nourriture, accueillir les groupes, assurer la sécurité, s’occuper du son et donner à voir l’« art de rue ». Chacun a pris sa place et assuré ses responsabilités afin que ce moment soit une réussite. De nombreux artistes ont répondu à cet appel. Pour ma part, j’ai eu la chance d’accompagner Keny Arkana et son équipe pendant deux jours épiques sur la ZAD.

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Le vendredi 4 janvier en début d’après-midi, la ZAD était en pleine effervescence quand sont arrivées Keny et trois sisters bien motivées. La voiture a passé les barrages policiers sans trop de souci pour rejoindre « la Sècherie », dernier lieu de vie en dur à la ZAD. Ce corps de ferme, situé entre la Paquelais et les Ardillères, a été partiellement détruit le 26 octobre, et est désormais en cours de reconstruction de son extension avec pneus et palettes. L’endroit qui abrite entre vingt et trente  personnes est toujours en sursis par un avis d’expulsion du 27 décembre.

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