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jeudi, 20 novembre 2008

Encore un jour sans massacre

Journal d’un lycéen misanthrope


9782353410392.jpgPour sa première œuvre, Théo Diricq, jeune étudiant en droit de 20 ans, touche juste. Encore un jour sans massacre (Max Milo éditions, Condition humaine, 150 p, 16 euros) dévoile une galerie de personnages tous plus pathétiques les uns que les autres et en premier lieu son héros Artus. Mal aimé, mal aimant, il reprochera d’ailleurs à ces parents ce nom sortis dont ne sait où. Tous le monde en prend pour son grade, que ce soit son meilleur ami, Etienne, ou l’énigmatique Lola dont le hasard les fera se rencontrer. Aimera-t-il un jour quelque chose ou quelque un ? Rude épreuve pour cet adolescent lucide immergé dans un monde d’ados parfois stupide.

Le regard acide que pose Artus sur le monde qui l’entoure est jubilatoire. Extraits : « Il y a un groupe de connasses dans la classe, comme dans chaque classe. J’en compte au moins sept. Les idiotes c’est comme les abeilles, elles ont une reine. »
« Enfin un peu de violence. René et Pierre, les deux abrutis informatisé de la classe, ont commencé à s’écharper à propos de la rétrocompatibilité de la nouvelle version Word […] Une telle divergence de points de vue ne pouvant se régler que dans un bain de sang »

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