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samedi, 25 octobre 2008

La Panique

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Ah la Panique ! C’est la panique qu’ils disent tous. En ce moment rien ne semble plus adapté que ce terme. Force est de constater que lorsque nous ne sommes plus maîtres des évènements, nous voici obligés de nous en référer aux Dieux. En effet, la panique est dérivé du dieu grec Pan et il était sensé faire peur aux ennemis. La panique est relayée dans tous les journaux, chaque média se doit d’accorder une place à cette panique chronique qui nous envahit dès qu’un évènement inattendu se produit et trouble l’ordre entendu. La panique nous habite tous et tout le temps. Jusqu’à présent, c’était les bas salaires et chômeurs qui paniquaient en voyant arrivé le 15 du mois et le relevé de compte en banque en général négatif. Depuis peu, même les hautes sphères politiques s’affolent, paniquent. C’est la crise économique et une peur immense a envahit les marchés boursiers. Comme une crise de panique médicale, les politiques injectent des milliards pour sauver l’économie qui plonge. La peur est un doux euphémisme pour définir le sentiment qui a envahit les places boursières.


La panique n’est pas nouvelle et il n’a pas fallut attendre la crise économique de 2008 pour la voir et s’apercevoir de ses effets. Le monde a connu différentes sortes de panique, les dernières en date sont celles dues aux attentats. Pour exemple en 1995, les attentats dans le métro de Paris provoquèrent la panique au sein de la population française. Le sentiment de panique le plus fort au niveau international depuis la seconde guerre mondiale fut sans aucun doute le 11 septembre 2001, avec les attentats du World Trade Center, le monde a pris conscience de l’incapacité de se protéger réellement.

Ceux qui ont cessé de paniquer pour leur avenir s’en mordent les doigts. Lorsqu’on ne panique plus dans la vie réelle, il faut une panique de substitution. Les films d’horreur représentent cette panique, ils mettent des images sur ce sentiment le but est de créer une peur irréelle basée sur l’imagination. Cependant, ces peurs se basent sur des éléments  et des préconçus réels cela permet de provoquer la panique dans l’esprit des gens. La panique ne peut représenter que la perception d’un sentiment supérieur à la peur. Si dans la peur les réactions peuvent être réfléchies, le sens commun n’accorde à la panique que l’affolement et les prises de décisions non réfléchies. Ainsi la panique n’est qu’un symbole de la déroute, de notre incapacité à réagir face à un danger. On s’agite, on remue et brasse de l’air dans le but de réussir à se sauver, de s’éloigner de ce qui nous attends.

 

Oui cela semble clair, la panique est synonyme d’un moteur pour chacun seulement qui cède à la panique n’arrive plus à se contrôler. Ah panique, belle mécanique huilée faisant d’un homme un épileptique, de manière épistémique et sans laquelle on ne pourrait contrer le tragique.

Gino Giubergia


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