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lundi, 16 février 2009

Chronique d'artiste : Carl Craig

carl-craig.jpegDepuis maintenant plus de 15 ans, Carl Craig fait partie du paysage musical. Il est issu de la deuxième vague techno de Detroit, au coté de Jeff Mills et Underground Resistance. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des maîtres de la techno de Detroit et de la techno tout court. J’entends déjà les mauvaises langues : « mais la techno ce n’est pas de la musique, ce n’est que du presse-bouton, bref une arnaque quoi… ». À toutes les personnes qui tiennent ce genre de discours, je n’ai qu’une chose à dire : écoutez Carl Craig. Ce n’est qu’ensuite que l’on pourra discuter !

Au fil des années, l’homme de Detroit a délivré des productions et des remixes à tours de bras. Le mix qu’il a livré pour le célèbre label Fabric est tout simplement un des meilleurs de la série, et ce n’est pas une mince affaire vu les prestigieux noms qui s’y sont frottés. Les titres qu’il produits sont évidemment teintés d’électronique, mais évoluent dans tous les styles. Ses morceaux sont capables de retournés n’importe quel dancefloor, sans pour autant sombrer dans la facilité comme c’est si souvent le cas (Discopute, Ladygaga, David Vendetta et malheureusement bien d’autres encore…).

La musique de Mr. Craig peut aussi bien s’écouté confortablement installé sur le canapé ou les bras en l’air sur le dancefloor. Seulement, Carl Craig ne s’arrête pas là. Les albums qu’il a sorti sont juste de petites perles de poésie, d’avant-gardisme et de beauté.

Il ne cesse de créer de nouveau projets. Il a ainsi mis sur pied un groupe jazz nommé Innerzone Orchestra dans un style plutôt expérimental. Mais aussi, The Detroit Experiment avec notamment Amp Fiddler pour un style jazz plus classique-moderne qui plaira à tout fan de jazz pourvu qu’il soir un peu ouvert d’esprit.

Son dernier album en date, Re-composed n’est autre qu’une reprise à sa propre sauce du fameux Boléro de Ravel et c’est signé sur Deutsche Grammophon, un label de musique classique. Pour réaliser ce projet, il est accompagné Moritz von Oswald, le patron allemand du dub-techno. Sur scène il est accompagné de Francesco Tristano, un pianiste de formation classique, et d’un orchestre symphonique. L’ensemble est fabuleux Je vous laisse juger grâce à la vidéo qui en déroutera plus d’un.

 


 

Toutefois, si je vous parle aujourd’hui de Carl Craig, ce n’est pas pour le projet que je viens de cité, mais parce que ce dernier va se produire a Lyon le 14 mars dans le cadre du festival A Vaulx Jazz. Pour la 22° édition du festival, Corey Harris (musicien blues), sa « bande », Carl Craig et deux autres musiciens seront sur scène pour présenter un album métisse qui vient tout juste d’être enregistré à Detroit. Prenez vos places à l’avance, la soirée promet d’être magique. Au moins, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous a pas prévenu !

 

 

Laurent